Enseignement agricole
Le bac dans la poche
Les résultats des différents examens tombent depuis plusieurs jours. Zoom à la MFR de Quétigny.
Année particulière ou pas, le bac reste le bac. Le décrocher valide une étape supplémentaire dans la vie de chaque étudiant. À la maison familiale rurale de Quétigny, les résultats ont été proclamés le 25 juin en fin de journée. Dans la classe de bac pro «Conduite et gestion de l’exploitation agricole», le «major» se nomme Thomas Gibassier. Ce jeune homme de 19 ans originaire de Vieilmoulin, petit village près de Sombernon, décroche la mention bien avec la note finale de 14,5 sur 20. «Ça fait vraiment plaisir!», confie l’apprenti depuis plusieurs mois au Gaec Changarnier, à Montmoyen.
En toute discrétion
Thomas Gibassier n’a pas eu la joie de fêter l’évènement avec ses camarades de classe : «cette fin d’année est très spéciale. Dans un premier temps, il n’y a pas eu les épreuves terminales habituelles. Avec le coronavirus, les notes du bac se sont basées sur nos résultats du cycle de formation, dans le cadre du contrôle continu. Ceux qui ont bien travaillé ont été logiquement récompensés. Aussi, contrairement à d’habitude, les étudiants ne se sont pas réunis à la MFR pour consulter le traditionnel tableau des résultats, chacun s’est connecté à internet pour savoir s’il était reçu ou non... C’est un peu bizarre mais c’est comme ça. Nous sommes nombreux à faire les moissons en ce moment, je suis persuadé qu’une fois les récoltes terminées, nous nous retrouverons tous ensemble pour fêter ça !»
Cap sur le BTS
Thomas Gibassier poursuivra ses études dans le même établissement à la rentrée : «je vais continuer mon parcours avec un BTS Acse, dans le but d’acquérir des bases solides en comptabilité et gestion. Cette formation sera proposée pour la toute première fois par la MFR de Quétigny, plusieurs apprentis de ma classe de Terminale font comme moi. Ce BTS est une suite logique pour nous tous. Si la MFR n’avait pas proposé ce BTS, je pense que je me serai inscrit dans une autre école. C’est encore mieux de rester ici !» Non issu du monde agricole, le jeune Côte-d’Orien a toujours été passionné par ce milieu et compte bien y rester : «mon oncle est exploitant, je pense que ça a beaucoup joué dans mon orientation. Plus tard, après mes études, je souhaiterais m’installer sur une ferme, si possible en polyculture-élevage, ou bien travailler dans le para-agricole».
Un carton plein
Aurélie Sirot, formatrice, indique que sept autres apprentis de Terminale CGEA ont obtenu la mention assez bien, pour un taux de réussite de 85% : «une dizaine de bacheliers se sont déjà inscrits vers notre nouveau BTS, dont l’ouverture est permise dans le cadre de la réforme de l’apprentissage. Cette nouvelle formation nous permet d’avoir une filière complète, de la classe de quatrième au BTS». À noter que les classes des Bepa, bac STAV et BTSA DATR de l’établissement ont toutes les trois obtenu un taux de réussite de 100% dans leurs examens respectifs !
En toute discrétion
Thomas Gibassier n’a pas eu la joie de fêter l’évènement avec ses camarades de classe : «cette fin d’année est très spéciale. Dans un premier temps, il n’y a pas eu les épreuves terminales habituelles. Avec le coronavirus, les notes du bac se sont basées sur nos résultats du cycle de formation, dans le cadre du contrôle continu. Ceux qui ont bien travaillé ont été logiquement récompensés. Aussi, contrairement à d’habitude, les étudiants ne se sont pas réunis à la MFR pour consulter le traditionnel tableau des résultats, chacun s’est connecté à internet pour savoir s’il était reçu ou non... C’est un peu bizarre mais c’est comme ça. Nous sommes nombreux à faire les moissons en ce moment, je suis persuadé qu’une fois les récoltes terminées, nous nous retrouverons tous ensemble pour fêter ça !»
Cap sur le BTS
Thomas Gibassier poursuivra ses études dans le même établissement à la rentrée : «je vais continuer mon parcours avec un BTS Acse, dans le but d’acquérir des bases solides en comptabilité et gestion. Cette formation sera proposée pour la toute première fois par la MFR de Quétigny, plusieurs apprentis de ma classe de Terminale font comme moi. Ce BTS est une suite logique pour nous tous. Si la MFR n’avait pas proposé ce BTS, je pense que je me serai inscrit dans une autre école. C’est encore mieux de rester ici !» Non issu du monde agricole, le jeune Côte-d’Orien a toujours été passionné par ce milieu et compte bien y rester : «mon oncle est exploitant, je pense que ça a beaucoup joué dans mon orientation. Plus tard, après mes études, je souhaiterais m’installer sur une ferme, si possible en polyculture-élevage, ou bien travailler dans le para-agricole».
Un carton plein
Aurélie Sirot, formatrice, indique que sept autres apprentis de Terminale CGEA ont obtenu la mention assez bien, pour un taux de réussite de 85% : «une dizaine de bacheliers se sont déjà inscrits vers notre nouveau BTS, dont l’ouverture est permise dans le cadre de la réforme de l’apprentissage. Cette nouvelle formation nous permet d’avoir une filière complète, de la classe de quatrième au BTS». À noter que les classes des Bepa, bac STAV et BTSA DATR de l’établissement ont toutes les trois obtenu un taux de réussite de 100% dans leurs examens respectifs !
