Station d’évaluation de Créancey
L’après-vente sauve la mise
Alors que 12 des 39 reproducteurs charolais restaient invendus à l’issue des enchères, six d’entre eux ont finalement trouvé preneur dans l’heure qui a suivi.

Le bilan de la vente de reproducteurs de Créancey est passée de [I]«mitigée»[i] à [I]«satisfaisante»[i] en l’espace de quelques instants. Pour des raisons que les organisateurs s’efforceront de déterminer, la moitié des bovins invendus lors de leurs passages sur le ring ont trouvé un acquéreur à l’issue des enchères (à la mise à prix de 2500€). Avant cette bonne nouvelle, le président du GIE Jean-Pierre Godot parlait de [I]«l’année de tous les records»[i] : [I]«Nous battons celui de la plus forte enchère (6500€, au lieu des 5540€ de 2012), mais également celui des invendus (12)»[i]. Trente-trois des trente neuf reproducteurs ont finalement trouvé un acquéreur vendredi dernier. La moyenne de prix de la vente aux enchères (basée sur 27 bovins) établit un nouveau record (3185€ au lieu des 3143€ de 2013). A noter que deux bovins ont été vendus à la mise à prix lors de leur deuxième passage sur le ring.
[INTER]Joyeuse Saint-Valentin[inter]
Nicolas Noireaut, éleveur à Meilly-sur-Rouvres, confiait, en aparté juste avant le début de la vente, sa déception de voir ce rendez-vous tomber le jour de la Saint-Valentin, l’obligeant à différer d’une journée son repas prévu en amoureux. En vendant son superbe bovin Iago 6500€ et en valorisant au mieux son travail réalisé au quotidien dans son exploitation, nul doute que ce jeune passionné de l’élevage aura changé d’avis et offert un bon repas à son amie. Denis Brochot, l’un des acquéreurs de Iago, représentait Charolais Évaluation 71, une association de 40 éleveurs qui s’est elle-même associée au GIE de Jalogny pour se procurer le reproducteur. [I]«Notre sélection s’est faite sur les trois centres d’élevage de Bourgogne»[i] commente Denis Brochot, [I]«les index du veau du Gaec Noireaut correspondent à nos attentes, notamment l’IFNAIS et l’Avel, de même que la morphologie. Iago rentrera le 3 mars au centre d’Elva Novia à Fontaines pour être prélevé, nous aurons des semences aux normes européennes pour pourvoir inséminer»[i].
[INTER]Une grande solidarité[inter]
Cette journée a sans doute été marquée par un nouveau record : celui de la fréquentation. [I]«Il n’y avait plus de places pour le repas. Plus d’une cinquantaine de personnes ont dû aller manger dans les restaurants de Pouilly»[i] informe Jean-Pierre Godot, qui tient une nouvelle fois à saluer le travail collectif effectué autour de cette vente : [I]«il y a une énorme solidarité entre les éleveurs, les administratifs, le personnel, les financeurs , les OPA, c’est exceptionnel. Tout le monde croit en notre projet. C’est grâce à cela que nous arrivons à vivre de très belle journées comme celle-ci»[i].
[INTER]Joyeuse Saint-Valentin[inter]
Nicolas Noireaut, éleveur à Meilly-sur-Rouvres, confiait, en aparté juste avant le début de la vente, sa déception de voir ce rendez-vous tomber le jour de la Saint-Valentin, l’obligeant à différer d’une journée son repas prévu en amoureux. En vendant son superbe bovin Iago 6500€ et en valorisant au mieux son travail réalisé au quotidien dans son exploitation, nul doute que ce jeune passionné de l’élevage aura changé d’avis et offert un bon repas à son amie. Denis Brochot, l’un des acquéreurs de Iago, représentait Charolais Évaluation 71, une association de 40 éleveurs qui s’est elle-même associée au GIE de Jalogny pour se procurer le reproducteur. [I]«Notre sélection s’est faite sur les trois centres d’élevage de Bourgogne»[i] commente Denis Brochot, [I]«les index du veau du Gaec Noireaut correspondent à nos attentes, notamment l’IFNAIS et l’Avel, de même que la morphologie. Iago rentrera le 3 mars au centre d’Elva Novia à Fontaines pour être prélevé, nous aurons des semences aux normes européennes pour pourvoir inséminer»[i].
[INTER]Une grande solidarité[inter]
Cette journée a sans doute été marquée par un nouveau record : celui de la fréquentation. [I]«Il n’y avait plus de places pour le repas. Plus d’une cinquantaine de personnes ont dû aller manger dans les restaurants de Pouilly»[i] informe Jean-Pierre Godot, qui tient une nouvelle fois à saluer le travail collectif effectué autour de cette vente : [I]«il y a une énorme solidarité entre les éleveurs, les administratifs, le personnel, les financeurs , les OPA, c’est exceptionnel. Tout le monde croit en notre projet. C’est grâce à cela que nous arrivons à vivre de très belle journées comme celle-ci»[i].
Martial Tardivon
«Ça ne se laisse pas faire !», «il y en a qui sont joueurs dans la salle !», «ils n’ont pas dit leur dernier mot».... Martial Tardivon, chef des ventes,
a commenté et animé les enchères comme à son habitude, de manière très dynamique. D’où puise t-il cette énergie ? «Je préfère parler de concentration, il en faut pas mal dans ce genre d’exercice, mais c’est un métier beaucoup plus facile quand les enchères s’envolent. C’est vrai, on peut se permettre certaines choses sur le ton de la blague ou par la différenciation du ton employé !». Que se passerait t-il en cas d’extinction de voix ? «Partout ou je vais, j’ai un remplaçant s’il y a une défaillance quelconque» répond l’intéressé. Sur la vente en elle-même, Martial Tardivon affichait quelques interrogations sur les animaux invendus alors que 55 boîtiers avaient été récupérés avant le début des enchères.