Chanvre
L’orobanche rameuse: un parasite à surveiller attentivement
Le parasite connu sous le nom d'orobranche rameuse sur chanvre, doit être bien repéré si l'on veut limiter sa dissémination. Ce parasite constitue le seul véritable problème sanitaire du chanvre.

L’orobanche est le seul véritable problème sanitaire du chanvre. Dans certaines zones géographiques, les foyers d’infestation sont nombreux et les dégâts observés peuvent couvrir une échelle allant d’insignifiant au plus sévère. Les orobanches commencent à fleurir et c’est la bonne période pour visiter votre chanvre. Si vous observez ce parasite, contacter votre technicien et saisissez en ligne les parcelles (sur www.terresinovia.fr) dans la rubrique Outils/Enquêtes de surveillance) dans lesquelles vous avez repéré de l’orobanche rameuse. Un questionnaire simple et rapide permettra d’ajouter vos parcelles touchées à notre base de surveillance. La synthèse des communes est disponible sur le site.
L’orobanche rameuse, parasite majeur du chanvre
Les orobanches sont des plantes parasites. Elles n’ont pas de chlorophylle et elles sont totalement dépendantes de leurs hôtes. Pourvues de suçoirs, ce parasite se fixe sur les racines d’une plante hôte et ne survit qu’en absorbant les nutriments, l’eau et les sels minéraux produits par cet hôte.
Si au sein de la famille des orobanches on recense environ 170 espèces, l’orobanche rameuse est la seule qui concerne le chanvre. Elle présente un large spectre d’hôtes qui sont essentiellement des dicotylédones (tabac, colza, tomate melon, tournesol, fève… en plus du chanvre).
Reconnaissance de l’orobanche
Le cycle de l’orobanche comporte 2 phases distinctes :
- Une phase souterraine comprenant les étapes de germination, de fixation, pénétration du parasite et de développement d’une tige souterraine
- Une phase aérienne : émergence, floraison et fructification. C’est à partir de l’émergence que les orobanches sont visibles.
L’émergence a lieu dès fin juin et peut s’étaler tout au long du cycle de la culture. Cependant à ce stade elle reste difficile à observer.
La détection du parasite est plus aisée au stade floraison. Une attention toute particulière doit être portée aux bordures des champs. Les fleurs sont petites, jaunes pâles, ornées de bleu violet.
Après fécondation, chaque fleur donne naissance à une capsule qui contient des graines. Ce parasite se dissémine par les graines qui sont de très petites tailles (PMG de 3,3 mg) mais présente en très grande quantité (10000 à 1 million de graines/plante). Les graines ont une viabilité dans le sol supérieure à 10 ans mais ne germent qu’en présence d’une plante hôte. La dissémination se fait principalement par le vent, l’eau, les outils, l’homme … Les parcelles infestées peuvent présenter de très fortes pertes de rendement par épuisement de la plante hôte.
Méthode de lutte contre l’orobanche l’orobanche
Actuellement aucune méthode de lutte chimique contre l’orobanche n’existe. Par ailleurs, toutes les variétés de chanvre sont très sensibles à l’orobanche. Seule une observation accrue des parcelles et quelques précautions agronomiques sont à prendre pour limiter la multiplication des orobanches :
- Détruire les foyers isolés avant fructification (destruction manuelle si le foyer est relativement peu important sinon destruction chimique ou mécanique)
- Ne pas broyer les pailles sur les parcelles infestées
- Nettoyer les outils de travail du sol, les machines de récoltes (moissonneuses, ensileuses…) à la sortie d’une parcelle infestée pour éviter toute contamination future
- Soigner le désherbage dans la rotation ; en effet, beaucoup d’espèces adventices dicotylédones sont multiplicatrices (hôte) de l’orobanche
Les stocks semenciers d’orobanches dans les sols peuvent se gérer à l’aide de pratiques agronomiques et de gestion de rotation :
- Eviter la culture du chanvre (et espèces hôtes) sur les parcelles fortement infestées
- Favoriser les cultures faux hôtes (qui induisent la germination de l’orobanche sans que celle-ci puisse se fixer ou se développer sur la plante par exemple lin, maïs, luzerne, sorgho…) ou non-hôtes (neutres par rapport à l’orobanche) dans la rotation.
L’orobanche rameuse, parasite majeur du chanvre
Les orobanches sont des plantes parasites. Elles n’ont pas de chlorophylle et elles sont totalement dépendantes de leurs hôtes. Pourvues de suçoirs, ce parasite se fixe sur les racines d’une plante hôte et ne survit qu’en absorbant les nutriments, l’eau et les sels minéraux produits par cet hôte.
Si au sein de la famille des orobanches on recense environ 170 espèces, l’orobanche rameuse est la seule qui concerne le chanvre. Elle présente un large spectre d’hôtes qui sont essentiellement des dicotylédones (tabac, colza, tomate melon, tournesol, fève… en plus du chanvre).
Reconnaissance de l’orobanche
Le cycle de l’orobanche comporte 2 phases distinctes :
- Une phase souterraine comprenant les étapes de germination, de fixation, pénétration du parasite et de développement d’une tige souterraine
- Une phase aérienne : émergence, floraison et fructification. C’est à partir de l’émergence que les orobanches sont visibles.
L’émergence a lieu dès fin juin et peut s’étaler tout au long du cycle de la culture. Cependant à ce stade elle reste difficile à observer.
La détection du parasite est plus aisée au stade floraison. Une attention toute particulière doit être portée aux bordures des champs. Les fleurs sont petites, jaunes pâles, ornées de bleu violet.
Après fécondation, chaque fleur donne naissance à une capsule qui contient des graines. Ce parasite se dissémine par les graines qui sont de très petites tailles (PMG de 3,3 mg) mais présente en très grande quantité (10000 à 1 million de graines/plante). Les graines ont une viabilité dans le sol supérieure à 10 ans mais ne germent qu’en présence d’une plante hôte. La dissémination se fait principalement par le vent, l’eau, les outils, l’homme … Les parcelles infestées peuvent présenter de très fortes pertes de rendement par épuisement de la plante hôte.
Méthode de lutte contre l’orobanche l’orobanche
Actuellement aucune méthode de lutte chimique contre l’orobanche n’existe. Par ailleurs, toutes les variétés de chanvre sont très sensibles à l’orobanche. Seule une observation accrue des parcelles et quelques précautions agronomiques sont à prendre pour limiter la multiplication des orobanches :
- Détruire les foyers isolés avant fructification (destruction manuelle si le foyer est relativement peu important sinon destruction chimique ou mécanique)
- Ne pas broyer les pailles sur les parcelles infestées
- Nettoyer les outils de travail du sol, les machines de récoltes (moissonneuses, ensileuses…) à la sortie d’une parcelle infestée pour éviter toute contamination future
- Soigner le désherbage dans la rotation ; en effet, beaucoup d’espèces adventices dicotylédones sont multiplicatrices (hôte) de l’orobanche
Les stocks semenciers d’orobanches dans les sols peuvent se gérer à l’aide de pratiques agronomiques et de gestion de rotation :
- Eviter la culture du chanvre (et espèces hôtes) sur les parcelles fortement infestées
- Favoriser les cultures faux hôtes (qui induisent la germination de l’orobanche sans que celle-ci puisse se fixer ou se développer sur la plante par exemple lin, maïs, luzerne, sorgho…) ou non-hôtes (neutres par rapport à l’orobanche) dans la rotation.