Voyage
L’association Enjoi 58 fait le bilan de son voyage en Chine
Cinq mois après leur voyage dans l’Empire du milieu, les membres de l’association Enjoi 58 ont présenté les conclusions de leur excursion au village By CA à Nevers.
Ils sont revenus enchantés de leur voyage. Les membres de l’association Enjoi 58 se sont envolés du 12 au 21 mai dernier en Chine pour un voyage d’étude. À l’origine de ce projet, il y avait la volonté pour les jeunes agriculteurs de la Nièvre de s’ouvrir sur de nouvelles filières et de développer éventuellement des partenariats. D’ailleurs, le nom de l’association y est bien pour quelque chose puisqu’elle signifie Association Éleveurs Nivernais Jeunesse Ouverture International (Enjoi 58). Ce voyage a été rendu possible grâce à une succession d’évènements : la réouverture de la route de la soie par la voie ferroviaire et la levée de l’embargo sur la viande bovine françaises en Chine. Ce pays étant par ailleurs intéressé par animaux finis à l’herbe, l’IGP Charolais de Bourgogne avait une carte à jouer durant le séjour. Le groupe qui est parti en Chine était constitué de Jeunes Agriculteurs, étudiants en BTS Production animales du Lycée de Challuy et des responsables d’OPA. « Ce fut un voyage fatigant car tout a été fait au pas de charge et tous nos déplacements ont été surveillés » explique Régis Taupin, le président de Charolais de Bourgogne. Le voyage a donc débuté par le Sial, le Salon International de l’Alimentation de Shanghai. Une partie du groupe a pu échanger avec des experts de la viande parmi lesquelles : Bigard ou encore Puigrenier. L’un des moments forts du voyage fut la réception d’une vingtaine de personnes à l’ambassade de France en Chine. Ce qui ressort des échanges c’est la volonté des Chinois de développer l’élevage bovin. Ils seraient par ailleurs à la recherche de technicité car une vache dans leur pays fait un veau tous les trois ans. « Leur vision de l’élevage est celui d’un élevage hors sol. Ils étaient très surpris que l’on alimente encore nos vaches à l’herbe » a expliqué Cédric Bernier, le président des JA qui a participé à ce voyage.
À retenir également de leur voyage c’est la rencontre avec les acteurs chinois partenaires avec la ville de Nevers à Taizhou, mais aussi la visite de Xi’an – province de Shaanxi, terminal ferroviaire de la route de la soie dans la province du Sichuan. Le voyage s’est clôturé par l’incontournable marché de gros de Pékin. « Pour nous éleveurs français ce fut très surprenant de voir de la viande sans conditionnement qui reste à la chaleur. Les bêtes sont en fait abattues le soir et la viande est vendue le lendemain matin au marché » explique Ludovic Guyard, le secrétaire de l’association. « Paradoxalement, les chinois sont très attentifs à l’étiquetage et à la traçabilité notamment pour nos produits » ajoute à son tour Alexandre Lorré, le président de la Sicagemac. « Nous allons refaire des projets pour faire vivre cette organisation. Nous avons besoin pour cela de forces vives. Si dans vos OPA vous avez des personnes qui sont intéressées par notre association, n’hésitez pas à les inciter à adhérer. Car il y a fort à parier que ces jeunes aujourd’hui seront encore présents dans les organisations agricoles demain » a conclu Cyril Forest, le vice-président d’Enjoi 58.
À retenir également de leur voyage c’est la rencontre avec les acteurs chinois partenaires avec la ville de Nevers à Taizhou, mais aussi la visite de Xi’an – province de Shaanxi, terminal ferroviaire de la route de la soie dans la province du Sichuan. Le voyage s’est clôturé par l’incontournable marché de gros de Pékin. « Pour nous éleveurs français ce fut très surprenant de voir de la viande sans conditionnement qui reste à la chaleur. Les bêtes sont en fait abattues le soir et la viande est vendue le lendemain matin au marché » explique Ludovic Guyard, le secrétaire de l’association. « Paradoxalement, les chinois sont très attentifs à l’étiquetage et à la traçabilité notamment pour nos produits » ajoute à son tour Alexandre Lorré, le président de la Sicagemac. « Nous allons refaire des projets pour faire vivre cette organisation. Nous avons besoin pour cela de forces vives. Si dans vos OPA vous avez des personnes qui sont intéressées par notre association, n’hésitez pas à les inciter à adhérer. Car il y a fort à parier que ces jeunes aujourd’hui seront encore présents dans les organisations agricoles demain » a conclu Cyril Forest, le vice-président d’Enjoi 58.