Canton d’Auxonne
L’activité de production de STL suspendue
Le groupe Dijon Céréales vient d’annoncer la suspension de la production et de l’activité industrielle de sa filiale STL sur le site de Villers-les-Pots.

Impactée par la concurrence mondiale et le coût de l’énergie, l’activité s’avère économiquement difficile depuis plusieurs exercices. Des solutions de reclassement seront proposées à au moins 40% des 32 salariés concernés. Depuis plusieurs années, STL subit des pertes économiques régulières dans son usine de Villers-les-Pots. Plusieurs facteurs expliquent ce résultat négatif. L’entreprise doit d’abord faire face à une concurrence grandissante sur le marché mondial de l’oignon déshydraté dans lequel elle est engagée. Inde, Egypte, Pakistan, Chine, ces pays marquent des points chaque année grâce à des coûts de production (main-d’œuvre, matières premières...) nettement inférieurs et contre lesquels la qualité supérieure des produits de STL ne peut pas tout. Les normes environnementales exigées aujourd’hui dans le process industriel, mais aussi la qualité ou la traçabilité produit, ont un coût impossible à répercuter totalement dans le prix du produit. Cela crée une distorsion de concurrence vis-à-vis des autres pays producteurs. La fluctuation importante des cours des matières premières alimentaires, dans le sillage des céréales, a aussi été un facteur d’instabilité et de moindre rentabilité pour la société.
[INTER]Un coût de l’énergie doublé en dix ans[inter]
Enfin et surtout, la compétitivité de STL a été plombée
par le coût de l’énergie (gaz naturel), qui a doublé depuis dix ans et représente aujourd’hui 1/3 de la valeur du produit fini.
Face à cette situation, et l’échec dans la recherche de nouveaux
partenaires, la direction de l’entreprise a décidé de suspendre l’activité du site afin d’étudier son adaptation. Une solution de sous-traitance a été trouvée afin de valoriser les oignons plantés par les producteurs de Bourgogne Franche-Comté et de la Marne, mais également pour maintenir cette culture sur les exploitations. L’activité commerciale de STL est maintenue.
[INTER]Au moins 40% des salariés reclassés[inter]
L’annonce de ces décisions a été faite ce mercredi 2 juillet au personnel de STL. La suspension de l’activité s’accompagne de mesures de licenciements pour motifs économiques, qui concernent l’ensemble des 32 salariés. Les responsables ont assuré que tout le personnel sera accompagné pour trouver des solutions de reclassement dans la coopérative et les filiales de Dijon Céréales, et dans l’environnement économique agricole et agroalimentaire régional. Des emplois sont déjà envisagés au sein du groupe Dijon Céréales pour au moins 40% des collaborateurs.
La coopérative Dijon Céréales et Val Union souhaitent également maintenir l’implantation de la culture d’oignons dans le bassin du Val de Saône et de la plaine Dijonnaise (une vingtaine de producteurs) et sur un secteur de la Marne. STL (Société de Transformation de Légumes) a produit en moyenne quelques 3000 tonnes d’oignons déshydratés au cours des derniers exercices.
[INTER]Un coût de l’énergie doublé en dix ans[inter]
Enfin et surtout, la compétitivité de STL a été plombée
par le coût de l’énergie (gaz naturel), qui a doublé depuis dix ans et représente aujourd’hui 1/3 de la valeur du produit fini.
Face à cette situation, et l’échec dans la recherche de nouveaux
partenaires, la direction de l’entreprise a décidé de suspendre l’activité du site afin d’étudier son adaptation. Une solution de sous-traitance a été trouvée afin de valoriser les oignons plantés par les producteurs de Bourgogne Franche-Comté et de la Marne, mais également pour maintenir cette culture sur les exploitations. L’activité commerciale de STL est maintenue.
[INTER]Au moins 40% des salariés reclassés[inter]
L’annonce de ces décisions a été faite ce mercredi 2 juillet au personnel de STL. La suspension de l’activité s’accompagne de mesures de licenciements pour motifs économiques, qui concernent l’ensemble des 32 salariés. Les responsables ont assuré que tout le personnel sera accompagné pour trouver des solutions de reclassement dans la coopérative et les filiales de Dijon Céréales, et dans l’environnement économique agricole et agroalimentaire régional. Des emplois sont déjà envisagés au sein du groupe Dijon Céréales pour au moins 40% des collaborateurs.
La coopérative Dijon Céréales et Val Union souhaitent également maintenir l’implantation de la culture d’oignons dans le bassin du Val de Saône et de la plaine Dijonnaise (une vingtaine de producteurs) et sur un secteur de la Marne. STL (Société de Transformation de Légumes) a produit en moyenne quelques 3000 tonnes d’oignons déshydratés au cours des derniers exercices.