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Difficultés de l’agriculture

Ils ont rencontré François Hollande

Vincent Lavier, Fabrice Faivre et François-Xavier Lévêque ont échangé avec le président de la République.
Par Aurélien Genest
Ils ont rencontré François Hollande
Les trois responsables d’OPA avait déjà alerté le Ministre Stéphane Le Foll lors de sa venue à Dijon à la fin du mois de juin.
Le chef de l’État était de passage en Côte d’Or dimanche 26 octobre, à l’occasion du congrès Léo-Lagrange (fédération ayant pour but de servir les politiques d’intérêt général menées par les collectivités et/ou les organismes publics). Le syndicalisme agricole, qui avait sollicité un rendez-vous, a obtenu satisfaction. Les échanges avec François Hollande ont duré une quinzaine de minutes au Palais des congrès. «Nous lui avons fait état de la situation économique de l’agriculture de Côte d’Or en reprenant les chiffres présentés aux sessions de Chambre et tous les éléments de CER France» mentionne Fabrice Faivre. «A l’écoute» des propos tenus par le président de la FDSEA, accompagné de François-Xavier Levêque (JA) et de Vincent Lavier (Chambre d’agriculture), François Hollande a «passé la consigne au préfet», qui lui aussi était là, de ne pas «faire plus de zèle qu’il n’en fallait pour les contrôles» : «il lui a rappelé que ces contrôles ne devait pas être répétés si tout se passait bien et que ces opérations n’avaient pas pour objectif de planter les agriculteurs et qu’il fallait du tact et de la diplomatie» commente Fabrice Faivre. Sur la directive nitrates, le chef de l’État aurait compris «qu’il y avait un réel souci et qu’il fallait trouver une autre voie que celle empruntée aujourd’hui». François Hollande aurait «conscience des difficultés rencontrées dans les exploitations». La problématique des zones intermédiaires dans la prochaine réforme de la Pac serait un sujet «actuellement étudié» au sommet de l’État. Le président n’aurait, en revanche, pas connaissance des problèmes de financements de la MAE zones intermédiaires. «Le financement actuel n’est pas à hauteur des besoins, il ne couvre que 10% de la région Bourgogne et ça, il n’avait pas l’air de savoir» confie Vincent Lavier.