Sanitaire
La besnoitiose bovine a fait son apparition
Une nouvelle maladie a été mise en évidence dans le département. Le GDS fait le point.

Un cas de besnoitiose bovine a été recensé en 2015 dans un cheptel du canton de Semur-en-Auxois. Il s’agit là d’une première pour le département de la Côte d’Or.
Cette maladie originaire du sud de la France tend à remonter vers les départements plus au nord : la Côte d’Or en fait désormais partie. Le parasite responsable de cette maladiee provoque de l’hyperthermie suivie d’œdèmes et d’un épaississement de la peau chez les bovins. «Il s’agit d’une maladie vectorielle transmise la plupart du temps par des insectes piqueurs comme les taons et les mouches stomoxes. La peau des animaux devient un peu comme celle d’un éléphant» indique Pascal Martens, le président du Groupement de défense sanitaire. Les bovins atteints de besnoitiose «ne prennent pas le moindre kilogramme à l’engraissement» ajoute le responsable côte-d’orien.
Le GDS a réuni des éleveurs du canton de Semur-en-Auxois mardi dernier pour faire le point sur cette maladie. Sur 2 500 analyses sérologiques effectuées, moins d’une centaine devraient être positives. «Le rayon d’action des insectes vecteurs est très court, environ 150 mètres» informe Pascal Martens, «la grande majorité des bêtes positives concernent, de ce fait, l’exploitation en question». Un plan d’action a été proposé aux éleveurs du secteur concerné en ce début de semaine.
Cette maladie originaire du sud de la France tend à remonter vers les départements plus au nord : la Côte d’Or en fait désormais partie. Le parasite responsable de cette maladiee provoque de l’hyperthermie suivie d’œdèmes et d’un épaississement de la peau chez les bovins. «Il s’agit d’une maladie vectorielle transmise la plupart du temps par des insectes piqueurs comme les taons et les mouches stomoxes. La peau des animaux devient un peu comme celle d’un éléphant» indique Pascal Martens, le président du Groupement de défense sanitaire. Les bovins atteints de besnoitiose «ne prennent pas le moindre kilogramme à l’engraissement» ajoute le responsable côte-d’orien.
Le GDS a réuni des éleveurs du canton de Semur-en-Auxois mardi dernier pour faire le point sur cette maladie. Sur 2 500 analyses sérologiques effectuées, moins d’une centaine devraient être positives. «Le rayon d’action des insectes vecteurs est très court, environ 150 mètres» informe Pascal Martens, «la grande majorité des bêtes positives concernent, de ce fait, l’exploitation en question». Un plan d’action a été proposé aux éleveurs du secteur concerné en ce début de semaine.