Salon de l’agriculture
Le «21» sur son «31»
La Côte d’Or avait sorti ses plus beaux animaux mardi 25 février pour défiler sur le grand ring du Sia. Reportage sur une journée qui lui était consacrée.

Jean-Luc Chevalier, éleveur de Simmental à Saint-Martin-du-Mont dans le canton de Saint-Seine-l’Abbaye, effectuait sa toute première sortie au Salon avec son petit neveu Clément. Leur vache Emarnotte termine à la quatrième place de section mais qu’importe, [I]«l’essentiel était de participer. Être présent ici est déjà une belle satisfaction»[i] commentera l’éleveur. Même son de cloche pour la SCEA Gaugey Père et fils à Merceuil dans le canton de Beaune Sud, cette fois-ci avec les chevaux de trait Auxois. Pour Christian Charry, [I]«Cette participation est une grande fierté pour notre élevage et pour cette race qui nous est si chère»[i]. Vallée des Goutières terminera sixième du concours modèles et allures. Le cheval de Florian Bizouard (Allerey) se classe troisième, juste devant celui de Déborah Dupaquier (Posanges).
Suivis de très près par le Conseil général de Côte d’Or, les éleveurs de Simmental Française ont remporté un deuxième prix de section et le prix de la meilleure mamelle avec Gamine du Gaec Magnière de Chazeuil dans le canton de Selongey. L’EARL du Meix de Chêne (Argilly dans le canton de Nuits-Saint-Georges) remporte un deuxième prix de section avec Belle-Isle.
Le salon de l’Agriculture est un rendez-vous à ne pas manquer pour les Traits Auxois qui ont reçu comme chaque année la visite des officiels. Éleveur à Vitteaux, Gérard Kotylak ne présentait aucun de ses sept chevaux mais tenait [I]«à être là pour encourager toute l’équipe»[i] : [I]«il est très important pour nous de montrer nos animaux et défendre notre race qui est en voie de disparition. Le Trait Auxois existe encore aujourd’hui grâce à des passionnés»[i]. Le Vitellien rebondit sur les propos de Jean-Paul Bureau, président de l’union nationale du cheval de Trait Auxois (organisme qui remplace l’ancien syndicat) : [I]«Jean-Paul a dit au micro que le cheval ne gagnait rien. Je confirme, il ne gagne plus rien du tout ! C’est 100% passion. Il n’y a pas de débouchés à la boucherie. Certains chevaux rejoignent en Italie à 0,50€/kg. Il y a encore deux ans, le prix se situait entre 1 et 1,5€/kg. Ajoutez à cela les 240€ que nous devons payer à l’équarrissage quand les chevaux doivent partir... Nous sommes malgré tout déterminés. Nous allons essayer de remonter une filière viande»[i].
Fidèles au poste, les éleveurs ovins. Benoît Poillot, de Thoisy-la-Berchère dans le canton de Saulieu, remporte un prix de championnat mâle en laine chez les Suffolk. L’EARL Deschamps, de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière dans le canton de Baigneux-les-Juifs, brille en Ile-de-France et s’adjuge deux prix de championnats mâles, en laine et tondu. Pour sa première participation (voir notre édition du 21 février), Benjamin Lenormand regagne Millery et le canton de Semur-en-Auxois avec le deuxième prix du challenge racial, une distinction mettant en valeur la génétique développée tout au long de l’année dans son troupeau.
L’EARL Deschamps présentait six mâles lors de cette édition du Sia. Qu’en est-il de l’aspect comercial ? [I]«Si quelques ventes se font parfois sur place, nous avons pris d’intéressants contacts avec des éleveurs bulgares et turcs»[i] signale Jean-François Deschamps, aujourd’hui retraité mais présent sur le Salon depuis environ 25 ans. [I]«S’il y a effectivement des transactions, elles se feront par le biais d’Oson, l’Organisation de sélection ovine Nord»[i] précise le Côte d’orien.
Aimé Raulain, cuniculiculteur à Savoisy dans le canton de Laignes, présentait plusieurs de ses spécimen dont un Fauve de Bourgogne. [I]«J’en possède une centaine de cette race, cela fait 43 ans que je me livre à cette activité. Je vends des reproducteurs à plusieurs élevages français et étrangers. Niveau gustatif, la chair du Fauve de Bourgogne est l’une des meilleures du pays. Nous sommes environ 90 éleveurs dans le département»[i] informe le co-président de l’union française qui gère cette race de lapins.
Suivis de très près par le Conseil général de Côte d’Or, les éleveurs de Simmental Française ont remporté un deuxième prix de section et le prix de la meilleure mamelle avec Gamine du Gaec Magnière de Chazeuil dans le canton de Selongey. L’EARL du Meix de Chêne (Argilly dans le canton de Nuits-Saint-Georges) remporte un deuxième prix de section avec Belle-Isle.
Le salon de l’Agriculture est un rendez-vous à ne pas manquer pour les Traits Auxois qui ont reçu comme chaque année la visite des officiels. Éleveur à Vitteaux, Gérard Kotylak ne présentait aucun de ses sept chevaux mais tenait [I]«à être là pour encourager toute l’équipe»[i] : [I]«il est très important pour nous de montrer nos animaux et défendre notre race qui est en voie de disparition. Le Trait Auxois existe encore aujourd’hui grâce à des passionnés»[i]. Le Vitellien rebondit sur les propos de Jean-Paul Bureau, président de l’union nationale du cheval de Trait Auxois (organisme qui remplace l’ancien syndicat) : [I]«Jean-Paul a dit au micro que le cheval ne gagnait rien. Je confirme, il ne gagne plus rien du tout ! C’est 100% passion. Il n’y a pas de débouchés à la boucherie. Certains chevaux rejoignent en Italie à 0,50€/kg. Il y a encore deux ans, le prix se situait entre 1 et 1,5€/kg. Ajoutez à cela les 240€ que nous devons payer à l’équarrissage quand les chevaux doivent partir... Nous sommes malgré tout déterminés. Nous allons essayer de remonter une filière viande»[i].
Fidèles au poste, les éleveurs ovins. Benoît Poillot, de Thoisy-la-Berchère dans le canton de Saulieu, remporte un prix de championnat mâle en laine chez les Suffolk. L’EARL Deschamps, de Poiseul-la-Ville-et-Laperrière dans le canton de Baigneux-les-Juifs, brille en Ile-de-France et s’adjuge deux prix de championnats mâles, en laine et tondu. Pour sa première participation (voir notre édition du 21 février), Benjamin Lenormand regagne Millery et le canton de Semur-en-Auxois avec le deuxième prix du challenge racial, une distinction mettant en valeur la génétique développée tout au long de l’année dans son troupeau.
L’EARL Deschamps présentait six mâles lors de cette édition du Sia. Qu’en est-il de l’aspect comercial ? [I]«Si quelques ventes se font parfois sur place, nous avons pris d’intéressants contacts avec des éleveurs bulgares et turcs»[i] signale Jean-François Deschamps, aujourd’hui retraité mais présent sur le Salon depuis environ 25 ans. [I]«S’il y a effectivement des transactions, elles se feront par le biais d’Oson, l’Organisation de sélection ovine Nord»[i] précise le Côte d’orien.
Aimé Raulain, cuniculiculteur à Savoisy dans le canton de Laignes, présentait plusieurs de ses spécimen dont un Fauve de Bourgogne. [I]«J’en possède une centaine de cette race, cela fait 43 ans que je me livre à cette activité. Je vends des reproducteurs à plusieurs élevages français et étrangers. Niveau gustatif, la chair du Fauve de Bourgogne est l’une des meilleures du pays. Nous sommes environ 90 éleveurs dans le département»[i] informe le co-président de l’union française qui gère cette race de lapins.