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Assemblée générale de l'€™UPVY

L'eau au cœur des débats

L'€™assemblée générale de l'€™Union des Productions Végétales de l'€™Yonne s'€™est tenue le 15 mai dernier sous la présidence d'€™Arnaud Rondeau. L'€™occasion pour différents intervenants d'€™apporter des informations supplémentaires sur la problématique des Bassins d'€™Alimentation de Captage (BAC).
Par Dominique Bernerd
à€ évènement exceptionnel, contribution exceptionnelle ! L'€™Union des Productions végétales de l'€™Yonne contribuera financièrement au prochain Congrès FNSEA qui se déroulera à Auxerre en mars prochain. Par ailleurs, le président Rondeau a souligné l'€˜importance du rôle joué par la FDSEA et les JA, en collaboration avec la Chambre d'€™agriculture, lors de la négociation de la directive nitrates :[I] «On revient de loin !»[i]. Satisfaction également pour l'€™action importante de la profession dans le but de maintenir un système de défiscalisation sur les biocarburants. Une évolution, même si les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur de ce qui était attendu. A noter le maintien des objectifs d'€™incorporation : 7% à l'€™horizon 2010, quelque soit le type de carburant.
Parmi les points d'€™actualité abordés : le bilan de santé de la PAC. Avec comme premier constat : l'€™impact important que les nouvelles mesures font peser sur le système céréalier de notre département, le gouvernement ayant fait le choix d'€™une agriculture d'€™occupation des territoires plutôt que de se diriger vers une agriculture économique et productive. Dans 6 mois commenceront les débats du devenir de la PAC après 2013... [I]«Faut-il s'€™attendre à une deuxième claque ?»[i]. Autre point abordé : la collecte des déchets et la décision prise de compléter la réserve déjà mise en place pour accompagner les OS dans le financement de cette démarche.

[INTER]Les Bassins d'€™Alimentation de Captage à l'€™ordre du jour[inter]

Concernant les BAC, il est important de poser le débat. Un groupe de travail a été constitué en ce sens à la FDSEA. Un recensement des activités effectuées sur le terrain va avoir lieu. Satisfaction générale de voir la Chambre d'€™agriculture se positionner comme prestataire de service pour réaliser les études de bassin, avec l'€™assurance d'€™une «vision agricole». à‰tienne Henriot, vice pdt. de la Chambre d'€™agriculture soulignant pour sa part qu'€™en ce domaine, [I]«la Chambre n'€™impose rien, c'€™est bien la DDEA qui impose des mesures parfois ubuesques»[i]. Pour preuve, l'€™exemple d'€™une exploitation de Massangis pour qui les contraintes imposées ne sont pas indemnisées à hauteur des pertes encourues. Plusieurs intervenants sur ce sujet : Valérie Duchesne de la Chambre d'€™agriculture, a expliqué comment se déroule une étude de BAC afin d'€™en déterminer une carte de vulnérabilité, du diagnostic à la construction d'€™un programme d'€™actions. Olivier Fauriel, de l'€™Agence de l'€™eau Seine Normandie rappelant pour sa part le choix de l'€™Agence à privilégier les actions préventives : [I]«une usine de retraitement, ça coûte cher ! A construire comme à entretenir.»[i] Le contexte réglementaire a été évoqué par à‰milie Poquet de la DDEA, notamment : la loi sur l'€™eau, au travers de l'€™article 21 et la mise en place d'€™actions obligatoires ; le Grenelle avec l'€™application avant 2012 de programmes d'€™actions sur les 14 captages icaunais prioritaires ; le SDAGE 2010-2015 imposant la mise en place de programmes d'€™actions pour les captages dégradés.