La fatigue des paradoxes…
Une cinquantaine de tracteurs plus quelques bennes à lisiers : voici le dispositif qui a défilé jeudi 25 septembre à Dijon à l'appel de la FDSEA et des JA 21. Une délégation a pu rencontrer le Préfet de Côte-d'Or et de Région.

L'art du paradoxe, on connaît dans l'agriculture française : les Pouvoirs publics et les instances européennes excellent à conjuguer le grand concours de la vertu environnementale et celui d'une économie libérale dans ce qu'elle a de pire. C'est ainsi qu'on en arrive à poser à sa propre agriculture des contraintes fortes, tout en important dans nos rayons des produits agricoles européens ou extra-européens qui se fichent de ces mêmes contraintes comme d'une guigne. Ajoutez à cela un soutien nécessaire au pays agressé qu'est l'Ukraine et la priorité des Italiens ou des Allemands à trouver des débouchés pour leurs produits industriels en Amérique du Sud, et vous obtenez un cocktail assez explosif de mécontentement et de découragement agricole. « N'importons pas l'agriculture que nous ne voulons pas ! » tel était le slogan qui figurait en lettres rouges sur le tract que les manifestants réunis à Dijon jeudi 25 septembre à l'appel de la FDSEA 21 et des JA 21 distribuaient aux passants qui se donnai...
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