Paroles aux jeunes
La Côte d’Or, terre de Simmental
Dernier retour sur le Sia 2016 avec cinq Côte d’oriens qui ont porté haut les couleurs du département à la Porte de Versailles.

La Simmental Française a été, de très loin, la race bovine de Côte d’Or la mieux représentée au dernier salon de l’agriculture. Les cinq présentateurs du «21», présents sur le grand ring du Sia mardi 1er mars lors du concours de la race laitière, reviennent sur leur expérience.
Killian Ehret (21 ans, Duesme)
Actuellement en BPREA, en apprentissage au Gaec de Toutifaut à Magny-Lambert, Killian présentait Hema, une vache de ses maîtres d’apprentissage Thierry et Marcelline Perraudin. Hema a fini troisième de section : «J’étais déjà venu à trois reprises ici. Là, c’était la première fois que j’étais actif, en présentant un bovin. C’est vraiment une très bonne expérience, les gens nous posent beaucoup de questions et on voit qu’il y a un grand besoin de communiquer autour de nos métiers. Une personne m’a d’ailleurs demandé par où sortait le beurre, ça veut tout dire... L’ambiance est super sur le salon, notamment lors des soirées ! Je compte m’installer sur la ferme familiale en créant un atelier laitier. Malgré les difficultés actuelles dans cette production, je crois en des jours meilleurs !»
Alexis Magnière (21 ans, Chazeuil)
Diplômé d’un BTS Acse, Alexis est salarié agricole à l’EARL Trésillard, à Noiron-sur-Bèze et présentait Gamine, qui a terminé troisième de section et obtenu le prix de la meilleure bouchère avec ses 1038 kg :
«C’est une vache qui appartient à mon père et à mon oncle. Pour moi, il s’agissait de ma quatrième participation consécutive au salon. Le Sia est une façon de se faire entendre, notamment en cette année de crise agricole. Cet évènement permet aussi de promouvoir notre élevage, c’est une fierté. En plus, le salon nous permet de passer de très bons moments avec toute l’équipe Simmental. Mon but dans l’avenir est de m’installer sur l’exploitation familiale».
Laurette Millot (15 ans, Argilly)
En seconde générale au lycée Marey à Beaune, Laurette a présenté Daphnée, une vache de 8 ans de l’exploitation de ses parents travaillant à l’EARL du Meix de Chêne. La fille de Gérard Millot a obtenu un quatrième prix de section avec son bovin : «Pour l’anecdote, elle a produit plus de 225kg de lait au salon pendant cinq jours. C’était la quatrième fois que je venais ici, mais la première en tant que présentatrice. Cette année, le salon a été très animé en raison de la crise que subit le monde agricole. Ces différentes journées nous permettent de rencontrer beaucoup de personnes. Venir à Paris est une fierté pour représenter la race Simmental française et notre élevage. Est-ce que je m’installerai plus tard comme agricultrice ? Pour l’instant, je n’ai pas encore d’idée précise sur mon avenir professionnel !»
Justine Aubry (21 ans, Jours-lès-Baigneux)
Apprentie ingénieure agronome à Vetagro Sup à Clermont-Ferrand et ElvaNovia, Justine présentait Fleur, une vache de l’exploitation familiale qui a obtenu un deuxième prix de section: «J’ai pris l’habitude de venir ici. Malgré un temps de crise agricole, nous avons choisi de présenter nos animaux à Paris, notre présence nous semblait indispensable pour communiquer avec les consommateurs et expliquer un message fort : «Je suis éleveur. Je meurs». Il fallait profiter du relais médiatique pour parler aux Français de cette dure période pour le monde agricole. De plus, il est indispensable de conserver la motivation qui nous habite tous les jours et de retrouver et d’échanger avec ceux qui, comme nous, sont passionnés d’élevage». Justine s’installera t-elle plus tard ? «Ce n’est pas facile de se projeter dans une future installation, surtout compte tenu de la conjoncture actuelle. C’est pourquoi, aujourd’hui, je tiens d’abord à terminer mon école puis travailler plusieurs années pour valoriser ce diplôme et vivre de multiples expériences avant de prendre ou non la décision de m’installer».
Chloé Meresse (22 ans, Lays-sur le-Doubs)
Ouvrière agricole au Gaec des Agrons à Thurey (71), Chloé présentait Folle, une vache appartenant à l’EARL Jacquin à Chamblanc où la jeune Saône-et-Loirienne a déjà travaillé. Le bovin a terminé cinquième de sa section.
«C’était ma troisième année au salon, je présente à chaque fois un animal. Ce rendez-vous parisien permet de partager beaucoup de choses avec des éleveurs passionnés de chaque coin de la France. Ces quelques jours sont uniques, on laisse tout à la maison et on vit
pour ce que l’on aime le plus et qui nous relie tous : l’agriculture. L’expérience n’est jamais la même d’une année sur l’autre, je ne me lasserai jamais du salon ! Quant à mon avenir professionnel, non, je ne serai pas éleveuse, mais je resterais dans le milieu le plus longtemps possible».
Merci Jean-Paul !
Les cinq jeunes présentateurs tiennent à remercier Jean-Paul Fretel, éleveur retraité à Saint-Anthot, qui les a accompagnés et conseillés durant tout le salon.
Killian Ehret (21 ans, Duesme)
Actuellement en BPREA, en apprentissage au Gaec de Toutifaut à Magny-Lambert, Killian présentait Hema, une vache de ses maîtres d’apprentissage Thierry et Marcelline Perraudin. Hema a fini troisième de section : «J’étais déjà venu à trois reprises ici. Là, c’était la première fois que j’étais actif, en présentant un bovin. C’est vraiment une très bonne expérience, les gens nous posent beaucoup de questions et on voit qu’il y a un grand besoin de communiquer autour de nos métiers. Une personne m’a d’ailleurs demandé par où sortait le beurre, ça veut tout dire... L’ambiance est super sur le salon, notamment lors des soirées ! Je compte m’installer sur la ferme familiale en créant un atelier laitier. Malgré les difficultés actuelles dans cette production, je crois en des jours meilleurs !»
Alexis Magnière (21 ans, Chazeuil)
Diplômé d’un BTS Acse, Alexis est salarié agricole à l’EARL Trésillard, à Noiron-sur-Bèze et présentait Gamine, qui a terminé troisième de section et obtenu le prix de la meilleure bouchère avec ses 1038 kg :
«C’est une vache qui appartient à mon père et à mon oncle. Pour moi, il s’agissait de ma quatrième participation consécutive au salon. Le Sia est une façon de se faire entendre, notamment en cette année de crise agricole. Cet évènement permet aussi de promouvoir notre élevage, c’est une fierté. En plus, le salon nous permet de passer de très bons moments avec toute l’équipe Simmental. Mon but dans l’avenir est de m’installer sur l’exploitation familiale».
Laurette Millot (15 ans, Argilly)
En seconde générale au lycée Marey à Beaune, Laurette a présenté Daphnée, une vache de 8 ans de l’exploitation de ses parents travaillant à l’EARL du Meix de Chêne. La fille de Gérard Millot a obtenu un quatrième prix de section avec son bovin : «Pour l’anecdote, elle a produit plus de 225kg de lait au salon pendant cinq jours. C’était la quatrième fois que je venais ici, mais la première en tant que présentatrice. Cette année, le salon a été très animé en raison de la crise que subit le monde agricole. Ces différentes journées nous permettent de rencontrer beaucoup de personnes. Venir à Paris est une fierté pour représenter la race Simmental française et notre élevage. Est-ce que je m’installerai plus tard comme agricultrice ? Pour l’instant, je n’ai pas encore d’idée précise sur mon avenir professionnel !»
Justine Aubry (21 ans, Jours-lès-Baigneux)
Apprentie ingénieure agronome à Vetagro Sup à Clermont-Ferrand et ElvaNovia, Justine présentait Fleur, une vache de l’exploitation familiale qui a obtenu un deuxième prix de section: «J’ai pris l’habitude de venir ici. Malgré un temps de crise agricole, nous avons choisi de présenter nos animaux à Paris, notre présence nous semblait indispensable pour communiquer avec les consommateurs et expliquer un message fort : «Je suis éleveur. Je meurs». Il fallait profiter du relais médiatique pour parler aux Français de cette dure période pour le monde agricole. De plus, il est indispensable de conserver la motivation qui nous habite tous les jours et de retrouver et d’échanger avec ceux qui, comme nous, sont passionnés d’élevage». Justine s’installera t-elle plus tard ? «Ce n’est pas facile de se projeter dans une future installation, surtout compte tenu de la conjoncture actuelle. C’est pourquoi, aujourd’hui, je tiens d’abord à terminer mon école puis travailler plusieurs années pour valoriser ce diplôme et vivre de multiples expériences avant de prendre ou non la décision de m’installer».
Chloé Meresse (22 ans, Lays-sur le-Doubs)
Ouvrière agricole au Gaec des Agrons à Thurey (71), Chloé présentait Folle, une vache appartenant à l’EARL Jacquin à Chamblanc où la jeune Saône-et-Loirienne a déjà travaillé. Le bovin a terminé cinquième de sa section.
«C’était ma troisième année au salon, je présente à chaque fois un animal. Ce rendez-vous parisien permet de partager beaucoup de choses avec des éleveurs passionnés de chaque coin de la France. Ces quelques jours sont uniques, on laisse tout à la maison et on vit
pour ce que l’on aime le plus et qui nous relie tous : l’agriculture. L’expérience n’est jamais la même d’une année sur l’autre, je ne me lasserai jamais du salon ! Quant à mon avenir professionnel, non, je ne serai pas éleveuse, mais je resterais dans le milieu le plus longtemps possible».
Merci Jean-Paul !
Les cinq jeunes présentateurs tiennent à remercier Jean-Paul Fretel, éleveur retraité à Saint-Anthot, qui les a accompagnés et conseillés durant tout le salon.