Grandes cultures
La récolte européenne affectée par la sécheresse estivale
La vague de chaleur estivale a eu un impact négatif sur la quasi-totalité des récoltes de grandes cultures de l’UE en 2018. Le blé est le plus touché, mais l’orge, les oléagineux et le sucre voient aussi leur production reculer.
La sécheresse de cet été a entraîné une baisse significative de la production céréalière totale de l’UE, prévoit la Commission européenne dans ses perspectives à court terme de l’automne 2018, publiées le 3 octobre.
La récolte de céréales des Vingt-huit pour 2018 devrait ainsi s’élever à 284,3 Mt, soit une baisse de 5 % par rapport à 2017-2018 et de 8 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. C’est la récolte de blé qui a le plus souffert des conditions estivales sèches avec une baisse de 9 % par rapport à 2017 à 129 Mt, son niveau le plus bas depuis six ans. Les récoltes ont été particulièrement affectées en Allemagne (-18 %) et en Pologne (-14 %), en Lettonie (-33 %) et en Lituanie (-29 %).
La récolte de blé dur a, pour sa part, atteint 8,6 Mt, soit 8 % de moins que l’année dernière.
La France et la Grèce ont connu des baisses significatives (respectivement -14 % et -40 %) tandis que l’Italie et l’Espagne ont vu leur production augmenter de 2,2 % et 1,6 % pour atteindre 4,3 et 1,2 Mt.
La production d’orge a également souffert de la sécheresse, mais moins que celle de blé. Avec 57 Mt, la baisse n’est que de 4 % par rapport à l’année dernière.
Enfin, la récolte de maïs grain devrait être en baisse (-6 %) par rapport à l’année dernière, à 62,1 Mt, principalement en raison de la baisse prévue en France et en Roumanie, les deux principaux pays producteurs.
Conséquence de ce recul global de la production européenne, les prix des céréales de l’UE ont culminé en août, atteignant des niveaux plus élevés que l’année dernière, avec par exemple 50 EUR par tonne pour le blé et 60 EUR par tonne pour l’orge.
Et pour la troisième année consécutive, les exportations ont chuté atteignant leur niveau le plus bas depuis cinq ans, soit 34 Mt (-15 % pour le blé tendre) alors que les importations ont dépassé de 33 % la moyenne des cinq dernières années.
Oléagineux : en baisse aussi
La production communautaire d’oléagineux devrait elle aussi diminuer à 32,2 Mt, soit 7,7 % de moins que l’année précédente et 1,8 % de moins que la moyenne des cinq dernières années. Cette baisse est principalement due à une baisse de la production de colza (-10,2 %) et dans une moindre mesure de tournesol (-6,3 %), tandis que la production de soja devrait augmenter (+6,7 %). La superficie consacrée aux oléagineux a augmenté (+3 % par rapport à la moyenne), mais les rendements devraient être inférieurs de 5 % à la moyenne. La plupart des pays producteurs ont été touchés par la chaleur, en particulier l’Allemagne (-14 %), la France (-11 %) et la Pologne (-18 %).»
La production de sucre de l’UE devrait, elle aussi, être inférieure aux niveaux records de l’année dernière, à 19,2 Mt pour 2018-2019 (-9 %) contre 21,1 t pour 2017-2018. Toutefois, d’importants excédents mondiaux de sucre (6,7 Mt), maintiennent les prix à un bas niveau.
«Et les experts de la Commission estiment que « es prix historiquement bas du sucre dans l’UE en 2017-2018 auront probablement un impact sur la production en 2019-2020. Nous avons déjà vu les premiers signes d’une réduction prévue de la superficie consacrée à la betterave sucrière. Par exemple, Royal Cosun (Pays-Bas) a annoncé son intention de réduire la récolte de 10 à 15 %. Au Royaume-Uni, British Sugar a annoncé qu’il n’offrirait que des contrats annuels à partir de 2019-2020».
La récolte de céréales des Vingt-huit pour 2018 devrait ainsi s’élever à 284,3 Mt, soit une baisse de 5 % par rapport à 2017-2018 et de 8 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. C’est la récolte de blé qui a le plus souffert des conditions estivales sèches avec une baisse de 9 % par rapport à 2017 à 129 Mt, son niveau le plus bas depuis six ans. Les récoltes ont été particulièrement affectées en Allemagne (-18 %) et en Pologne (-14 %), en Lettonie (-33 %) et en Lituanie (-29 %).
La récolte de blé dur a, pour sa part, atteint 8,6 Mt, soit 8 % de moins que l’année dernière.
La France et la Grèce ont connu des baisses significatives (respectivement -14 % et -40 %) tandis que l’Italie et l’Espagne ont vu leur production augmenter de 2,2 % et 1,6 % pour atteindre 4,3 et 1,2 Mt.
La production d’orge a également souffert de la sécheresse, mais moins que celle de blé. Avec 57 Mt, la baisse n’est que de 4 % par rapport à l’année dernière.
Enfin, la récolte de maïs grain devrait être en baisse (-6 %) par rapport à l’année dernière, à 62,1 Mt, principalement en raison de la baisse prévue en France et en Roumanie, les deux principaux pays producteurs.
Conséquence de ce recul global de la production européenne, les prix des céréales de l’UE ont culminé en août, atteignant des niveaux plus élevés que l’année dernière, avec par exemple 50 EUR par tonne pour le blé et 60 EUR par tonne pour l’orge.
Et pour la troisième année consécutive, les exportations ont chuté atteignant leur niveau le plus bas depuis cinq ans, soit 34 Mt (-15 % pour le blé tendre) alors que les importations ont dépassé de 33 % la moyenne des cinq dernières années.
Oléagineux : en baisse aussi
La production communautaire d’oléagineux devrait elle aussi diminuer à 32,2 Mt, soit 7,7 % de moins que l’année précédente et 1,8 % de moins que la moyenne des cinq dernières années. Cette baisse est principalement due à une baisse de la production de colza (-10,2 %) et dans une moindre mesure de tournesol (-6,3 %), tandis que la production de soja devrait augmenter (+6,7 %). La superficie consacrée aux oléagineux a augmenté (+3 % par rapport à la moyenne), mais les rendements devraient être inférieurs de 5 % à la moyenne. La plupart des pays producteurs ont été touchés par la chaleur, en particulier l’Allemagne (-14 %), la France (-11 %) et la Pologne (-18 %).»
La production de sucre de l’UE devrait, elle aussi, être inférieure aux niveaux records de l’année dernière, à 19,2 Mt pour 2018-2019 (-9 %) contre 21,1 t pour 2017-2018. Toutefois, d’importants excédents mondiaux de sucre (6,7 Mt), maintiennent les prix à un bas niveau.
«Et les experts de la Commission estiment que « es prix historiquement bas du sucre dans l’UE en 2017-2018 auront probablement un impact sur la production en 2019-2020. Nous avons déjà vu les premiers signes d’une réduction prévue de la superficie consacrée à la betterave sucrière. Par exemple, Royal Cosun (Pays-Bas) a annoncé son intention de réduire la récolte de 10 à 15 %. Au Royaume-Uni, British Sugar a annoncé qu’il n’offrirait que des contrats annuels à partir de 2019-2020».