Moissons
La récolte 2009 s'annonce particulièrement satisfaisante dans l'Yonne.
Après une première semaine de moisson estivale, le ciel alterne entre soleil et averses forçant les hommes et les machines à attendre que les taux d'humidité des cultures redescendent aux normes.
Malgré cette météo capricieuse, la récolte de l'orge d'hiver est terminée et le premier retour des enquêtes établit une moyenne de 69q/ha (sur 64 parcelles représentant 331ha), soit 4q/ha de plus que l'année dernière. Les disparités sont réduites par rapport à 2008. Ainsi on trouve les meilleurs rendements dans le Pays d'Othe avec 74q/ha et à contrario les plus faibles sont enregistrés en Champagne humide et sur les Plateaux avec 64.5q/ha.
Si la quantité est au rendez-vous, il en est de même pour la qualité avec des calibrages et des taux de protéines très bons : entre 80 et 92 de calibrage et 11 de protéine. En revanche, les prix d'achats proposés aux agriculteurs plafonnent à un niveau très bas (inférieur à 100€/T). Les stocks de l'année passée sont encore présents dans les fermes et les silos.
La moyenne est plutôt prometteuse pour les colza. Toutes les parcelles ne sont pas encore récoltées. Il reste des variétés plus tardives qui peinent à mûrir faute de soleil et de chaleur durables sur les deux dernières semaines. Là encore, les premiers rendements sont plus que satisfaisants avec du « jamais vu » d'après certains agriculteurs. La floraison s'est déroulée dans des conditions optimales aussi bien au niveau climatique qu'en durée effective et l'expression de la maladie est restée très discrète dans les parcelles.
Concernant les blés, il est encore trop tôt pour avoir une idée du rendement moyen. Ceci étant, le cycle de la culture s'est déroulé sans accros nous permettant d'espérer une récolte fructueuse. L'absence d'humidité au printemps a ralenti la progression de la maladie (septoriose) sur les feuilles ne pénalisant donc pas l'alimentation de la plante. La floraison a été propice à la production de grains malgrè l'attaque très hétérogène des cécidomyies. Et pour finir, les maladies de fin de cycle (fusariose et rouille brune) sont restées discrètes.
Il faut désormais compter sur une météo plus clémente pour les prochaines semaines permettant ainsi de terminer la récolte des colza et de réaliser celle des blés qui arrivent désormais à maturité. La persistance des épisodes pluvieux et venteux pourrait à terme provoquer une dégradation de la qualité des blés et entraîner l'égrenage des colza encore sur pieds.
Si la quantité est au rendez-vous, il en est de même pour la qualité avec des calibrages et des taux de protéines très bons : entre 80 et 92 de calibrage et 11 de protéine. En revanche, les prix d'achats proposés aux agriculteurs plafonnent à un niveau très bas (inférieur à 100€/T). Les stocks de l'année passée sont encore présents dans les fermes et les silos.
La moyenne est plutôt prometteuse pour les colza. Toutes les parcelles ne sont pas encore récoltées. Il reste des variétés plus tardives qui peinent à mûrir faute de soleil et de chaleur durables sur les deux dernières semaines. Là encore, les premiers rendements sont plus que satisfaisants avec du « jamais vu » d'après certains agriculteurs. La floraison s'est déroulée dans des conditions optimales aussi bien au niveau climatique qu'en durée effective et l'expression de la maladie est restée très discrète dans les parcelles.
Concernant les blés, il est encore trop tôt pour avoir une idée du rendement moyen. Ceci étant, le cycle de la culture s'est déroulé sans accros nous permettant d'espérer une récolte fructueuse. L'absence d'humidité au printemps a ralenti la progression de la maladie (septoriose) sur les feuilles ne pénalisant donc pas l'alimentation de la plante. La floraison a été propice à la production de grains malgrè l'attaque très hétérogène des cécidomyies. Et pour finir, les maladies de fin de cycle (fusariose et rouille brune) sont restées discrètes.
Il faut désormais compter sur une météo plus clémente pour les prochaines semaines permettant ainsi de terminer la récolte des colza et de réaliser celle des blés qui arrivent désormais à maturité. La persistance des épisodes pluvieux et venteux pourrait à terme provoquer une dégradation de la qualité des blés et entraîner l'égrenage des colza encore sur pieds.