Biodiversité
La Côte d’Or rayonne à Paris
L’EARL de la Croze a remporté un premier prix dans le concours général des prairies fleuries.

Il s’était qualifié en remportant l’étape locale du concours des prairies fleuries en juin dernier. Arnaud Guillien, agriculteur à Chivres, a de nouveau brillé jeudi 2 mars en terminant à la première place du concours général organisé dans le cadre du Salon international de l’agriculture. Sa parcelle a présenté le meilleur équilibre agri-écologique dans la catégorie des plaines humides. Le savoir-faire de l’EARL de la Croze et ses pratiques exemplaires en terme de biodiversité ont été salués devant douze autres exploitations françaises en lice. La Côte d’Or remporte ainsi un très beau prix pour sa première participation à ce concours national des prairies fleuries, intégré depuis peu au concours général agricole au même titre que les animaux, les produits et lycées agricoles.
«Une belle surprise»
Exploitant des parcelles en zones inondables dans un espace naturel sensible, Arnaud Guillien est engagé dans une MAE biodiversité depuis 2013. Le Côte d’Orien de 37 ans a répondu favorablement à la Chambre d’agriculture, qui l’invitait à prendre part à ce concours.
Celui-ci évalue de nombreux paramètres de parcelles en prairies naturelles, dont leur fonctionnement écologique, leur productivité, leur valeur alimentaire, leur renouvellement et leur valeur apicole, sans oublier leur place dans le système d’exploitation. «J’ai été contacté il y a environ un an par Géraldine Ducellier, conseillère à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or» indique Arnaud Guillien, «tout est parti de cet échange et c’est avec plaisir que je me suis rendu à Paris début mars. Terminer à la première place a été une belle surprise pour moi, je ne m’y attendais vraiment pas. Ce rendez-vous a été très intéressant, j’ai rencontré des agriculteurs qui travaillent dans le même schéma en zone de montagne, d’autres exploitent dans des secteurs encore plus défavorisés que les nôtres et sont contraints de faucher à la main».
Préservation de la faune
En pratique, l’EARL de la Croze est engagée dans une MAE biodiversité sur une parcelle d’une dizaine d’hectares. «Un retard de fauche de 40 jours est appliqué sur un de ces dix hectares» explique Arnaud Guillien, «le but est de préserver la faune et plus particulièrement deux espèces d’oiseaux qui font leurs nids au sol. La MAE interdit la moindre fertilisation et le chargement ne doit pas dépasser 1,2 UGB/ha. La MAE a été une belle opportunité pour nous il y a quatre ans. Une fois fauchée, la parcelle reçoit un lot de vaches avec leurs veaux, preuve que la MAE n’est pas un frein à la gestion de la pâture».
«Une belle surprise»
Exploitant des parcelles en zones inondables dans un espace naturel sensible, Arnaud Guillien est engagé dans une MAE biodiversité depuis 2013. Le Côte d’Orien de 37 ans a répondu favorablement à la Chambre d’agriculture, qui l’invitait à prendre part à ce concours.
Celui-ci évalue de nombreux paramètres de parcelles en prairies naturelles, dont leur fonctionnement écologique, leur productivité, leur valeur alimentaire, leur renouvellement et leur valeur apicole, sans oublier leur place dans le système d’exploitation. «J’ai été contacté il y a environ un an par Géraldine Ducellier, conseillère à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or» indique Arnaud Guillien, «tout est parti de cet échange et c’est avec plaisir que je me suis rendu à Paris début mars. Terminer à la première place a été une belle surprise pour moi, je ne m’y attendais vraiment pas. Ce rendez-vous a été très intéressant, j’ai rencontré des agriculteurs qui travaillent dans le même schéma en zone de montagne, d’autres exploitent dans des secteurs encore plus défavorisés que les nôtres et sont contraints de faucher à la main».
Préservation de la faune
En pratique, l’EARL de la Croze est engagée dans une MAE biodiversité sur une parcelle d’une dizaine d’hectares. «Un retard de fauche de 40 jours est appliqué sur un de ces dix hectares» explique Arnaud Guillien, «le but est de préserver la faune et plus particulièrement deux espèces d’oiseaux qui font leurs nids au sol. La MAE interdit la moindre fertilisation et le chargement ne doit pas dépasser 1,2 UGB/ha. La MAE a été une belle opportunité pour nous il y a quatre ans. Une fois fauchée, la parcelle reçoit un lot de vaches avec leurs veaux, preuve que la MAE n’est pas un frein à la gestion de la pâture».