Suite aux annonces de François Hollande
La FDSEA réagit la zone intermédiaire à nouveau oubliée par cette réforme !
[G]Fabrice Faivre (président) :[g] [I]«C'est un coup rude porté à notre agriculture, notamment aux grandes cultures. Ce sont elles qui sont le plus impactées dans cette affaire. Ces annonces ne sont bonnes ni pour notre département, ni pour la région dans son ensemble. Les zones intermédiaires ont été totalement oubliées par Hollande et Le Foll. Nous avions pourtant alerté l'ensemble des élus et des parlementaires depuis un certain nombre de mois, notamment sur la notion de soutien plancher. Au final, la Côte d'Or devrait encore perdre entre 7 et 10 millions d'euros... La coupe est vraiment pleine. La sur-prime des 52 premiers hectares aura des conséquences importantes dans notre département. Si les grandes cultures sont les grandes perdantes de cette nouvelle Pac, ce n'est guère mieux pour les éleveurs. Ils n'ont été que partiellement entendus. Au-delà des soutiens, nous demandions de pouvoir retourner 10% des prairies pour avoir plus d'autonomie fourragère et alimentaire. Il n'y a visiblement rien là-dessus. Il y a bien des transferts prévus au bénéfice de l'élevage, mais j'ai bien peur que ce transfert ne soit totalement dilué dans une baisse des prix à la production. Les prix des vaches de reforme et des jeunes bovins sont déjà en baisse aujourd'hui... Je crains que nous ne descendions rapidement en dessous des 4 €/kg pour les vaches de réforme. En parlant de réforme, celle-ci ne va pas résoudre les problématiques de l'élevage dans nos zones. Une éventuelle aide aux exploitations laitières est annoncée, mais sous quelle forme ? Rien n'est calé aujourd'hui et j'attends de voir. La bonne nouvelle serait que les éleveurs laitiers en zones défavorisées puissent rentrer dans le dispositif de l'ICHN»[i].
[G]Mauricette Besançon (vice-présidente):[g] [I]«Cette moyenne nationale de 52 hectares retenue par la France n'a pas de sens. La surdotation des 52 premiers hectares pénalisent lourdement les exploitations de Zone intermédiaire qui se caractérisent par un faible potentiel, de faibles soutiens et donc une surface moyenne plus importante. L'impact d'une telle mesure peut s'avérer dramatique. Et de surcroît, seuls les actifs au sein des Gaec seront reconnus, quelle distorsion de traitement.... Bravo pour la reconnaissance de l'emploi et de tous les actifs... La solution remède proposée par le Président de la République, c'est le passage en Gaec pour tous les associés de sociétés. Curieuse proposition qui me laisse dubitative ! A voir si dans les faits la transparence sera vraiment reconnue à ces nouveaux Gaec tout au long de la période. Et puis, tous les exploitants ne veulent pas ou ne peuvent pas passer en Gaec, certains ont besoin d'associés non exploitants ! Que tous les chefs d'exploitation ne soient pas reconnus, c'est inacceptable !»[i].
[G]Mauricette Besançon (vice-présidente):[g] [I]«Cette moyenne nationale de 52 hectares retenue par la France n'a pas de sens. La surdotation des 52 premiers hectares pénalisent lourdement les exploitations de Zone intermédiaire qui se caractérisent par un faible potentiel, de faibles soutiens et donc une surface moyenne plus importante. L'impact d'une telle mesure peut s'avérer dramatique. Et de surcroît, seuls les actifs au sein des Gaec seront reconnus, quelle distorsion de traitement.... Bravo pour la reconnaissance de l'emploi et de tous les actifs... La solution remède proposée par le Président de la République, c'est le passage en Gaec pour tous les associés de sociétés. Curieuse proposition qui me laisse dubitative ! A voir si dans les faits la transparence sera vraiment reconnue à ces nouveaux Gaec tout au long de la période. Et puis, tous les exploitants ne veulent pas ou ne peuvent pas passer en Gaec, certains ont besoin d'associés non exploitants ! Que tous les chefs d'exploitation ne soient pas reconnus, c'est inacceptable !»[i].
