Service de cartographie
L'agriculture de précision au menu
Artémis travaille au développement de l'agriculture de précision. Elle a initié une réflexion sur la caractérisation de la variabilité des sols afin d'optimiser les apports d'amendements en fonction de celle-ci. Elle s'associe pour cela à la société Géocarta qui propose une service de cartographie 3D des sols agricoles.

Artémis est la plateforme d'innovation agro-environnementale de Bourgogne Franche-Comté.
Elle rassemble les coopératives de Bourgogne Franche-Comté (Dijon Céréales, Bourgogne du Sud, 110 Bourgogne, Capserval, Terre Comtoise et Interval), les Chambres d'Agriculture de Bourgogne, Franche-Comté et Côte d'Or, les unions nationales Invivo et Sofiprotéol ainsi que la recherche (Université de Bourgogne avec Welience, Inra).
[INTER]Mieux connaître les sols pour mieux les utiliser[inter]
A chaque type de sol correspond des besoins en engrais différents. A l'heure des grands défis économiques et environnementaux autour de l'agriculture, la nécessité d'apporter la bonne quantité au bon endroit s'avère fondamentale.
La société Géocarta a développé des techniques permettant de mettre en image les [I]«contrastes»[i] pouvant exister au sein d'une même parcelle. Elle s'appuie sur un apareillage, doté d'un GPS, mesurant la resistivité électrique des sols. les différents relevés aboutissent à l'élaboration de cartographie dévoilant des zones de nature distinctes. Son objectif principal consiste à expérimenter des systèmes de culture innovants pour produire [I]«plus et mieux»[i].
La résistivité électrique est la capacité d'un sol à s'opposer à la circulation du courant électrique. C'est un paramètre physique corrélé à des paramètres agronomiques importants : texture, profondeur, teneur en eau, pierrosité. A titre d'exemple, un sol superficiel est plus résistant qu'un sol profond.
Ces données vont faciliter le travail de l'agronome en indiquant les lieux où effectuer les analyses de sols. Un prélèvement dans chaque zone homogène conduira à des conseils agronomiques de précision.
Matthieu Aubry résume cette démarche initiée par Artémis: [I]«L'objectif est de connaître la variabilité de la parcelle pour ajuster les pratiques culturales au plus près des besoins de la plante. Au-delà de l'intérêt agronomique, cette approche intègre aussi la dimension économique : à chaque type de sol son potentiel, à chaque potentiel son niveau de dépenses»[i].
Concrètement, en considérant des zones homogènes de résistivité électrique et en prenant en compte la teneur, l'historique et les exportations, l'évaluation des besoins d'amendements se rapproche au plus près de la réalité.
Elle rassemble les coopératives de Bourgogne Franche-Comté (Dijon Céréales, Bourgogne du Sud, 110 Bourgogne, Capserval, Terre Comtoise et Interval), les Chambres d'Agriculture de Bourgogne, Franche-Comté et Côte d'Or, les unions nationales Invivo et Sofiprotéol ainsi que la recherche (Université de Bourgogne avec Welience, Inra).
[INTER]Mieux connaître les sols pour mieux les utiliser[inter]
A chaque type de sol correspond des besoins en engrais différents. A l'heure des grands défis économiques et environnementaux autour de l'agriculture, la nécessité d'apporter la bonne quantité au bon endroit s'avère fondamentale.
La société Géocarta a développé des techniques permettant de mettre en image les [I]«contrastes»[i] pouvant exister au sein d'une même parcelle. Elle s'appuie sur un apareillage, doté d'un GPS, mesurant la resistivité électrique des sols. les différents relevés aboutissent à l'élaboration de cartographie dévoilant des zones de nature distinctes. Son objectif principal consiste à expérimenter des systèmes de culture innovants pour produire [I]«plus et mieux»[i].
La résistivité électrique est la capacité d'un sol à s'opposer à la circulation du courant électrique. C'est un paramètre physique corrélé à des paramètres agronomiques importants : texture, profondeur, teneur en eau, pierrosité. A titre d'exemple, un sol superficiel est plus résistant qu'un sol profond.
Ces données vont faciliter le travail de l'agronome en indiquant les lieux où effectuer les analyses de sols. Un prélèvement dans chaque zone homogène conduira à des conseils agronomiques de précision.
Matthieu Aubry résume cette démarche initiée par Artémis: [I]«L'objectif est de connaître la variabilité de la parcelle pour ajuster les pratiques culturales au plus près des besoins de la plante. Au-delà de l'intérêt agronomique, cette approche intègre aussi la dimension économique : à chaque type de sol son potentiel, à chaque potentiel son niveau de dépenses»[i].
Concrètement, en considérant des zones homogènes de résistivité électrique et en prenant en compte la teneur, l'historique et les exportations, l'évaluation des besoins d'amendements se rapproche au plus près de la réalité.
Artémis s'engage dans Précisio
Le service adéquat pour exploiter ces résultats
Artémis s'est engagée, depuis juin 2011, dans une structure baptisée Précisio avec une dizaine d'autres coopératives agricoles françaises pour mettre en place une solution d'accès au guidage de précision.
Précisio s'appuie sur un réseau de stations existantes, utilisées initialement par les géomètres-experts, pour envoyer sur une carte Sim (intégrée dans l'antenne GPS du tracteur) les informations de correction nécessaires pour améliorer la précision du signal GPS natif ; environ 2 m avec le signal naturel contre 10 ou 2 cm avec Précisio selon l'abonnement.
De plus, les données GPS collectées par Géocarta peuvent être utilisées par le système Précisio, permettant ainsi d'appliquer les recommandations de fertilisation directement.
Enfin, Précisio est compatible avec toutes les marques de guidage et de matériels agricoles, ce qui permet de répondre aux besoins du plus grand nombre d'entre eux pour un coût optimisé.
Si vous êtes intéressés par Précisio, contactez : Matthieu Aubry au 06 74 61 23 52