Baigneux-les-Juifs
La campagne est lancée
L’usine de Baigneux-les-Juifs déshydrate ses premiers fourrages de l’année.

La SCEA de déshydratation de la haute Seine s’est très bien préparée à son pic d’activité annuel. Le tout, en respectant les différentes mesures gouvernementales liées à la gestion de crise du coronavirus. La semaine dernière, le site de Baigneux-les-Juifs, ses hommes et son matériel étaient fin prêts à récolter leurs premiers tonnages, notamment de luzerne, destinés à être déshydratés puis transformés en granulés. «Nos adhérents nous ont fait confiance une nouvelle fois cette année en s’engageant sur 1 550 ha de luzerne. Nos contrats précoces de maïs plante entière ont aussi connu un franc succès avec un total de 400 ha prévus lors de cette campagne. Nos équipes, elles, se sont très bien adaptées à ce contexte si particulier en élargissant leurs plages horaires. Le travail de préparation a été parfaitement assuré, les gestes barrière ont été respectés et continuent de l’être», relève Didier Robin, président de la coopérative.
De l’eau !
La première coupe de luzerne devrait s’étendre jusqu’à fin juin. «Avec le sec, les prévisions ne sont logiquement pas très bonnes pour les premiers tonnages, surtout quand nous entendons les résultats décevants qu’ont déjà obtenus d’autres régions. Les éventuelles futures précipitations pourraient toutefois changer quelque peu la donne, il ne faut pas perdre espoir, cela peut changer très vite, même avant la fin de cette première coupe. Mais une chose est certaine, il nous faut de l’eau», note pour sa part Jean-Luc Longechamp, le directeur. Initialement programmée le mois prochain, l’assemblée générale de la coopérative a été reportée à la mi-septembre, mais le conseil d’administration s’est d’ores et déjà accordé pour déterminer les acomptes de prix qui seront versés sous peu aux adhérents. Ces acomptes sont respectivement de 45 euros/t pour la luzerne conventionnelle, 55 euros/t pour la luzerne C2 et 90 euros/t pour la luzerne biologique.
Autres dossiers
Les premières récoltes autour de Baigneux se sont donc intéressées au sainfoin, dès le 28 avril. Cette culture s’est bien développée en passant de 40 à 110 ha en seulement un an, l’intégralité des terres étant cultivée en agriculture biologique. «Une dizaine d’adhérents sont concernés. Pour rappel, nous sommes partenaires de la coopérative Sainfolia, dans l’Aube, qui assure la commercialisation et à qui nous facturons la prestation», mentionne Didier Robin. L’actualité de la SCEA de la haute Seine, c’est aussi son commerce de paille, qui est en train de se mettre en place. «Nous en achetons chaque année à nos adhérents, dans l’objectif de la transformer en paille défibrée ou en granulés de paille», indique Nicolas Porcherot, vice-président, «ce marché est très porteur et nous sommes constamment à la recherche de matières premières. Nous passons l’annonce dès à présent à nos adhérents. Nous recherchons une certaine régularité dans nos approvisionnements. Il est certain qu’avec la sécheresse printanière, le marché pourrait se tendre lors de cette campagne. Mais la donne, comme pour la luzerne, pourrait vite changer en cas de précipitations ces prochains jours et semaines». La coopérative dispose également d’un stock de granulés d’issues de céréales. Ce produit avec un bon rapport qualité-prix (0,85 UF, 125 euros/t), peut être incorporé aux rations des bovins.
De l’eau !
La première coupe de luzerne devrait s’étendre jusqu’à fin juin. «Avec le sec, les prévisions ne sont logiquement pas très bonnes pour les premiers tonnages, surtout quand nous entendons les résultats décevants qu’ont déjà obtenus d’autres régions. Les éventuelles futures précipitations pourraient toutefois changer quelque peu la donne, il ne faut pas perdre espoir, cela peut changer très vite, même avant la fin de cette première coupe. Mais une chose est certaine, il nous faut de l’eau», note pour sa part Jean-Luc Longechamp, le directeur. Initialement programmée le mois prochain, l’assemblée générale de la coopérative a été reportée à la mi-septembre, mais le conseil d’administration s’est d’ores et déjà accordé pour déterminer les acomptes de prix qui seront versés sous peu aux adhérents. Ces acomptes sont respectivement de 45 euros/t pour la luzerne conventionnelle, 55 euros/t pour la luzerne C2 et 90 euros/t pour la luzerne biologique.
Autres dossiers
Les premières récoltes autour de Baigneux se sont donc intéressées au sainfoin, dès le 28 avril. Cette culture s’est bien développée en passant de 40 à 110 ha en seulement un an, l’intégralité des terres étant cultivée en agriculture biologique. «Une dizaine d’adhérents sont concernés. Pour rappel, nous sommes partenaires de la coopérative Sainfolia, dans l’Aube, qui assure la commercialisation et à qui nous facturons la prestation», mentionne Didier Robin. L’actualité de la SCEA de la haute Seine, c’est aussi son commerce de paille, qui est en train de se mettre en place. «Nous en achetons chaque année à nos adhérents, dans l’objectif de la transformer en paille défibrée ou en granulés de paille», indique Nicolas Porcherot, vice-président, «ce marché est très porteur et nous sommes constamment à la recherche de matières premières. Nous passons l’annonce dès à présent à nos adhérents. Nous recherchons une certaine régularité dans nos approvisionnements. Il est certain qu’avec la sécheresse printanière, le marché pourrait se tendre lors de cette campagne. Mais la donne, comme pour la luzerne, pourrait vite changer en cas de précipitations ces prochains jours et semaines». La coopérative dispose également d’un stock de granulés d’issues de céréales. Ce produit avec un bon rapport qualité-prix (0,85 UF, 125 euros/t), peut être incorporé aux rations des bovins.