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Liernais

La MFR sort le grand jeu

Nouvelle équipe, nouveaux partenariats, nouvelles stratégies : la MFR ne lésine pas sur les moyens pour retrouver du dynamisme.
Par Aurélien Genest
La MFR sort le grand jeu
Alain Banon présente les travaux dont le coût s’élève à 400 000 euros.
La MFR de Liernais dépasse difficilement la quarantaine d’élèves depuis 2009. Le nombre actuel de 48 est encore loin du compte. «Nous ne sommes qu’à 50% de ce que nous voudrions avoir. Pour un fonctionnement correct, il nous en faut 80» annonce le nouveau directeur Alain Banon. L’équipe pédagogique et le conseil d’administration, constitué d’actuels et anciens parents d’élèves, ont décidé de tout mettre en œuvre pour redonner du dynamisme à l’établissement. Cette volonté est tout d’abord visible : d’importants travaux de réfection des locaux viennent de débuter et devraient se terminer fin mars. Salles de cours, cuisine aux normes, salle de restauration et accueil seront flambant neufs. La MFR proposera même du locatif les week-ends et pendant les vacances scolaires. Le montant de ces travaux s’élève à 400 000 euros, dont 250 000 sont subventionnés par le Conseil régional. Le reste est autofinancé par la MFR, bien aidée par la vente de l’un de ses autres bâtiments à la communauté de communes. Pour la partie scolaire, la MFR souhaite ouvrir une classe de Première «productions animales» à la rentrée 2015. «Nous souhaitons également donner un second souffle à notre bac agro-équipement qui manque de candidats. Nous envisageons un partenariat avec les MFR de Quetigny et de Fauverney, qui sont plus proches d’un bassin de grandes cultures que nous» commente Alain Banon. D’un point de vue logistique, des navettes ont été mises en place pour aller chercher les élèves à leur domicile. L’établissement se veut plus que jamais ouvert aux territoires  : «nous engageons une stratégie basée sur une culture de réseaux. Nos jeunes participent très régulièrement à des évènements extérieurs, en lien avec le monde professionnel» poursuit le directeur, qui tient à vanter les atouts d’une maison familiale rurale  : «le travail manuel et l’aspect professionnel priment. Tous nos élèves, même les 4èmes, sont 24 semaines en stage chaque année. Ils sont opérationnels à la sortie de l’établissement, 80% d’entre eux trouvent du travail dans une période de six mois».