économie
La Ferme Yonne en chiffres
Le document édité par le CER France Yonne retrace les résultats et leur évolution pour les principaux systèmes de production présents dans le département.

Véritable analyse économique de l’agriculture icaunaise, [I]«Fermoscopie 2013 »[i], édité par le CER France Yonne est paru. S’il met en évidence la bonne tenue des résultats des exploitations de grandes cultures pour l’exercice 2012, il met aussi en exergue les difficultés perceptibles dans certains secteurs d’élevage
[INTER]Grandes Cultures (Groupe Plateaux)[inter]
L’exploitation moyenne du groupe a une SAU de 197 ha et emploie 1,51 unités de Main d’œuvre, dont 0,26 sala-riés. Si l’année 2012 enregistre des résultats les plus élevés de la décennie, on constate une forte disparité au ni-veau de l’EBE/UTAF, avec un écart de 136 400 € entre le quart supérieur et le quart inférieur.
Sur la ferme moyenne des plateaux, le rendement en blé gagne 7 q/ha et celui de l’orge de printemps 15 q/ha. Les rendements des autres productions sont stables voire en baisse. Dans le même temps, les prix de vente moyens progressent : + 26 €/t pour le blé et + 35 €/t pour le colza. Charges opérationnelles en hausse de 33 €/ha, dont 26 €/ha pour les engrais. La marge brute moyenne s’améliore de 76 €/ha à 684 €/ha. Les charges de structure sont stables à 687 €/ha. Au final, le revenu agricole moyen gagne 60 €/ha à 358 €/ha et l’EBE progresse de 68 €/ha à 600 €/ha.
[INTER]Grandes Cultures (Groupe Nord)[inter]
L’exploitation moyenne du groupe a une SAU de 167 ha et emploie 1,42 unités de main d’œuvre, dont 0,21 salariés.
Amélioration des rendements et prix de vente à nouveau à la hausse mais résultats hétérogènes, avec un écart de 125 000 € entre les quarts supérieur et inférieur. Le rendement du blé gagne 8 q/ha, celui de l’orge 10 q/ha, le colza est stable.
Prix de vente du blé en hausse (+ 30 €/t) ainsi que du colza (+ 45 €/t). Les charges opéra-tionnelles augmentent de 72 €/ha, dont 51 €/ha sur les engrais. Néanmoins, la marge brute moyenne s’améliore de 172 €/ha à 960 €/ha. Au final, le revenu agricole moyen gagne 114 €/ha à 540 €/ha et l’EBE progresse de 116 €/ha à 795 €/ha
[INTER]Viticulture (Chablisien)[inter]
L’échantillon se compose de 131 domaines viticoles, répartis en 2 groupes : vrac et bouteilles, soit une surface totale de 1600 ha.
Le prix de revient du groupe bouteille poursuit sa hausse, contrairement au groupe vrac en baisse pour la seconde année consécutive. Prix de revient d’un hl de moût pour un viticulteur commercialisant en vrac :
250 €, contre 374 € pour le groupe bouteilles. Les charges engagées pour la mise en bouteille et les frais de commercialisation repré-sentant 276 .€/hl, soit 2,07 € par bouteille vendue.
Rendements globalement en hausse (+ 2€/hl). La progression du CA est supérieure à celle des charges, ce qui permet une progression de l’EBE dégagé par ha, qui passe de 12 700 €/ha à 15 200 €/ha pour le groupe bouteilles. Pour le groupe vrac, la progression est de 1400 €/ha, avec un EBE se situant à 10 600 €/ha
[INTER]Viticulture (Auxerrois)[inter]
Echantillon composé de 35 domaines, pour une surface de production de plus de 525 ha. Après plusieurs années de hausse, le coût de production pour le groupe bouteille recule sensiblement et pour le roupe mixte (vrac et moins de 50 % bouteilles), la hausse du coût de production s’accélère. Les volumes récoltés en 2011 sont en hausse pour les deux groupes. Le rendement moyen toutes exploitations confondues est de 62 hl/ha (+ 6 hl). En revanche, on constate un recul des prix de vente, qui se traduit par un EBE à la baisse, passant de 11 000 €/ha à 9 500 €/ha pour le groupe bouteilles. Pour le groupe mixte, la baisse est de 2000 €/ha, avec un EBE à 6000 €/ha.
[INTER]Bovins lait (Moins de 350 000 litres)[inter]
L’exploitation moyenne du groupe a une SAU de 124 ha, dont 61 de surface fourragère. Elle produit 241 000 l de lait avec 41 vaches et emploie 1,88 unités de main d’œuvre, dont 0,46 salariés
Le produit but de l’élevage progresse de 17 % et s’établit à 430 €/1000 l, avec un prix moyen du lait inférieur de 5 €/1000 l par rapport à l’année précédente.
Au final, la marge brute est de 267 €/1000 l (contre 254 € l’année précédente). L’EBE moyen est en hausse de + 5 % à 58 100 €.
L’EBE/UTAF (rentabilité dégagée par unité de main d’œuvre familiale), progresse légèrement en 2012, avec une moyenne de 44 000 €/UTAF.
[INTER]Bovins lait (Plus de 350 000 litres)[inter]
La SAU moyenne du groupe est de 185 ha, dont 83 ha de surface fourragère. Elle produit 604 000 l de lait avec 73 vaches et emploie 2,54 unités de main d’œuvre, dont 0,3 salariés.
Pour les exploitations plus spécialisées en lait, le produit de l’élevage est passé de 375 €/1000 l à 361 €/1000 l, avec une baisse du prix du lait (- 20 €/1000 l). La hausse du coût alimentaire entraînant une baisse de la marge de l’atelier lait de 9 %, pour s’établir à 221 €/1000 l. Malgré une conjoncture favorable en céréales, la rentabilité
est en baisse sur l’exercice, l’EBE passant de 164 000 € à 143 000 € (- 13%).
[INTER]Bovins viande (Polyculture - Viande)[inter]
SAU moyenne de 190 ha, dont 97 de surface fourragère. Les vêlages sont au nombre de 68 et le cheptel repré-sente 114 UGB. L’exploitation moyenne emploie 1,84 unités de main d’œuvre, dont 0,42 salariés.
La bonne conjoncture céréalière et la consolidation des prix de la viande entraînent une hausse des produits de 32 000 €/UTAF pour les exploitations mixtes. Le prix de revient viande reste à un niveau élevé à 343 €/100 kg vif. La valeur ajoutée (primes comprises) se situe à 93 000 € mais l’écart entre les exploitations les plus et les moins performantes reste important : 200 €/ha.
[INTER]Bovins viande (Viande spécialisée)[inter]
SAU moyenne de 161 ha, dont 140 ha de surface fourragère. Les vêlages sont au nombre de 97 et le cheptel re-présente 161 UGB. L’exploitation moyenne emploie 1,82 unités de main d’œuvre dont 0,20 salariés.
L’année 2012 a été marquée par une consolidation des prix de la viande bovine, entraînant une hausse des pro-duits d’environ 20 000 € en moyenne, mais les charges continuent leur progression. Le prix de revient viande reste à un niveau élevé de 346 €/100 kg vif.
La valeur ajoutée (primes comprises) se situe à 71 000 €, avec des écarts entre exploitations de 250 €/ha.
[INTER]Volailles[inter]
Les performances globales sont en baisse pour les élevages Duc: la marge nette enregistrant une baisse de 3,16 €/m2 (à 7,29 €/m2). Elle est comparable à la marge nette des années 2009 et 2010 mais en dessous de la moyenne 6 ans qui se situe à 8,95 e/m2. Les charges opérationnelles sont en hausse de 1,22 €/m2 par rapport à 2011. Quand aux élevages en label Rouge, la rémunération est en baisse, passant ainsi de 3,75 €/poulet à 3,55 € pour l’année 2012.
[INTER]Porcs[inter]
L’échantillon se compose de 16 exploitations ayant un atelier naisseur engraisseur associé à de grandes cultures. Dans l’Yonne, la marge nette des ateliers naisseurs engraisseurs est positive à 363 €/truie. Le prix de vente moyen s’élève à 1,57 €/kg en 2012. Quant au prix de revient, il s’(établit à 1,35 €/kg.
[INTER]Agriculture biologique[inter]
En grandes cultures, l’EBE/UTAF, soit la rentabilité dégagée par unité de main d’œuvre familiale, atteint en 2012 un niveau inédit (102 000 €/UTAF), faisant de cette année la meilleure depuis que cet observatoire existe. Au niveau des exploitations de polyculture élevage, les résultats sont moins bons, la conjoncture du secteur n’épargnant pas les producteurs bio. L’EBE/UTAF est en moyenne de 45 500 € en 2012.
[INTER]Grandes Cultures (Groupe Plateaux)[inter]
L’exploitation moyenne du groupe a une SAU de 197 ha et emploie 1,51 unités de Main d’œuvre, dont 0,26 sala-riés. Si l’année 2012 enregistre des résultats les plus élevés de la décennie, on constate une forte disparité au ni-veau de l’EBE/UTAF, avec un écart de 136 400 € entre le quart supérieur et le quart inférieur.
Sur la ferme moyenne des plateaux, le rendement en blé gagne 7 q/ha et celui de l’orge de printemps 15 q/ha. Les rendements des autres productions sont stables voire en baisse. Dans le même temps, les prix de vente moyens progressent : + 26 €/t pour le blé et + 35 €/t pour le colza. Charges opérationnelles en hausse de 33 €/ha, dont 26 €/ha pour les engrais. La marge brute moyenne s’améliore de 76 €/ha à 684 €/ha. Les charges de structure sont stables à 687 €/ha. Au final, le revenu agricole moyen gagne 60 €/ha à 358 €/ha et l’EBE progresse de 68 €/ha à 600 €/ha.
[INTER]Grandes Cultures (Groupe Nord)[inter]
L’exploitation moyenne du groupe a une SAU de 167 ha et emploie 1,42 unités de main d’œuvre, dont 0,21 salariés.
Amélioration des rendements et prix de vente à nouveau à la hausse mais résultats hétérogènes, avec un écart de 125 000 € entre les quarts supérieur et inférieur. Le rendement du blé gagne 8 q/ha, celui de l’orge 10 q/ha, le colza est stable.
Prix de vente du blé en hausse (+ 30 €/t) ainsi que du colza (+ 45 €/t). Les charges opéra-tionnelles augmentent de 72 €/ha, dont 51 €/ha sur les engrais. Néanmoins, la marge brute moyenne s’améliore de 172 €/ha à 960 €/ha. Au final, le revenu agricole moyen gagne 114 €/ha à 540 €/ha et l’EBE progresse de 116 €/ha à 795 €/ha
[INTER]Viticulture (Chablisien)[inter]
L’échantillon se compose de 131 domaines viticoles, répartis en 2 groupes : vrac et bouteilles, soit une surface totale de 1600 ha.
Le prix de revient du groupe bouteille poursuit sa hausse, contrairement au groupe vrac en baisse pour la seconde année consécutive. Prix de revient d’un hl de moût pour un viticulteur commercialisant en vrac :
250 €, contre 374 € pour le groupe bouteilles. Les charges engagées pour la mise en bouteille et les frais de commercialisation repré-sentant 276 .€/hl, soit 2,07 € par bouteille vendue.
Rendements globalement en hausse (+ 2€/hl). La progression du CA est supérieure à celle des charges, ce qui permet une progression de l’EBE dégagé par ha, qui passe de 12 700 €/ha à 15 200 €/ha pour le groupe bouteilles. Pour le groupe vrac, la progression est de 1400 €/ha, avec un EBE se situant à 10 600 €/ha
[INTER]Viticulture (Auxerrois)[inter]
Echantillon composé de 35 domaines, pour une surface de production de plus de 525 ha. Après plusieurs années de hausse, le coût de production pour le groupe bouteille recule sensiblement et pour le roupe mixte (vrac et moins de 50 % bouteilles), la hausse du coût de production s’accélère. Les volumes récoltés en 2011 sont en hausse pour les deux groupes. Le rendement moyen toutes exploitations confondues est de 62 hl/ha (+ 6 hl). En revanche, on constate un recul des prix de vente, qui se traduit par un EBE à la baisse, passant de 11 000 €/ha à 9 500 €/ha pour le groupe bouteilles. Pour le groupe mixte, la baisse est de 2000 €/ha, avec un EBE à 6000 €/ha.
[INTER]Bovins lait (Moins de 350 000 litres)[inter]
L’exploitation moyenne du groupe a une SAU de 124 ha, dont 61 de surface fourragère. Elle produit 241 000 l de lait avec 41 vaches et emploie 1,88 unités de main d’œuvre, dont 0,46 salariés
Le produit but de l’élevage progresse de 17 % et s’établit à 430 €/1000 l, avec un prix moyen du lait inférieur de 5 €/1000 l par rapport à l’année précédente.
Au final, la marge brute est de 267 €/1000 l (contre 254 € l’année précédente). L’EBE moyen est en hausse de + 5 % à 58 100 €.
L’EBE/UTAF (rentabilité dégagée par unité de main d’œuvre familiale), progresse légèrement en 2012, avec une moyenne de 44 000 €/UTAF.
[INTER]Bovins lait (Plus de 350 000 litres)[inter]
La SAU moyenne du groupe est de 185 ha, dont 83 ha de surface fourragère. Elle produit 604 000 l de lait avec 73 vaches et emploie 2,54 unités de main d’œuvre, dont 0,3 salariés.
Pour les exploitations plus spécialisées en lait, le produit de l’élevage est passé de 375 €/1000 l à 361 €/1000 l, avec une baisse du prix du lait (- 20 €/1000 l). La hausse du coût alimentaire entraînant une baisse de la marge de l’atelier lait de 9 %, pour s’établir à 221 €/1000 l. Malgré une conjoncture favorable en céréales, la rentabilité
est en baisse sur l’exercice, l’EBE passant de 164 000 € à 143 000 € (- 13%).
[INTER]Bovins viande (Polyculture - Viande)[inter]
SAU moyenne de 190 ha, dont 97 de surface fourragère. Les vêlages sont au nombre de 68 et le cheptel repré-sente 114 UGB. L’exploitation moyenne emploie 1,84 unités de main d’œuvre, dont 0,42 salariés.
La bonne conjoncture céréalière et la consolidation des prix de la viande entraînent une hausse des produits de 32 000 €/UTAF pour les exploitations mixtes. Le prix de revient viande reste à un niveau élevé à 343 €/100 kg vif. La valeur ajoutée (primes comprises) se situe à 93 000 € mais l’écart entre les exploitations les plus et les moins performantes reste important : 200 €/ha.
[INTER]Bovins viande (Viande spécialisée)[inter]
SAU moyenne de 161 ha, dont 140 ha de surface fourragère. Les vêlages sont au nombre de 97 et le cheptel re-présente 161 UGB. L’exploitation moyenne emploie 1,82 unités de main d’œuvre dont 0,20 salariés.
L’année 2012 a été marquée par une consolidation des prix de la viande bovine, entraînant une hausse des pro-duits d’environ 20 000 € en moyenne, mais les charges continuent leur progression. Le prix de revient viande reste à un niveau élevé de 346 €/100 kg vif.
La valeur ajoutée (primes comprises) se situe à 71 000 €, avec des écarts entre exploitations de 250 €/ha.
[INTER]Volailles[inter]
Les performances globales sont en baisse pour les élevages Duc: la marge nette enregistrant une baisse de 3,16 €/m2 (à 7,29 €/m2). Elle est comparable à la marge nette des années 2009 et 2010 mais en dessous de la moyenne 6 ans qui se situe à 8,95 e/m2. Les charges opérationnelles sont en hausse de 1,22 €/m2 par rapport à 2011. Quand aux élevages en label Rouge, la rémunération est en baisse, passant ainsi de 3,75 €/poulet à 3,55 € pour l’année 2012.
[INTER]Porcs[inter]
L’échantillon se compose de 16 exploitations ayant un atelier naisseur engraisseur associé à de grandes cultures. Dans l’Yonne, la marge nette des ateliers naisseurs engraisseurs est positive à 363 €/truie. Le prix de vente moyen s’élève à 1,57 €/kg en 2012. Quant au prix de revient, il s’(établit à 1,35 €/kg.
[INTER]Agriculture biologique[inter]
En grandes cultures, l’EBE/UTAF, soit la rentabilité dégagée par unité de main d’œuvre familiale, atteint en 2012 un niveau inédit (102 000 €/UTAF), faisant de cette année la meilleure depuis que cet observatoire existe. Au niveau des exploitations de polyculture élevage, les résultats sont moins bons, la conjoncture du secteur n’épargnant pas les producteurs bio. L’EBE/UTAF est en moyenne de 45 500 € en 2012.