Caiac
L'accompagnement des éleveurs reste l'objectif premier
Alors que le nombre d'adhérents au contrôle laitier bovins continue de s'éroder, avec 511 éleveurs inscrits en 2010, se pose pour la CAIAC un problème en passe de devenir structurel : celui de la densité laitière. Un chiffre révélateur : 777000 km parcourus par an, soit près de 1500 km par élevage !

L'identification bovine représente aujourd'hui 17% du CA de la CAIAC, qui en 2010, a reçu plus de 50 000 documents de notification et enregistré 222466 mouvements, dont plus du tiers transmis de façon électronique. Ont été imprimés plus de 75000 passeports, un chiffre en retrait par rapport à 2009. Globalement, en 4 ans, la Caiac aura perdu 344 exploitations, 5994 bovins et 4901 naissances. Pour les éleveurs adhérents au Contrôle Laitier et à Bovins Croissance, la certification des parentés bovines est obligatoire. Aujourd'hui, 81,6% des veaux déclarés à la CPB ont une filiation certifiée. L'activité 2009/2010 en ce secteur aura porté sur 2350 exploitations, pour un peu moins de 200000 bovins. La baisse des effectifs se perpétuant depuis une dizaine d'années, de façon lente (- 1,34% par an), mais régulière. Une projection à partir de ces chiffres, selon Marc Belvalette, directeur de la Caiac, fait estimer le nombre d'adhérents sur la zone à 1000 éleveurs bovins en 2020, pour 164000 animaux. En 20 ans, la taille moyenne des exploitations passerait ainsi de 71 animaux en 2000 à 164, deux décennies plus tard.
Identification ovine et caprine
Un domaine qui représente 20% de l'activité de la CAIAC. Depuis le 1er juillet 2010, les agneaux doivent être identifiés avec un repère électronique, le délai de pose de la boucle étant d'une semaine. L'identification électronique globale devant être mise en place en 2013. Un rythme accéléré puisqu'on va demander aux éleveurs ovin de faire en 7 ans ce que les professionnels bovins ont mis 20 ans à réaliser. Un recensement a été adressé à 1547 détenteurs d'ovins et de caprins, pour un retour estimé à 72%. En augmentation par rapport à 2009, mais encore insuffisant. Le problème étant que l'on ne s'adresse pas uniquement à une population professionnelle, mais à une population de loisirs, même si les contraintes administratives sont identiques, quelle que soit la taille du cheptel. Sur l'ensemble de la zone, 1 772 exploitations sont recensées, pour environ 57000 brebis, 11000 chèvres et 56000 moutons.
[INTER]Contrôles de performance lait[inter]
Le contrôle laitier bovins représente à lui seul 89% des activité génétiques, pour 511 adhérents inscrits au protocole et un peu plus de 30000 vaches. Une baisse respective de -6,9% et -3,4%, à l'image de ce que l'on constate au plan national. Compte-tenu de la faible densité et de l'éloignement des élevages, commence à se poser un problème en terme d'organisation pour la Caic. Pour le seul service contrôle laitier, pas moins de 777 000 km parcourus par an, soit une moyenne de 1 500 km par exploitation ! Avec à la clé un bilan carbone qui risque de ne pas être très bon pour l'entreprise et une question : quelle densité laitière dans 10 ans ? La moyenne de production laitière reste supérieure sur la zone aux statistiques nationales, à 9394 kg. A noter que l'augmentation de la production ne fait pas pour autant baisser le taux protéique qui reste constant à 32,3 g/kg.
Le contrôle laitier caprin représente pour sa part 8% des activités génétiques, avec des troupeaux conséquents (181 chèvres en moyenne), pour une production moyenne de 763 kg et un taux Butyreux moyen de 35,6. Là encore, activité en baisse par rapport à 2009, avec 41 adhérents et 7779 chèvres enregistrés.
[INTER]Bovins Croissance[inter]
Un secteur qui représente 3% des activités génétiques de la Caiac, avec 108 éleveurs adhérents pour la pesée avant sevrage, représentant 6793 veaux nés, dont 90% de race charolaise. La campagne 2010 a été marquée par une bonne saison d'herbe au printemps, un début de sécheresse en été et une très bonne repousse d'automne, permettant aux animaux de bénéficier de bonnes croissances. Plus de la moitié des éleveurs aujourd'hui, réalisent au moins une des pesées avec leur bascule, sans la présence de techniciens de la Caiac. Pour son directeur, Marc Belvalette : «l'une des voies pour l'activité génétique demain, sera le recueil d'informations collectées par l'éleveur lui-même. Compte- tenu des distances et de l'éloignement, ce sera le seul moyen de neutraliser les coûts. Notre travail étant de le valoriser au mieux».
Identification ovine et caprine
Un domaine qui représente 20% de l'activité de la CAIAC. Depuis le 1er juillet 2010, les agneaux doivent être identifiés avec un repère électronique, le délai de pose de la boucle étant d'une semaine. L'identification électronique globale devant être mise en place en 2013. Un rythme accéléré puisqu'on va demander aux éleveurs ovin de faire en 7 ans ce que les professionnels bovins ont mis 20 ans à réaliser. Un recensement a été adressé à 1547 détenteurs d'ovins et de caprins, pour un retour estimé à 72%. En augmentation par rapport à 2009, mais encore insuffisant. Le problème étant que l'on ne s'adresse pas uniquement à une population professionnelle, mais à une population de loisirs, même si les contraintes administratives sont identiques, quelle que soit la taille du cheptel. Sur l'ensemble de la zone, 1 772 exploitations sont recensées, pour environ 57000 brebis, 11000 chèvres et 56000 moutons.
[INTER]Contrôles de performance lait[inter]
Le contrôle laitier bovins représente à lui seul 89% des activité génétiques, pour 511 adhérents inscrits au protocole et un peu plus de 30000 vaches. Une baisse respective de -6,9% et -3,4%, à l'image de ce que l'on constate au plan national. Compte-tenu de la faible densité et de l'éloignement des élevages, commence à se poser un problème en terme d'organisation pour la Caic. Pour le seul service contrôle laitier, pas moins de 777 000 km parcourus par an, soit une moyenne de 1 500 km par exploitation ! Avec à la clé un bilan carbone qui risque de ne pas être très bon pour l'entreprise et une question : quelle densité laitière dans 10 ans ? La moyenne de production laitière reste supérieure sur la zone aux statistiques nationales, à 9394 kg. A noter que l'augmentation de la production ne fait pas pour autant baisser le taux protéique qui reste constant à 32,3 g/kg.
Le contrôle laitier caprin représente pour sa part 8% des activités génétiques, avec des troupeaux conséquents (181 chèvres en moyenne), pour une production moyenne de 763 kg et un taux Butyreux moyen de 35,6. Là encore, activité en baisse par rapport à 2009, avec 41 adhérents et 7779 chèvres enregistrés.
[INTER]Bovins Croissance[inter]
Un secteur qui représente 3% des activités génétiques de la Caiac, avec 108 éleveurs adhérents pour la pesée avant sevrage, représentant 6793 veaux nés, dont 90% de race charolaise. La campagne 2010 a été marquée par une bonne saison d'herbe au printemps, un début de sécheresse en été et une très bonne repousse d'automne, permettant aux animaux de bénéficier de bonnes croissances. Plus de la moitié des éleveurs aujourd'hui, réalisent au moins une des pesées avec leur bascule, sans la présence de techniciens de la Caiac. Pour son directeur, Marc Belvalette : «l'une des voies pour l'activité génétique demain, sera le recueil d'informations collectées par l'éleveur lui-même. Compte- tenu des distances et de l'éloignement, ce sera le seul moyen de neutraliser les coûts. Notre travail étant de le valoriser au mieux».