Emploi
L'emploi des seniors dans les entreprises agricoles
Transmission des compétences : les dispositifs de l'accord senior sur le tutorat dans l'entreprise et le contrat de génération.
Avec 17,5 % de la population active en agriculture, les salariés seniors occupent une place de plus en plus grands dans les exploitations. En 2008, le département de l'Yonne comptait ainsi 1209 salariés en production, de plus de 50 ans. Par ailleurs, 973 chefs d'exploitation et coexploitants de plus de 60 ans ont été recensés en 2010 (sources Agreste recensement agricole 2010). Pour répondre au besoin croissant d'accompagnement de ces salariés les partenaires sociaux ont signé, le 11 mars 2008, un accord pour l'emploi des seniors dans les entreprises agricoles. Les objectifs de cet accord étant de favoriser le maintien mais également le recrutement des seniors en entreprise. Ce maintien en entreprise passe par le souhait de développer les missions de transmission des connaissances et d'intégration des salariés par les seniors.
En effet, l'expérience, un savoir-faire, une maturité, une connaissance de l'entreprise, du milieu agricole, des relations au travail sont de véritables atouts au cœur des entreprises. Tout salarié de plus de 49 ans est considéré comme un senior. Qui mieux que lui, avec ses compétences et la connaissance de l'entreprise, pour favoriser l'intégration de nouveaux salaries ? IL va de soit que pour un jeune embauché, être accompagné par un tuteur faisant profiter de son expérience, de ses connaissances pratiques et savoirs faire est un vrai bonus dans l'acquisition de ses propres compétences. Cette phase de transition entre le salarié dont le départ en retraite approche et la formation de son remplaçant au sein même de l'entreprise, constitue une réelle démarche de gestion prévisionnelle des emplois. Les partenaires sociaux sont conscients que les problèmes de recrutements récurrents en agriculture cumulés au fort taux de départ à la retraite de ces prochaines années risquent de mettre en péril la stabilité de certaines entreprises.
L'accord prévoit à la fois de faciliter la mise en place de tutorat au sein des entreprises, en favorisant la formation au fonction de tuteur des salariés senior mais prévoit également de développer les transmissions des connaissances par les seniors en dehors de l'entreprise. En effet, les salariés seniors, véritables puits de connaissances, pourraient être conviés à faire des intervention par les centres de formation.
Le contrat de génération
Le tutorat au sein même de l'exploitation peut s'envisager à travers une nouvelle forme de contrat de travail appelé «contrat de génération». Ce dispositif mis en place est organisé autour de l'idée de proposer des solutions d'emploi à des jeunes sans employ, peu ou pas qualifies, en les associant à des salariés âgés. Les jeunes bénéficiaires des contrats de génération doivent avoir de 16 à 25 ans ou avoir moins de 30 ans s'ils sont reconnus travailleurs handicapés.
Le jeune est associé dans un binôme à un senior maintenu dans son emploi ou recruté. Trois cas de figure sont possibles pour constituer le binôme au sein de l'entreprise. Pour l'embauche d'un jeune il faudra justifier soit d'un salarié déjà en poste en CDI, il devra avoir au moins 57 ans ou 55 ans s'il est reconnu travailleur handicapé, ou d'embaucher en même temps que le jeune un salarié d'au moins 55 ans. Troisième possibilité, dans le cadre de la transmission de son entreprise (dont l'effectif est inférieur à 50 salariés), le maintien du chef d'entreprise âgé d'au moins 57 ans. A noter qu'il n'y a toutefois pas d'obligation de transmission à l'issue du contrat de génération. L'aide de l'Etat est versée par binôme, elle est de 4000€ par an à hauteur de 2000€ au titre de l'embauche du jeune en CDI et de 2000€ au titre du maintien dans l'emploi du salarié âgé ou du chef d'entreprise.
Cette aide est donc de 4000€ par an elle sera versée pour une période de 3 ans. N'hésitez pas à contacter le service emploi de votre Fdsea pour toute information complémentaire.
De même pour plus de renseignement sur cet accord ou sur les différents dispositifs qu'il prévoit, contact du FAFSEA Bourgogne (www.fafsea.com) ou ANEFA.
En effet, l'expérience, un savoir-faire, une maturité, une connaissance de l'entreprise, du milieu agricole, des relations au travail sont de véritables atouts au cœur des entreprises. Tout salarié de plus de 49 ans est considéré comme un senior. Qui mieux que lui, avec ses compétences et la connaissance de l'entreprise, pour favoriser l'intégration de nouveaux salaries ? IL va de soit que pour un jeune embauché, être accompagné par un tuteur faisant profiter de son expérience, de ses connaissances pratiques et savoirs faire est un vrai bonus dans l'acquisition de ses propres compétences. Cette phase de transition entre le salarié dont le départ en retraite approche et la formation de son remplaçant au sein même de l'entreprise, constitue une réelle démarche de gestion prévisionnelle des emplois. Les partenaires sociaux sont conscients que les problèmes de recrutements récurrents en agriculture cumulés au fort taux de départ à la retraite de ces prochaines années risquent de mettre en péril la stabilité de certaines entreprises.
L'accord prévoit à la fois de faciliter la mise en place de tutorat au sein des entreprises, en favorisant la formation au fonction de tuteur des salariés senior mais prévoit également de développer les transmissions des connaissances par les seniors en dehors de l'entreprise. En effet, les salariés seniors, véritables puits de connaissances, pourraient être conviés à faire des intervention par les centres de formation.
Le contrat de génération
Le tutorat au sein même de l'exploitation peut s'envisager à travers une nouvelle forme de contrat de travail appelé «contrat de génération». Ce dispositif mis en place est organisé autour de l'idée de proposer des solutions d'emploi à des jeunes sans employ, peu ou pas qualifies, en les associant à des salariés âgés. Les jeunes bénéficiaires des contrats de génération doivent avoir de 16 à 25 ans ou avoir moins de 30 ans s'ils sont reconnus travailleurs handicapés.
Le jeune est associé dans un binôme à un senior maintenu dans son emploi ou recruté. Trois cas de figure sont possibles pour constituer le binôme au sein de l'entreprise. Pour l'embauche d'un jeune il faudra justifier soit d'un salarié déjà en poste en CDI, il devra avoir au moins 57 ans ou 55 ans s'il est reconnu travailleur handicapé, ou d'embaucher en même temps que le jeune un salarié d'au moins 55 ans. Troisième possibilité, dans le cadre de la transmission de son entreprise (dont l'effectif est inférieur à 50 salariés), le maintien du chef d'entreprise âgé d'au moins 57 ans. A noter qu'il n'y a toutefois pas d'obligation de transmission à l'issue du contrat de génération. L'aide de l'Etat est versée par binôme, elle est de 4000€ par an à hauteur de 2000€ au titre de l'embauche du jeune en CDI et de 2000€ au titre du maintien dans l'emploi du salarié âgé ou du chef d'entreprise.
Cette aide est donc de 4000€ par an elle sera versée pour une période de 3 ans. N'hésitez pas à contacter le service emploi de votre Fdsea pour toute information complémentaire.
De même pour plus de renseignement sur cet accord ou sur les différents dispositifs qu'il prévoit, contact du FAFSEA Bourgogne (www.fafsea.com) ou ANEFA.
