Accès au contenu
Prévention

Jamais trop prudents

La FDSEA de Côte-d'Or et la MSA ont organisé une journée de prévention sur les travaux en hauteur, le 8 avril à la ferme de Tart-le-Bas.

Par AG
Jamais trop prudents
La classe de Première CGEA de la MFR de Quetigny avait fait le déplacement.

Un premier rendez-vous en novembre dans l'Auxois, un second la semaine dernière dans la plaine dijonnaise : la FDSEA et la MSA ont reconduit leur journée préventive sur les travaux en hauteur à Tart-le-Bas. « Avec le même programme, le même principe et les mêmes intervenants ! L'idée était de divulguer le même message dans un autre secteur du département », présente Jennifer Asdrubal, animatrice à la FDSEA de Côte-d'Or. Ce message, tout le monde le connaît, mais tout le monde ne l'applique pas forcément : la sécurité n'a pas de prix et on ne « rigole pas » avec les travaux en hauteur.

Témoignage

Laurent Garnier, agriculteur retraité à Épernay-sous-Gevrey, était venu s'informer sur l'éventuelle utilisation d'une nacelle. La présence d'un spécialiste de la question – Hervé Barras de la société CSPE – lui a été très utile. Laurent Garnier partage avec nous ses différents échanges : « Je me suis chargé, pour le compte de mes deux fils Bastien et Ghislain, de commander des luminaires par le biais d'un dispositif de la FNSEA, qui prend intégralement en charge le coût de ces équipements. Pour les installer, c'est beaucoup plus compliqué : quatre lampes vont aller à huit mètres de haut, sous notre hangar, alors je voulais des informations sur les choses à faire et surtout à ne pas faire pour ne pas avoir d'accident ! ».

Une nacelle, pas d'échelle

Une nacelle, au contraire d'une échelle, est faite pour travailler. « Un document se trouve dans chaque engin : j'ai été invité à le consulter en cas de location pour voir si tout est en conformité, c'est le premier point à ne pas négliger. L'une de mes interrogations était le coût : la journée serait généralement facturée aux environs de 200 euros. Pour quatre lampes, c'est un peu beaucoup, mais encore une fois, la sécurité n'a pas de prix. Malgré tout, afin d'amortir la note et rendre plus pertinente cette location, Hervé Barras m'a conseillé de réaliser d'autres travaux dans la même journée. C'est vrai, il y a toujours un toit à démousser, des chéneaux à vérifier et éventuellement un coup de peinture à mettre sur une fenêtre… Louer la nacelle entre plusieurs agriculteurs est une possibilité ». Une autre contrainte est à prendre en compte, celle de la logistique : « effectivement, une nacelle ne se déplace pas comme cela. Celle en démonstration à Tart montait à 16 ou 18 mètres et pesait neuf tonnes… Il faut donc un porte-char en conséquence ».