Témoignage
La FDSEA fera des observations « Loup » !
Deux salariés de la FDSEA viennent de rejoindre le groupe des correspondants observateurs du réseau Loup-Lynx de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage. Le directeur de la FD nous précise les enjeux.
« Nous avons formé deux agents afin de pouvoir soutenir les éleveurs du département. La FDSEA s’inscrit dans un objectif de défense syndicale. Le manque d’information dans le département sème le doute sur la présence d’un ou plusieurs loups. Face à ces doutes, l’administration retarde les décisions. En renforçant le nombre des observateurs, nous permettons à la Préfecture d’avoir plus de données, de témoignages. C’est la multiplication des observations qui permettront de choisir les protections adaptées aux troupeaux.
Intégrer ce réseau, c’est aussi se mettre en mesure de travailler sur l’ensemble des possibilités d’actions. L’Yonne est un territoire de morcellement et où les prés sont très petits. Nos parcellaires et modes d’élevage sont inadaptés aux solutions travaillées dans les Alpes où l’on regroupe les troupeaux pour la nuit en bergerie ou en enclos de plusieurs milliers d’animaux. La FDSEA estime que la cohabitation entre les prédateurs et l’élevage dans l’Yonne sera difficilement surmontable.
Les cadavres de proies sauvages sont plus fréquents que ceux des proies domestiques, un chevreuil mort est un indice de choix pour confirmer la présence d’un loup. Une trace, une crotte permettent de lever un doute. Nous demandons aux promeneurs et agriculteurs de nous signaler ce genre d’indices.
La FDSEA recueille l’ensemble des témoignages depuis les attaques sur proies domestiques ou sauvages aux témoignages de personnes pensant avoir détecté ou vue du loup. Des constats sont réalisés sur places ».
Contact réseau FD-Loup-Lynx : 03 86 49 48 28
Intégrer ce réseau, c’est aussi se mettre en mesure de travailler sur l’ensemble des possibilités d’actions. L’Yonne est un territoire de morcellement et où les prés sont très petits. Nos parcellaires et modes d’élevage sont inadaptés aux solutions travaillées dans les Alpes où l’on regroupe les troupeaux pour la nuit en bergerie ou en enclos de plusieurs milliers d’animaux. La FDSEA estime que la cohabitation entre les prédateurs et l’élevage dans l’Yonne sera difficilement surmontable.
Les cadavres de proies sauvages sont plus fréquents que ceux des proies domestiques, un chevreuil mort est un indice de choix pour confirmer la présence d’un loup. Une trace, une crotte permettent de lever un doute. Nous demandons aux promeneurs et agriculteurs de nous signaler ce genre d’indices.
La FDSEA recueille l’ensemble des témoignages depuis les attaques sur proies domestiques ou sauvages aux témoignages de personnes pensant avoir détecté ou vue du loup. Des constats sont réalisés sur places ».
Contact réseau FD-Loup-Lynx : 03 86 49 48 28
