Rendez-vous
La fête des moissons est de retour
La fête des moissons et des récoltes portée par l’association #agri demain fait son retour dans le département. Cette année une dizaine d’exploitations vont ouvrir leurs portes à partir du 29 juin. Tour d’horizon des enjeux et des dates clefs de l’évènement.

Plus de 800 personnes. C’est le nombre de visiteurs enregistrés l’année dernière. Cet événement estival porté par le réseau #agridemain est l’un des moments importants pour les exploitants agricoles du département. Il permet d’expliquer les spécificités mais aussi les contraintes de leur métier au travers d’un apéro, d’une balade dans les parcelles ou d’un simple échange sous les bâtiments. Cet été plus de 30 agriculteurs répartis en 14 exploitations participent à l’évènement.
Dans la Nièvre, ces journées sont mises en musique par la FDSEA et les JA. Venez découvrir ou redécouvrir les paysages et la grande variété des productions locales : vins AOP, blé orge ou encore élevage de taureaux reproducteurs. Ces fermes familiales qui nous nourrissent, participent à la préservation de l’environnement, produisent de l’énergie, contribuent à l’emploi direct et indirect.
Le mot du président Stéphane Aurousseau
- En 2018, six exploitations avaient ouvert leurs portes, cette année une dizaine est annoncée, comment expliquer l’engouement des agriculteurs ?
« Je pense que les agriculteurs ont désormais compris que la communication fait partie intégrante de leur métier que d’expliquer les pratiques. Avant ce n’était pas le cas car nous avions un membre de la famille qui était du métier ce qui permettait de faire le lien avec la société. Aujourd’hui, les citoyens n’ont plus de liens et son coupé avec le monde agricole et ils n’ont plus la possibilité de rentrer dans une cour de ferme mais ils ont pourtant un avis. Ils sont également de plus en plus influencés par des médias, des ONG qui sont militantes. Et face à ce phénomène, il faut expliquer nos pratiques, car des pratiques qui ne sont pas comprises sont de fait menacées ».
- Quels sont les enjeux pour ces fêtes des moissons ?
« Agridemain, c’est un moment qui se veut convivial et détendu mais surtout un moment de transparence avec le public. Nous faisons preuve dans ces rendez-vous de loyauté où le visiteur peut poser toutes les questions qu’il souhaite. #Agridemain ce n’est pas uniquement la fête des moissons. Agridemain c’est une opération de communication qui peut s’organiser à tout moment grâce à nos ambassadeurs. Ces derniers sont mis à contribution notamment au salon de l’agriculture à Paris. Et puis c’est aussi une présence forte sur les réseaux sociaux car c’est désormais un outil indispensable. D’ailleurs, vous pouvez à tout moment devenir l’ambassadeur de l’agriculteur. Il faut pour cela appeler Lucie Lecointe, animatrice à la FDSEA qui se chargera de vous mettre en relation avec l’association Agridemain qui compte à ce jour 380 personnes pour un objectif à l’horizon 2021 à 1 000 personnes ».
- Quelles sont les retombées attendues ?
« Agridemain a une très bonne complémentarité avec les réseaux sociaux. Si un rendez-vous physique attire environ 150 personnes et que ce dernier génère une dizaine de messages sur Twitter, Facebook ou Instagram alors on peut estimer que plus de 20 000 personnes ont vu l’évènement, ce qui est significatif. Si 10 % des agriculteurs étaient présents sur les réseaux sociaux pour expliquer son métier, alors nous pourrions être la catégorie socioprofessionnelle la plus influente ».
Dans la Nièvre, ces journées sont mises en musique par la FDSEA et les JA. Venez découvrir ou redécouvrir les paysages et la grande variété des productions locales : vins AOP, blé orge ou encore élevage de taureaux reproducteurs. Ces fermes familiales qui nous nourrissent, participent à la préservation de l’environnement, produisent de l’énergie, contribuent à l’emploi direct et indirect.
Le mot du président Stéphane Aurousseau
- En 2018, six exploitations avaient ouvert leurs portes, cette année une dizaine est annoncée, comment expliquer l’engouement des agriculteurs ?
« Je pense que les agriculteurs ont désormais compris que la communication fait partie intégrante de leur métier que d’expliquer les pratiques. Avant ce n’était pas le cas car nous avions un membre de la famille qui était du métier ce qui permettait de faire le lien avec la société. Aujourd’hui, les citoyens n’ont plus de liens et son coupé avec le monde agricole et ils n’ont plus la possibilité de rentrer dans une cour de ferme mais ils ont pourtant un avis. Ils sont également de plus en plus influencés par des médias, des ONG qui sont militantes. Et face à ce phénomène, il faut expliquer nos pratiques, car des pratiques qui ne sont pas comprises sont de fait menacées ».
- Quels sont les enjeux pour ces fêtes des moissons ?
« Agridemain, c’est un moment qui se veut convivial et détendu mais surtout un moment de transparence avec le public. Nous faisons preuve dans ces rendez-vous de loyauté où le visiteur peut poser toutes les questions qu’il souhaite. #Agridemain ce n’est pas uniquement la fête des moissons. Agridemain c’est une opération de communication qui peut s’organiser à tout moment grâce à nos ambassadeurs. Ces derniers sont mis à contribution notamment au salon de l’agriculture à Paris. Et puis c’est aussi une présence forte sur les réseaux sociaux car c’est désormais un outil indispensable. D’ailleurs, vous pouvez à tout moment devenir l’ambassadeur de l’agriculteur. Il faut pour cela appeler Lucie Lecointe, animatrice à la FDSEA qui se chargera de vous mettre en relation avec l’association Agridemain qui compte à ce jour 380 personnes pour un objectif à l’horizon 2021 à 1 000 personnes ».
- Quelles sont les retombées attendues ?
« Agridemain a une très bonne complémentarité avec les réseaux sociaux. Si un rendez-vous physique attire environ 150 personnes et que ce dernier génère une dizaine de messages sur Twitter, Facebook ou Instagram alors on peut estimer que plus de 20 000 personnes ont vu l’évènement, ce qui est significatif. Si 10 % des agriculteurs étaient présents sur les réseaux sociaux pour expliquer son métier, alors nous pourrions être la catégorie socioprofessionnelle la plus influente ».