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Chambre d’agriculture

Ingénieurs à tous les étages

Plusieurs salariés du 42, rue de Mulhouse, du site Becquerel, du pôle agricole de Créancey et du site de Châtillon-sur-Seine sont diplômés d’AgroSup Dijon.
Par Aurélien Genest
Ingénieurs à tous les étages
Valérie Coquard : «Plusieurs élèves de ma promotion travaillent dans les Chambres d’agriculture. Une dizaine se sont même installés agriculteurs. Les débouchés sont très variés».
[I]«Je compte... J’en vois une quinzaine mais j’en oublie peut-être !»[i] réfléchit Valérie Coquard, elle-même sortie de l’école d’ingénieurs agricoles de Dijon, encore appelée Enesad et Enita avant sa récente fusion avec l’Ensbana. Spécialisée dans les domaines de l’installation et de la formation à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or, la jeune femme de 29 ans liste les avantages que lui ont apporté ses études, de niveau bac+5 : [I]«La première année est une immersion dans le milieu agricole. Nous sommes confrontés à la réalité, nous apprenons les différentes problématiques du métier. Notre travail consiste à réaliser diverses études, enquêtes, projets collectifs.... Il y a pas mal de mises en situation impliquant tant du travail en équipe que de la prise d’initiatives, ce qui s’avère très utile aujourd’hui. Nous développons des compétences transversales, hormis la dernière année qui est plus spécifique, au cours de laquelle nous choisissons une option»[i]. Valérie Coquard a pris conscience des compétences qu’elle avait acquises à AgroSup à l’occasion d’un Master [I]«Économie et gouvernance des territoires»[i], suivi une année après son école agricole : [I]«en retournant à la fac et en côtoyant des universitaires, j’ai réalisé ce que j’avais appris à l’Enesad. On n’en a pas forcément conscience à la sortie de l’école. Je pense avoir développé beaucoup d’autonomie et de curiosité»[i]. Les postes à la sortie d’AgroSup Dijon sont très variés : [I]«nous étions une promotion d’environ 85 élèves : certains travaillent comme moi dans les Chambres d’agriculture, d’autres sont dans le machinisme, dans le domaine bancaire, dans l’agroalimentaire et la qualité, dans le social, dans les énergies renouvelables, dans le commerce agricole... Il y en a aussi une dizaine qui se sont installés agriculteurs. Autant dire que les débouchés sont nombreux»[i]. Aujourd’hui, la Dijonnaise originaire de Montpellier se plaît dans son exercice quotidien : [I]«mes missions sont elles aussi très diverses, c’est ce qui rend le travail intéressant. Je conseille des jeunes, organise des formations, coordonne deux dispositifs dont je gère les parties administrative, financière et réglementaire. Je travaille également en lien avec des partenaires et suis à l’interface des financeurs et des réalisateurs… Nous avons des marges de manœuvre assez larges. Être force de proposition est valorisant !»[i].