Après l’adoption définitive le 29 juin par les sénateurs, de la proposition de loi du député André Chassaigne (PCF, Puy-de-Dôme), la FNSEA et JA se félicitent, dans un communiqué, de «cette victoire importante. Il était en effet profondément injuste qu’un agriculteur touche un minimum basé sur 75 % du Smic alors qu’un salarié bénéficie d’une retraite minimum calculée sur 85 % du Smic ». Cependant la FNSEA s’inquiète que «le texte voté au Parlement ne prévoit (…) pas de financement» et veillera à ce que la solidarité nationale «finance cette revalorisation conformément aux engagements du gouvernement». Elle rappelle à ce dernier la revalorisation des retraites de 2016 (75 % du Smic) «qui avait été, au final, en partie supportée par les actifs agricoles». La FNSEA regrette que cette réforme se limite aux «seules carrières complètes des chefs d’exploitation», que les conjointes et les aides familiaux soient mis de côté et que les polypensionnés soient exclus. «Nos organisations ne pourront se réjouir que lorsque ces injustices seront résolues», conclut le communiqué.