État des lieux
L’inégalité des dégâts face au gel
Suite à la vague de froid qui a sévi la semaine dernière, quelques exploitants ont été plus chanceux que d’autres dans la Nièvre.
L’épisode de gel qui a sévi la semaine dernière a touché toute la région, mais avec des conséquences très hétérogènes. « Comparée à la Côte-d’Or et à l’Yonne, la Nièvre a été un peu épargnée par le gel dans quelques lieux, comme ici à Tannay » indique Jean-Marie Perdikouris, exploitant viticole du Domaine Perdikouris. Avec des températures allant jusqu’à -6 °C, ce sont ses pieds les plus jeunes qui ont subi le gel le plus durement. « Il n’y a rien de catastrophique, car j’effectue une taille tardive sur ces jeunes pieds. De ce fait, ce qui a gelé aurait de toute manière été coupé court ».
« Ce qui me sauve » précise-t-il « c’est que la majorité de ma production de pinot noir ait un débourrement tardif. Lorsque le gel s’est abattu, les bourgeons n’étaient pas du tout sortis. Une chance ! ». Cela étant il n’a pas baissé ses baguettes « ainsi les bourgeons ne sont pas ras du sol, ce qui est le pire de tout en cas de gel, avec l’humidité ». Pour préserver son vignoble, il n’a donc pas opté pour la chauffe, à la différence de Marlène Tinel, exploitante du domaine Tinel-Blondelet (Pouilly) qui a placé deux tours antigel et quelques bougies dans ses vignes. Néanmoins, « tout notre vignoble n’est pas protégé et notre parcelle de chasselas a été particulièrement touchée ».
Un peu tôt
À l’heure actuelle, Jean-Marie estime qu’il « n’a perdu que 5 % de ses récoltes », car « il faut au moins 48 heures pour se rendre compte de la perte réelle ». Même son de cloche pour Marlène qui insiste : « on verra vraiment l’ampleur des dégâts dans une à deux semaines ». Il est donc un peu tôt pour se prononcer fermement sur le montant exact des dommages.
Les maraîchers en première ligne
Mais, pour d’autres la situation est tout autre. Mathieu Bessière, exploitant du potager de Séguret avec Emma Rigollet, le dit sans détour « notre jeune verger de deux ans est ravagé ». En effet, cerisiers, pommiers ou encore pruniers n’ont pas tenu le choc et les fleurs, synonymes de fruits à venir, ont été complètement congelées. La récolte sera donc proche du néant pour cette année. Un manque a gagner indéniable qui ne pourra pas être comblé par les légumes qui, eux, ont été préservés.
« Ce qui me sauve » précise-t-il « c’est que la majorité de ma production de pinot noir ait un débourrement tardif. Lorsque le gel s’est abattu, les bourgeons n’étaient pas du tout sortis. Une chance ! ». Cela étant il n’a pas baissé ses baguettes « ainsi les bourgeons ne sont pas ras du sol, ce qui est le pire de tout en cas de gel, avec l’humidité ». Pour préserver son vignoble, il n’a donc pas opté pour la chauffe, à la différence de Marlène Tinel, exploitante du domaine Tinel-Blondelet (Pouilly) qui a placé deux tours antigel et quelques bougies dans ses vignes. Néanmoins, « tout notre vignoble n’est pas protégé et notre parcelle de chasselas a été particulièrement touchée ».
Un peu tôt
À l’heure actuelle, Jean-Marie estime qu’il « n’a perdu que 5 % de ses récoltes », car « il faut au moins 48 heures pour se rendre compte de la perte réelle ». Même son de cloche pour Marlène qui insiste : « on verra vraiment l’ampleur des dégâts dans une à deux semaines ». Il est donc un peu tôt pour se prononcer fermement sur le montant exact des dommages.
Les maraîchers en première ligne
Mais, pour d’autres la situation est tout autre. Mathieu Bessière, exploitant du potager de Séguret avec Emma Rigollet, le dit sans détour « notre jeune verger de deux ans est ravagé ». En effet, cerisiers, pommiers ou encore pruniers n’ont pas tenu le choc et les fleurs, synonymes de fruits à venir, ont été complètement congelées. La récolte sera donc proche du néant pour cette année. Un manque a gagner indéniable qui ne pourra pas être comblé par les légumes qui, eux, ont été préservés.