Élevage
L’année du mouton se poursuit à la Chambre d’agriculture
Une après-midi sur la filière ovine a été organisée le 24 mai dernier à Montigny-sur-Cannes sur l’exploitation de Laurence et Gilbert Laborde. Objectif : dresser un état des lieux et trouver des solutions pour adapter la filière aux attentes des consommateurs. Des échanges intéressants malgré la faible participation des éleveurs du département.

La Chambre d’agriculture poursuit sa promotion de la filière ovine dans le département. Le dernier événement sur le sujet a eu lieu le 24 mai dernier sur l’exploitation de Laurence et Gilbert Laborde à Montigny-sur-Canne. Plusieurs intervenants se sont succédés à la tribune à commencer par Marie Carlier de l’Institut de l’Élevage. Cette dernière a brossé les grandes tendances du marché mondial. À ce jour, la part de la production ovine est de 9,5 millions de tonnes (chiffre de 2017) dont 52 % proviennent de Chine puis de l’Afrique pour 19 % de l’Europe et de l’Océanie pour 12 %. Sur le plan des échanges commerciaux, l’Océanie tire son épingle du jeu en fournissant environ 70 % de la viande ovine dans le monde. Au sein de l’Union Européenne, la France reste le deuxième consommateur et le troisième producteur européen de viande ovine. Les Français consomment en moyenne 2,4 kg de viande ovine.
Une production Française en recul
Si l’on regarde les chiffres du marché Français, on peut s’apercevoir que les importations pèsent plus que la production. 56 % de la viande ovine consommée dans notre pays provient de l’importation, le reste (soit 44 %) est issu d’abattoirs français. En France, l’essentiel du cheptel est situé dans des zones moins favorisées (autour de Roquefort, en Corse et dans les Pyrénées Atlantique). Pour Marie Carlier, les éleveurs ovins français ont tout intérêt à travailler sur les signes de qualités pour se distinguer. Les exemples déjà développés en France laissent entrevoir une augmentation de la production sous ces labels (Label Rouge, IGP, AB). Cette production sous SIQO a représenté en 2017, 15 % de la production Française. Selon la technicienne de l’Idel, ces différentes distinctions permettraient sans doute de rajeunir l’image de la filière ovine qui est de plus en plus vieillissante. En 2018, la moitié du volume de vente en France a été achetée par des séniors ou des couples d’âges moyens.
Des initiatives locales se développent
Malgré la situation morose de la filière, des initiatives locales se développent, à l’image de l’association «l’agneau près de chez vous». Cette organisation présidée par Florent Brideron a été créée en 2007 et elle regroupe aujourd’hui 16 éleveurs de la Nièvre et de l’Yonne. En 2018, 2 500 agneaux ont été commercialisés par cette association. Des bêtes qui sont abattues à Cosne-sur-Loire. L’association vend 90 % de sa production auprès de six boucheries regroupées sous la bannière «le bœuf tricolore». Sur le plan de l’organisation, les agneaux gérés par l’association sont âgés de moins de 180 jours et sont élevés puis engraissés chez l’éleveur et nourris sans OGM. Le prix est fixé pour l’année le 1er janvier et dégressif par tranche de poids à partir de 21 kg. Cette année le prix est de 6,95 € par kg de carcasse entre 17 et 21 kg. Voici un exemple d’organisation qui pourrait servir de base de travail pour la filière en locale.
Une production Française en recul
Si l’on regarde les chiffres du marché Français, on peut s’apercevoir que les importations pèsent plus que la production. 56 % de la viande ovine consommée dans notre pays provient de l’importation, le reste (soit 44 %) est issu d’abattoirs français. En France, l’essentiel du cheptel est situé dans des zones moins favorisées (autour de Roquefort, en Corse et dans les Pyrénées Atlantique). Pour Marie Carlier, les éleveurs ovins français ont tout intérêt à travailler sur les signes de qualités pour se distinguer. Les exemples déjà développés en France laissent entrevoir une augmentation de la production sous ces labels (Label Rouge, IGP, AB). Cette production sous SIQO a représenté en 2017, 15 % de la production Française. Selon la technicienne de l’Idel, ces différentes distinctions permettraient sans doute de rajeunir l’image de la filière ovine qui est de plus en plus vieillissante. En 2018, la moitié du volume de vente en France a été achetée par des séniors ou des couples d’âges moyens.
Des initiatives locales se développent
Malgré la situation morose de la filière, des initiatives locales se développent, à l’image de l’association «l’agneau près de chez vous». Cette organisation présidée par Florent Brideron a été créée en 2007 et elle regroupe aujourd’hui 16 éleveurs de la Nièvre et de l’Yonne. En 2018, 2 500 agneaux ont été commercialisés par cette association. Des bêtes qui sont abattues à Cosne-sur-Loire. L’association vend 90 % de sa production auprès de six boucheries regroupées sous la bannière «le bœuf tricolore». Sur le plan de l’organisation, les agneaux gérés par l’association sont âgés de moins de 180 jours et sont élevés puis engraissés chez l’éleveur et nourris sans OGM. Le prix est fixé pour l’année le 1er janvier et dégressif par tranche de poids à partir de 21 kg. Cette année le prix est de 6,95 € par kg de carcasse entre 17 et 21 kg. Voici un exemple d’organisation qui pourrait servir de base de travail pour la filière en locale.