Colloque Terres Inovia
L’importance de la fertilité des sols
Le 15 mai dernier, Terres Inovia organisait un colloque sur la fertilité des sols au lycée agricole d’Auxerre La Brosse.

«La journée vient en réponse aux questions des agriculteurs sur la fertilité des sols» explique Michael Geolen de Terres Inovia. «On avait le réflexe, dès qu’une parcelle ne «fonctionnait» pas très bien, de regarder les problématiques de ravageurs, l’itinéraire technique, les conditions météo, les carences alimentaires… Et aujourd’hui on commence de plus en plus à prendre conscience de l’importance de la fertilité des sols pour expliquer le comportement des cultures dans une parcelle en réponse à des conditions climatiques. Mais la fertilité s’avère être un peu une boîte noire pour beaucoup d’agriculteurs...»
Elle comprend les trois notions de fertilités physique, chimique et biologique, sans que les producteurs sachent vraiment comment interpréter et se placer vis-à-vis de ces composantes. «La fertilité des sols est un outil de production, plaçant le sol comme capital de l’agriculteur, il faut y prêter attention. En plus de ça, on se rend compte que l’implantation des cultures est aussi très importante pour bénéficier au maximum de la fertilité des sols. C’est bien d’avoir un sol fertile mais si derrière on arrive pas à bien implanter les cultures et que la fertilité est mal exploitée, on passe à côté de quelque chose».
Une journée pour en savoir plus
«On a voulu, de façon synthétique, aborder les trois volets de la fertilité :
la fertilité physique, en expliquant l’importance d’une bonne implantation et les moyens concrets d’analyse de la structure de son sol,
la fertilité chimique avec notamment la partie matière organique, pour que les agriculteurs arrivent à appréhender son rôle et les moyens possibles d’augmenter son taux de matière organique.
et enfin la fertilité biologique, et notamment les micro-organismes qui jouent aussi un rôle primordial dans la fertilité. L’idée était de montrer des outils comme les tea-bag pour pouvoir évaluer, ou du moins avoir une idée de l’activité de ses sols».
La matinée a donc été consacrée à plusieurs présentations théoriques, et l’après-midi s’est déroulée sous la forme d’ateliers sur une parcelle. «L’objectif était de présenter des moyens de diagnostic de son sol opérationnels et rapides, au travers du test bêche et du test 3D avec le télescopique».
L’Yonne, terre historique de production de colza, voit sa culture de plus en plus remise en cause. Attaques d’insectes et baisse d’efficacité des insecticides, impasses techniques… En dehors de l’année 2019 catastrophique pour le colza, de nombreuses problématiques se posent, comme l’explique Michael Geolen. «On a choisi de faire le colloque dans l’Yonne parce que c’est un territoire assez représentatif : il y a de grosses problématiques sur les colzas cette année, et même depuis 5-6 ans… Mais c’est intéressant de se dire que dans des milieux comme ça où c’est devenu compliqué de refaire du colza, on a quand même des leviers, des possibilités de pouvoir en refaire. Miser sur l’amélioration de la fertilité des sols et sur une bonne implantation sont des messages qu’il était important de faire passer».
Elle comprend les trois notions de fertilités physique, chimique et biologique, sans que les producteurs sachent vraiment comment interpréter et se placer vis-à-vis de ces composantes. «La fertilité des sols est un outil de production, plaçant le sol comme capital de l’agriculteur, il faut y prêter attention. En plus de ça, on se rend compte que l’implantation des cultures est aussi très importante pour bénéficier au maximum de la fertilité des sols. C’est bien d’avoir un sol fertile mais si derrière on arrive pas à bien implanter les cultures et que la fertilité est mal exploitée, on passe à côté de quelque chose».
Une journée pour en savoir plus
«On a voulu, de façon synthétique, aborder les trois volets de la fertilité :
la fertilité physique, en expliquant l’importance d’une bonne implantation et les moyens concrets d’analyse de la structure de son sol,
la fertilité chimique avec notamment la partie matière organique, pour que les agriculteurs arrivent à appréhender son rôle et les moyens possibles d’augmenter son taux de matière organique.
et enfin la fertilité biologique, et notamment les micro-organismes qui jouent aussi un rôle primordial dans la fertilité. L’idée était de montrer des outils comme les tea-bag pour pouvoir évaluer, ou du moins avoir une idée de l’activité de ses sols».
La matinée a donc été consacrée à plusieurs présentations théoriques, et l’après-midi s’est déroulée sous la forme d’ateliers sur une parcelle. «L’objectif était de présenter des moyens de diagnostic de son sol opérationnels et rapides, au travers du test bêche et du test 3D avec le télescopique».
L’Yonne, terre historique de production de colza, voit sa culture de plus en plus remise en cause. Attaques d’insectes et baisse d’efficacité des insecticides, impasses techniques… En dehors de l’année 2019 catastrophique pour le colza, de nombreuses problématiques se posent, comme l’explique Michael Geolen. «On a choisi de faire le colloque dans l’Yonne parce que c’est un territoire assez représentatif : il y a de grosses problématiques sur les colzas cette année, et même depuis 5-6 ans… Mais c’est intéressant de se dire que dans des milieux comme ça où c’est devenu compliqué de refaire du colza, on a quand même des leviers, des possibilités de pouvoir en refaire. Miser sur l’amélioration de la fertilité des sols et sur une bonne implantation sont des messages qu’il était important de faire passer».