Fédération charolaise de Côte-d’Or
Journées commerciales du 1er au 6 mars
La Fédération charolaise de Côte-d’Or organise des journées commerciales du 1er au 6 mars.

Les élevages de la Fédération charolaise ouvrent leurs portes à l’occasion de leurs journées commerciales du printemps. Ce rendez-vous remplace l’exposition-vente de Saulieu, qui aurait dû se dérouler autour du 20 février. «Nous avons préféré annuler cette édition. Certes, il aurait été sans doute possible d’assurer une présentation d’animaux à l’espace Jean-Bertin, mais les contraintes auraient été trop nombreuses», indique Laurent Choubley. Le président de la Fédération rappelle la bonne tenue des portes ouvertes organisées en remplacement des concours de l’Auxois-sud et de Semur-en-Auxois : «les acheteurs se sont déplacés en nombre, cela est sans doute lié à l’annulation de nombreux rendez-vous d’élevage ces derniers mois. Nous espérons qu’ils en feront de même lors de nos journées commerciales, d’autant que la mise à la reproduction approche à grands pas. Sur place, il y aura tout pour faire : un très joli panel de reproducteurs sera à disposition. Il y en aura pour tous les besoins».
Les animaux les mieux représentés seront des veaux mâles d’une quinzaine de mois, nés pendant l’hiver 2019-2020. «Il y aura aussi des taureaux de deux ans et quelques adultes. En ce qui concerne les femelles, les sélectionneurs proposeront des génisses de deux ans et même quelques vaches suitées», ajoute Laurent Choubley.
Positiver !
Le président de la Fédération charolaise tient à garder un discours positif, malgré les difficultés du moment : «pas mal de choses sont évidement compliquées cette année. Beaucoup d’éleveurs ont d’ailleurs tendance à associer le prix actuel des broutards à celui de leur futur reproducteur. Je pense qu’il faut rester optimiste pour la suite des évènements : nous ne savons pas de quoi l’avenir est fait. Les cours des broutards seront peut-être, et nous l’espérons tous, beaucoup plus élevés l’été prochain. Remarquons aussi que les femelles se comportent plutôt bien en ce moment, certains éleveurs se rabattent sur ce marché… Une petite femelle moyenne vaut aujourd’hui le prix d’un bon broutard». Liste des élevages participants : EARL Bolatre Jean-Louis (Blanot, 06 98 38 19 62), EARL Lechenault Yves (Foissy, 06 68 67 74 41), Gaec Baulot Yannick et Xavier (Semur-en-Auxois, 06 70 12 20 09), Gaec Choubley (La-Motte-Ternant, 06 76 65 35 98), Gaec de la Fontaine (Sainte-Sabine, 06 77 00 86 27), Gaec de Pergeot (Chatellenot, 06 24 69 61 13), Gaec Lechenault Frères (Saint-Thibault, 06 24 24 69 93), Gaec Noireaut (Meilly-sur-Rouvres, 06 14 13 59 11), SCEA Tursin Sébastien (Villargoix, 06 85 51 56 86). Renseignements : 03 80 90 68 80, lydie.perrin@cote-dor.chambagri.fr, ou bourgognefranchecomte.chambres-agriculture.fr
Les animaux les mieux représentés seront des veaux mâles d’une quinzaine de mois, nés pendant l’hiver 2019-2020. «Il y aura aussi des taureaux de deux ans et quelques adultes. En ce qui concerne les femelles, les sélectionneurs proposeront des génisses de deux ans et même quelques vaches suitées», ajoute Laurent Choubley.
Positiver !
Le président de la Fédération charolaise tient à garder un discours positif, malgré les difficultés du moment : «pas mal de choses sont évidement compliquées cette année. Beaucoup d’éleveurs ont d’ailleurs tendance à associer le prix actuel des broutards à celui de leur futur reproducteur. Je pense qu’il faut rester optimiste pour la suite des évènements : nous ne savons pas de quoi l’avenir est fait. Les cours des broutards seront peut-être, et nous l’espérons tous, beaucoup plus élevés l’été prochain. Remarquons aussi que les femelles se comportent plutôt bien en ce moment, certains éleveurs se rabattent sur ce marché… Une petite femelle moyenne vaut aujourd’hui le prix d’un bon broutard». Liste des élevages participants : EARL Bolatre Jean-Louis (Blanot, 06 98 38 19 62), EARL Lechenault Yves (Foissy, 06 68 67 74 41), Gaec Baulot Yannick et Xavier (Semur-en-Auxois, 06 70 12 20 09), Gaec Choubley (La-Motte-Ternant, 06 76 65 35 98), Gaec de la Fontaine (Sainte-Sabine, 06 77 00 86 27), Gaec de Pergeot (Chatellenot, 06 24 69 61 13), Gaec Lechenault Frères (Saint-Thibault, 06 24 24 69 93), Gaec Noireaut (Meilly-sur-Rouvres, 06 14 13 59 11), SCEA Tursin Sébastien (Villargoix, 06 85 51 56 86). Renseignements : 03 80 90 68 80, lydie.perrin@cote-dor.chambagri.fr, ou bourgognefranchecomte.chambres-agriculture.fr
Rencontre avec un participant
Sébastien Tursin, de Villargoix, serait bien retourné faire un tour du côté de Saulieu, là où cet éleveur de 38 ans avait vendu ses trois veaux l’an passé, avant d’en vendre un quatrième dès le lendemain, dans sa cour de ferme : «Nous nous doutions de cette annulation depuis un petit moment déjà, ce n’est donc pas une déception, même s’il est toujours sympa de nous retrouver autour d’un tel événement. Ces portes ouvertes restent malgré tout un bon moyen d’échanger avec la clientèle et de diffuser notre génétique». Sébastien Tursin mettra en vente une douzaine de veaux d’un an, un taureau de deux ans et deux taureaux adultes lors de ces journées commerciales. Ses bovins sont typés viande, et fins d’os. Malgré la moindre participation à un concours cet hiver, le jeune sélectionneur arrive à tirer son épingle du jeu sur le plan commercial. Grâce à des petites annonces diffusées sur internet, notamment Le Bon Coin et Agriaffaires, une dizaine de veaux de 18 mois et presque autant de veaux de l’année ont fait l’objet d’une transaction. Si cinq charolais ont été vendus en Côte-d’Or, tous les autres l’ont été dans des départements voisins, voire même un peu plus lointains : «nous avons reçu beaucoup de visites d’acheteurs hors département. C’est la première année que nous en avons autant. De mémoire, nous en avons reçus de la Saône-et-Loire, de la Nièvre, mais aussi du Jura, du Puy-de-Dôme, de la Corrèze, de l’Aveyron, de l’Orne, des Ardennes et de la Haute-Marne».