Orges brassicoles
L’organisation, un atout majeur, demain comme aujourd’hui
La consommation de bière augmente dans le monde... Ce qui réjouit les 200 acteurs de la filière qui viennent de se réunir en avril à Orléans, à l’initiative d’Arvalis-Institut du Végétal. N°1 pour la production s’orges en Europe, la France reste le leader mondial de la production de malt. Avec deux enjeux majeurs : d’une part l’équilibre entre l’offre et la demande, d’autre part un objectif qualité pour des teneurs en protéines en phase avec les cahiers des charges.

Après avoir longtemps craint l’excès de protéines, aujourd’hui la filière des orges brassicoless’inquiète plutôt du risque inverse. Heureusement, des innovations techniques proposées par Arvalis-Institut du végétal et une meilleure connaissance des phénomènes de transfert des protéines dans les grains, permettent d’atteindre un rendement des protéines à 10,5%. Car «10,5% de protéines en moyenne dans les orges brassicoles, c’est la cible à atteindre», comme le rappelle les principaux utilisateurs d’orges brassicoles que sont les malteurs. Comme l’a confirmé Luc Pelce, représentant Arvalis Institut du végétal, tous les indicateurs sont à ce jour au vert dans les parcelles françaises d’orges brassicoles pour produire qualité et quantité en 2016.
Une opportunité de valeur ajoutée
Didier Lenoir (commission Orges brassicoles de l’AGPB) présidait cet événement filière, durant lequel sélectionneurs, producteurs, collecteurs, traders, malteurs et brasseurs, ont affirmé d’une même voix leur chance d’animer une filière structurée et porteuse d’avenir, de l’épi d’orge au demi de bière, en France comme à l’exportation.
Xavier Beulin, président de la FNSEA, qui représentait là les des producteurs du Loiret, a ouvert les travaux de l’assemblée, en indiquant : «dans la zone intermédiaire, c’est une opportunité que d’aller chercher de la valeur ajoutée, avec les orges brassicoles, dans un vrai schéma de filière». Il a félicité les participants d’avoir tout mis en oeuvre depuis de nombreuses années pour se structurer efficacement : «c’est un atout aussi bien de développer les innovations de l’amont jusqu’à l’aval, que pour faire entendre sa voix auprès des Pouvoirs publics».
Le poids de la Chine
Le marché de la bière a retrouvé des couleurs avec une progression mondiale de 1%. La tendance se poursuit, marquée par la grande diversité de l’offre. Le contexte agro-climatique étant favorable depuis deux ans à la production, les marchés restent à équilibre à l’international, mais enregistrent un surplus en France et dans l’UE. «Une situation de confort» telle que la définit Brasseurs de France, à condition qu’elle ne remette pas en cause le niveau de la prime brassicole.
Avec 4Mt importées, la Chine reste un acteur majeur des marchés brassicoles, le représentant de France Export Céréales à Pékin a confirmé l’intérêt des orges brassicoles françaises, à la condition qu’elles respectent les cahiers des charges (humidité et taux de protéines) et que les prix soient satisfaisants pour les importateurs. L’offre spécifique française d’orges brassicoles six rangs d’hiver reste ainsi un atout sur ce marché, elle a permis à la production française de s’imposer à l’international vers les Pays tiers, tout en fournissant l’UE.
Une opportunité de valeur ajoutée
Didier Lenoir (commission Orges brassicoles de l’AGPB) présidait cet événement filière, durant lequel sélectionneurs, producteurs, collecteurs, traders, malteurs et brasseurs, ont affirmé d’une même voix leur chance d’animer une filière structurée et porteuse d’avenir, de l’épi d’orge au demi de bière, en France comme à l’exportation.
Xavier Beulin, président de la FNSEA, qui représentait là les des producteurs du Loiret, a ouvert les travaux de l’assemblée, en indiquant : «dans la zone intermédiaire, c’est une opportunité que d’aller chercher de la valeur ajoutée, avec les orges brassicoles, dans un vrai schéma de filière». Il a félicité les participants d’avoir tout mis en oeuvre depuis de nombreuses années pour se structurer efficacement : «c’est un atout aussi bien de développer les innovations de l’amont jusqu’à l’aval, que pour faire entendre sa voix auprès des Pouvoirs publics».
Le poids de la Chine
Le marché de la bière a retrouvé des couleurs avec une progression mondiale de 1%. La tendance se poursuit, marquée par la grande diversité de l’offre. Le contexte agro-climatique étant favorable depuis deux ans à la production, les marchés restent à équilibre à l’international, mais enregistrent un surplus en France et dans l’UE. «Une situation de confort» telle que la définit Brasseurs de France, à condition qu’elle ne remette pas en cause le niveau de la prime brassicole.
Avec 4Mt importées, la Chine reste un acteur majeur des marchés brassicoles, le représentant de France Export Céréales à Pékin a confirmé l’intérêt des orges brassicoles françaises, à la condition qu’elles respectent les cahiers des charges (humidité et taux de protéines) et que les prix soient satisfaisants pour les importateurs. L’offre spécifique française d’orges brassicoles six rangs d’hiver reste ainsi un atout sur ce marché, elle a permis à la production française de s’imposer à l’international vers les Pays tiers, tout en fournissant l’UE.