Coopération
«L'avenir des coopératives n'est pas isolé»
Rapprochement, partenariats, unions, fusions... les coopératives sont engagées dans une dynamique de croissance qui les pousse à s'unir pour mieux affronter les évolutions structurelles de l'agriculture et les défis des marchés internationaux.

En ce dernier trimestre 2011, les assemblées générales de coopératives se succèdent. La coopération a beaucoup et rapidement évolué ces dernières années, dans le fond comme dans la forme.
Depuis 2008, une dynamique de croissance s'est engagée, marquée par d'importants rapprochements entre coopératives. Et cette dynamique se poursuit depuis. Philippe Mangin, président de Coop de France est formel :[I] «l'avenir des coopératives n'est pas isolé (...) en 2012 on va vivre la poursuite de la stratégie d'alliance ou de fusion des coopératives»[i].
Mais qu'est-ce qui pousse les coopératives à s'engager dans cette dynamique de rapprochements, de partenariats, d'unions, voire de fusions ? Sur le terrain, le coopérateur manque quelques fois de repères et se trouve décontenancé face à des stratégies d'alliances dont il s'accommode, sans toujours en percevoir le sens.
Pour les gestionnaires de coopératives, il s'agit d'abord d'améliorer les positions des entreprises sur les marchés. De nombreuses coopératives, dans toutes les productions, sont engagées dans des stratégies export. A l'heure de la mondialisation, les marchés mondiaux fixent les prix, et c'est particulièrement vrai pour le marché du bassin méditerranéen qui est déterminant dans la tenue des cours mondiaux.
Mais rester local tout en conquérant le monde, c'est un vrai défi. Un défi qui nécessite de s'allier, pour être plus présent, plus efficace, massifier les produits et augmenter les capacités de réponse. La coopération agricole se structure ainsi autour du développement international, du renforcement de la taille critique de ses entreprises et de partenariats économiques concrétisés au sein de grandes unions.
Organisées, les coopératives ont plus d'atouts et peuvent s'engager dans des visions de développement à long terme qui sécurisent les marchés. Mais la question des fonds propres se fait de plus en plus pressante, car pour tenir son rang, à l'international en particulier, le nerf de la guerre, cela reste les fonds propres et la capacité d'investissement.
Comment concilier ancrage territorial et développement à l'international ? A quelques jours de l'assemblée générale de Dijon Céréales, c'est la question que nous avons posée au président du groupe, Marc Patriat et à son directeur général Pierre Guez.
Depuis 2008, une dynamique de croissance s'est engagée, marquée par d'importants rapprochements entre coopératives. Et cette dynamique se poursuit depuis. Philippe Mangin, président de Coop de France est formel :[I] «l'avenir des coopératives n'est pas isolé (...) en 2012 on va vivre la poursuite de la stratégie d'alliance ou de fusion des coopératives»[i].
Mais qu'est-ce qui pousse les coopératives à s'engager dans cette dynamique de rapprochements, de partenariats, d'unions, voire de fusions ? Sur le terrain, le coopérateur manque quelques fois de repères et se trouve décontenancé face à des stratégies d'alliances dont il s'accommode, sans toujours en percevoir le sens.
Pour les gestionnaires de coopératives, il s'agit d'abord d'améliorer les positions des entreprises sur les marchés. De nombreuses coopératives, dans toutes les productions, sont engagées dans des stratégies export. A l'heure de la mondialisation, les marchés mondiaux fixent les prix, et c'est particulièrement vrai pour le marché du bassin méditerranéen qui est déterminant dans la tenue des cours mondiaux.
Mais rester local tout en conquérant le monde, c'est un vrai défi. Un défi qui nécessite de s'allier, pour être plus présent, plus efficace, massifier les produits et augmenter les capacités de réponse. La coopération agricole se structure ainsi autour du développement international, du renforcement de la taille critique de ses entreprises et de partenariats économiques concrétisés au sein de grandes unions.
Organisées, les coopératives ont plus d'atouts et peuvent s'engager dans des visions de développement à long terme qui sécurisent les marchés. Mais la question des fonds propres se fait de plus en plus pressante, car pour tenir son rang, à l'international en particulier, le nerf de la guerre, cela reste les fonds propres et la capacité d'investissement.
Comment concilier ancrage territorial et développement à l'international ? A quelques jours de l'assemblée générale de Dijon Céréales, c'est la question que nous avons posée au président du groupe, Marc Patriat et à son directeur général Pierre Guez.