élevage
«Je souhaite revenir à l’élevage traditionnel»
En juin 2019, Émilie Marie a ouvert, avec son père Francis, un atelier porcin au domaine de Ferrière à Montigny-sur-Cannes. L’occasion de revenir sur ses premiers pas dans l’agriculture et sur la philosophie de son atelier.

De l’Étable à la Table. C’est le nom de l’atelier porcin que viennentt de lancer Émilie et Francis Marie à Montigny-sur-Canne. Le père et la fille se sont associés en juin 2019 et ont créé le Gaec Élevage Marie. À l’origine, l’exploitation était composée d’une partie élevage de bovins charolais ainsi que d’une partie culture pour l’autosuffisance des animaux. La mise en place de cet atelier porcin à vue le jour grâce à l’installation d’Émilie Marie l’année dernière. «J’ai toujours su que je voulais faire ça malgré les réticences de mon père qui ne souhaitait pas que j’en fasse mon métier compte tenu de la conjoncture. Mais l’opportunité s’est présentée à la suite d’un accident de voiture de ma mère. J’ai dû aider mon père pour les vêlages, et l’aventure a démarré ainsi. Ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien de ma famille et de ma belle famille qui m’aident à gérer mes deux enfants lorsque je travaille» explique la jeune femme de 27 ans. Désormais la fille et le père sont à la tête d’une exploitation de 167 hectares dont 70 ha en culture avec un atelier bovin de 80 vaches allaitantes. «L’idée avec cette installation porcine est de retrouver la maîtrise des produits en proposant une viande rustique et traditionnelle. C’est pour ces raisons que j’ai choisi le porc qui est l’animal fermier par excellence et qui est facilement transformable. De plus, on dit souvent que tout est bon dans le cochon, donc tous les morceaux sont en théories valorisables» ajoute-t-elle avec le sourire.
Pour s’installer, la jeune éleveuse a choisi d’opter pour la Dotation Jeune Agriculteur (DJA) et a obtenu une enveloppe de base de 13 500 euros pour les quatre prochaines années. À cela s’ajoute une subvention de 2 430 euros pour la valeur ajoutée de son exploitation liée à l’atelier porcins, 1 620 euros au titre de la démarche PAC 5 ans avec la Chambre d’agriculture, 2 430 euros car le Gaec est en Zone Défavorisée et enfin 1 620 euros pour la Cuma dans laquelle l’exploitation est intégrée. «Tous ces coups de pouces sont les bienvenus et vont me permettre d’amortir l’achat d’un tracteur, d’un camion frigo et le rachat de mes parts sociales. Néanmoins, il faut que je sois en capacité de justifier de 1,5 à 2 fois le smic si je ne veux pas devoir rembourser ma DJA» explique Émilie Marie.
«Objectif : quatre cochons par mois»
Le Gaec Marie a opté pour des cochons sur paille pour rester dans cette philosophie d’élevage traditionnelle : «Nous voulions retrouver les pratiques de nos ancêtres» précise l’éleveuse. Les porcs sont nourris avec les céréales de la ferme et un complément alimentaire à base de lin. Ils sont découpés à l’abattoir de Luzy et sont transformés juste à côté par l’entreprise Nature et Région. L’objectif d’Émilie Marie est de transformer quatre cochons par mois, elle en est pour le moment à un peu plus de deux. Elle propose pour le moment différents morceaux de viandes comme les côtes, de la rouelle, ou encore du filet mignon. Les clients ont aussi la possibilité de commander des abats, des demi-porcs ou des saucisses Pour écouler sa marchandise, elle mise sur la vente directe à la ferme mais aussi sur les marchés notamment à Cercy-la-Tour. Mais la crise du coronavirus ralentie pour le moment la bonne marche de l’entreprise même si l’engouement du circuit court durant le confinement a contribué à la promotion de l’entreprise.
Pour s’installer, la jeune éleveuse a choisi d’opter pour la Dotation Jeune Agriculteur (DJA) et a obtenu une enveloppe de base de 13 500 euros pour les quatre prochaines années. À cela s’ajoute une subvention de 2 430 euros pour la valeur ajoutée de son exploitation liée à l’atelier porcins, 1 620 euros au titre de la démarche PAC 5 ans avec la Chambre d’agriculture, 2 430 euros car le Gaec est en Zone Défavorisée et enfin 1 620 euros pour la Cuma dans laquelle l’exploitation est intégrée. «Tous ces coups de pouces sont les bienvenus et vont me permettre d’amortir l’achat d’un tracteur, d’un camion frigo et le rachat de mes parts sociales. Néanmoins, il faut que je sois en capacité de justifier de 1,5 à 2 fois le smic si je ne veux pas devoir rembourser ma DJA» explique Émilie Marie.
«Objectif : quatre cochons par mois»
Le Gaec Marie a opté pour des cochons sur paille pour rester dans cette philosophie d’élevage traditionnelle : «Nous voulions retrouver les pratiques de nos ancêtres» précise l’éleveuse. Les porcs sont nourris avec les céréales de la ferme et un complément alimentaire à base de lin. Ils sont découpés à l’abattoir de Luzy et sont transformés juste à côté par l’entreprise Nature et Région. L’objectif d’Émilie Marie est de transformer quatre cochons par mois, elle en est pour le moment à un peu plus de deux. Elle propose pour le moment différents morceaux de viandes comme les côtes, de la rouelle, ou encore du filet mignon. Les clients ont aussi la possibilité de commander des abats, des demi-porcs ou des saucisses Pour écouler sa marchandise, elle mise sur la vente directe à la ferme mais aussi sur les marchés notamment à Cercy-la-Tour. Mais la crise du coronavirus ralentie pour le moment la bonne marche de l’entreprise même si l’engouement du circuit court durant le confinement a contribué à la promotion de l’entreprise.