Entretiens de Champignelles
L'université des maires de Puisaye
On a beaucoup parlé Plan de Cohésion et Schéma de Cohérence Territoriale lors de la dernière journée des traditionnels Entretiens de Champignelles. Avec en toile de fond des économies à réaliser, que ce soit au département ou à la région.
Chaque année, au retour de l'automne, les maires de Puisaye-Forterre se réunissent au Centre de formation de Champignelles, pour participer aux entretiens du même nom.
La 23e édition avait un triple objectif: permettre aux élus locaux de mieux comprendre l'urbanisme intercommunal, mieux s'insérer dans la gestion d'une communauté de communes élargie, mieux connaître le nouveau plan de cohésion 2014/2020. C'est ainsi que lors de la première journée, les élus présents ont eu à plancher sur la mise en place d'un Schéma de Cohérence territoriale (Scot) et les règles en matière de fiscalité de l'urbanisme.
La mise en place d'un Scot rural est un travail de longue haleine, visant à coordonner les politiques d'urbanisme, de préservation de l'environnement, d'habitat, d'implantations commerciales, etc. Celui du Pays de Puisaye-Forterre est entré dans sa première grande phase active, les élus venant de définir le périmètre du futur schéma, qui devrait compter au total 64 communes.
Pour Jacques Gilet, président de l'association de formation des élus de Puysaye-Forterre, le sujet est d'importance: «nous sommes invités dans ce cadre, à harmoniser notre territoire dans la solidarité, à en faire une gestion autonome et économe avec les différentes communautés, qui ensemble, devront définir les priorités pour forger un territoire fort, en tenant compte des équilibres de chacun. Mais il faut se dépêcher !»
[INTER]Des économies à trouver à la Région et au Département[inter]
La journée de clôture des Entretiens est très courtisée par les élus, qu'ils soient départementaux ou régionaux et chaque année, il y a du monde à la tribune. Premier à prendre la parole pour cause d'agenda chargé, François Patriat, président du Conseil régional de Bourgogne. Et premier satisfecit: [I]«la Puisaye est la capitale de l'innovation territoriale !»[i] Mais après les compliments, rapide retour à la réalité : [I]«le contexte nous amène à une certaine lucidité, l'àtat va devoir réaliser 60 milliards d'économies. On va demander à tout le monde, y compris les collectivités locales...»[i]
La région Bourgogne n'y échappera pas et des économies de fonctionnement et d'investissement sont à l'étude. Attention toutefois, souligne François Patriat, [I]«à ne pas fragiliser l'échelon communal, qui est celui de l'investissement permanent et pertinent...»[i] Reste qu'une baisse de 3,5% est d'ores et déjà envisagée pour le budget 2013, amenant la Région à diminuer ses subventions de 6 à 8%. Pas question pour autant d'abandonner les opérations [I]«Cœur de village»[i] : [I]«nous sommes passés de 80 contrats signés quand j'ai pris la région, à 1100 aujourd'hui et dépensons chaque année entre 8 et 12 millions d'euros»[i]. Le rythme en sera toutefois ralenti et les opérations programmées sur 2 ans au lieu d'un.
Si pour son homologue au département, André Villiers, les Entretiens constituent [I]«un véritable laboratoire où les sujets traités préfigurent les évolutions pour tout ce territoire»[i], ils ont aussi été l'occasion de tirer une nouvelle fois la sonnette d'alarme : [I]«les temps sont durs ! Nous allons de la cave au grenier, revisiter l'ensemble de nos politiques pour faire en sorte de trouver 7 millions d'euros d'économies...»[i]
Rappelant que si la région avait, depuis le réforme fiscale, perdu toute autonomie en matière de fiscalité, le département aussi dans une large mesure : [I]«quand 1 point de fiscalité rapportait auparavant à l'Yonne 1,2 millions d'euros, il n'en produit plus aujourd'hui que 650 000 €»[i].
La 23e édition avait un triple objectif: permettre aux élus locaux de mieux comprendre l'urbanisme intercommunal, mieux s'insérer dans la gestion d'une communauté de communes élargie, mieux connaître le nouveau plan de cohésion 2014/2020. C'est ainsi que lors de la première journée, les élus présents ont eu à plancher sur la mise en place d'un Schéma de Cohérence territoriale (Scot) et les règles en matière de fiscalité de l'urbanisme.
La mise en place d'un Scot rural est un travail de longue haleine, visant à coordonner les politiques d'urbanisme, de préservation de l'environnement, d'habitat, d'implantations commerciales, etc. Celui du Pays de Puisaye-Forterre est entré dans sa première grande phase active, les élus venant de définir le périmètre du futur schéma, qui devrait compter au total 64 communes.
Pour Jacques Gilet, président de l'association de formation des élus de Puysaye-Forterre, le sujet est d'importance: «nous sommes invités dans ce cadre, à harmoniser notre territoire dans la solidarité, à en faire une gestion autonome et économe avec les différentes communautés, qui ensemble, devront définir les priorités pour forger un territoire fort, en tenant compte des équilibres de chacun. Mais il faut se dépêcher !»
[INTER]Des économies à trouver à la Région et au Département[inter]
La journée de clôture des Entretiens est très courtisée par les élus, qu'ils soient départementaux ou régionaux et chaque année, il y a du monde à la tribune. Premier à prendre la parole pour cause d'agenda chargé, François Patriat, président du Conseil régional de Bourgogne. Et premier satisfecit: [I]«la Puisaye est la capitale de l'innovation territoriale !»[i] Mais après les compliments, rapide retour à la réalité : [I]«le contexte nous amène à une certaine lucidité, l'àtat va devoir réaliser 60 milliards d'économies. On va demander à tout le monde, y compris les collectivités locales...»[i]
La région Bourgogne n'y échappera pas et des économies de fonctionnement et d'investissement sont à l'étude. Attention toutefois, souligne François Patriat, [I]«à ne pas fragiliser l'échelon communal, qui est celui de l'investissement permanent et pertinent...»[i] Reste qu'une baisse de 3,5% est d'ores et déjà envisagée pour le budget 2013, amenant la Région à diminuer ses subventions de 6 à 8%. Pas question pour autant d'abandonner les opérations [I]«Cœur de village»[i] : [I]«nous sommes passés de 80 contrats signés quand j'ai pris la région, à 1100 aujourd'hui et dépensons chaque année entre 8 et 12 millions d'euros»[i]. Le rythme en sera toutefois ralenti et les opérations programmées sur 2 ans au lieu d'un.
Si pour son homologue au département, André Villiers, les Entretiens constituent [I]«un véritable laboratoire où les sujets traités préfigurent les évolutions pour tout ce territoire»[i], ils ont aussi été l'occasion de tirer une nouvelle fois la sonnette d'alarme : [I]«les temps sont durs ! Nous allons de la cave au grenier, revisiter l'ensemble de nos politiques pour faire en sorte de trouver 7 millions d'euros d'économies...»[i]
Rappelant que si la région avait, depuis le réforme fiscale, perdu toute autonomie en matière de fiscalité, le département aussi dans une large mesure : [I]«quand 1 point de fiscalité rapportait auparavant à l'Yonne 1,2 millions d'euros, il n'en produit plus aujourd'hui que 650 000 €»[i].
