FDSEA 89
L’Esca au cœur des débats
Un groupe de travail réunissant bailleurs et fermiers de la section viticole, va être constitué, afin de se pencher sur la prise en compte de l’esca en matière de fermage viticole.

De nombreux professionnels se sont rendus à la réunion organisée par la section viticole de la FDSEA de l’Yonne. Parmi les sujets d’actualité évoqués : le dossier des contrats à la tâche ainsi que les moyens de prendre en compte les effets de l’esca sur les vignes, en matière de fermage viticole.
Cette réunion aura été également l’occasion de présenter aux viticulteurs, le groupement d’employeurs créé conjointement le 17 décembre dernier par la FDSEA de l’Yonne, avec le Service de remplacement et la fédération Cuma. Avec à la clé, un salarié embauché en CDI par AVE 89 (Agri Viti Emploi), qui partage son temps sur plusieurs exploitations. Une manière pour les professionnels de se décharger de toute contrainte logistique administrative. Une solution qui pourrait à terme pallier le cruel manque de main d’œuvre qualifiée que l’on connaît au niveau départemental, dans le milieu viticole. D’autant que les formations en la matière se multiplient au CFPPA d’Auxerre la Brosse, avec, à terme, une cinquantaine de nouvelles personnes formée au travail de la vigne.
[INTER]S’inspirer de ce qui existe ailleurs[inter]
Parmi les autres dossiers évoqués : celui des contrats à la tâche. Un groupe de travail s’est rapproché de ce qui se faisait en Champenois et dans le bordelais, pour tenter de s’en inspirer. Avec pour première trame, une rémunération au pied travaillé. Le but n’étant pas de tout révolutionner en la matière, mais bien d’adapter le système aux besoins d’aujourd’hui. D’autant que le débat est engagé depuis plus de 10 ans et l’arrivée du sécateur électrique.
Autre chantier en cours : les moyens de prendre en compte demain, les effets de la maladie de l’esca dans les vignes et sur les productions, en matière de fermage viticole. Aujourd’hui, la règle de répartition qui s’applique dans le cas de vignes plantées est la suivante : au fermier de faire l’entretien et au bailleur d’assurer la pérennité de l’exploitation en fournissant les pieds de vigne. Dans la pratique, ce n’est pas toujours aussi simple et les recours devant les tribunaux paritaires de baux ruraux se multiplient. Là aussi, il serait possible de s’inspirer de l’existant, en l’occurrence de ce qui se pratique depuis 2011, en Saône et Loire où, dans le cadre notamment de vignes plantées, un point d’équilibre a été trouvé : le bailleur procède au remplacement à ses frais des ceps manquants isolément, par du matériel végétal de même nature et ce, jusqu’à la fin de la 40e année de plantation. La part restante des frais (appareil non végétal et main d’œuvre), étant assurée par le fermier.
Un groupe de travail composé de fermiers et bailleurs sera constitué prochainement, afin d’étudier les différentes possibilités. Il y a urgence, car la Commission consultative des Baux Ruraux où sont validés les prix des fermages viticoles se réunit en mai prochain.
Cette réunion aura été également l’occasion de présenter aux viticulteurs, le groupement d’employeurs créé conjointement le 17 décembre dernier par la FDSEA de l’Yonne, avec le Service de remplacement et la fédération Cuma. Avec à la clé, un salarié embauché en CDI par AVE 89 (Agri Viti Emploi), qui partage son temps sur plusieurs exploitations. Une manière pour les professionnels de se décharger de toute contrainte logistique administrative. Une solution qui pourrait à terme pallier le cruel manque de main d’œuvre qualifiée que l’on connaît au niveau départemental, dans le milieu viticole. D’autant que les formations en la matière se multiplient au CFPPA d’Auxerre la Brosse, avec, à terme, une cinquantaine de nouvelles personnes formée au travail de la vigne.
[INTER]S’inspirer de ce qui existe ailleurs[inter]
Parmi les autres dossiers évoqués : celui des contrats à la tâche. Un groupe de travail s’est rapproché de ce qui se faisait en Champenois et dans le bordelais, pour tenter de s’en inspirer. Avec pour première trame, une rémunération au pied travaillé. Le but n’étant pas de tout révolutionner en la matière, mais bien d’adapter le système aux besoins d’aujourd’hui. D’autant que le débat est engagé depuis plus de 10 ans et l’arrivée du sécateur électrique.
Autre chantier en cours : les moyens de prendre en compte demain, les effets de la maladie de l’esca dans les vignes et sur les productions, en matière de fermage viticole. Aujourd’hui, la règle de répartition qui s’applique dans le cas de vignes plantées est la suivante : au fermier de faire l’entretien et au bailleur d’assurer la pérennité de l’exploitation en fournissant les pieds de vigne. Dans la pratique, ce n’est pas toujours aussi simple et les recours devant les tribunaux paritaires de baux ruraux se multiplient. Là aussi, il serait possible de s’inspirer de l’existant, en l’occurrence de ce qui se pratique depuis 2011, en Saône et Loire où, dans le cadre notamment de vignes plantées, un point d’équilibre a été trouvé : le bailleur procède au remplacement à ses frais des ceps manquants isolément, par du matériel végétal de même nature et ce, jusqu’à la fin de la 40e année de plantation. La part restante des frais (appareil non végétal et main d’œuvre), étant assurée par le fermier.
Un groupe de travail composé de fermiers et bailleurs sera constitué prochainement, afin d’étudier les différentes possibilités. Il y a urgence, car la Commission consultative des Baux Ruraux où sont validés les prix des fermages viticoles se réunit en mai prochain.