Journées châtillonnaises
Ils aiment les brunes et ça se voit
Le grand rendez-vous national de la race brune s'est déroulé à Châtillon-sur-Seine. Le concours inter-régional et la vente aux enchères ont connu un succès remarquable. La génétique et la passion pour cette race bovine en ressortent grandies.
Des animaux de qualité, une météo agréable et un public venu en nombre : tout était réuni le week-end dernier pour assister à une grande édition des Journées châtillonnaises. Trente troupeaux étaient présents à cette grande fête de la race brune. Les 99 animaux participants venaient de Côte d'Or, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Yonne, Aube, Ain, et même d'Allemagne. Lors de la vente aux enchères, les éleveurs n'ont pas hésité à présenter leurs meilleurs éléments. Le prix moyen des transactions (élevé avec 2410€) a été une agréable surprise pour les organisateurs, compte-tenu des difficultés liées au prix du lait. «Les gens savent apprécier les bonnes vaches» commentait le technicien Thomas Gerouville, [I]«ils sont conscients de la nécessité de faire de la génétique pour avoir des animaux solides, fiables et qui durent»[i]. Thomas Gerouville relevait également la très bonne tenue des vaches du schéma de sélection en concours. Autre satisfaction du week-end : la distinction de nombreuses filles de Pedrigrée, né au Gaec de Develet Baudin dans le canton d'Aignay-le-Duc. Une grande fierté pour les éleveurs de Côte d'Or.
[INTER]Le mouton à l'honneur[inter]
Les ovins sont présents chaque année à Châtillon. Cette fois-ci, ils l'étaient encore plus car la filière était «à l'honneur». Sept races du département et toute la filière étaient exposées. Parmi les stands ayant recueilli le plus de succès, se trouvait le secteur «rétro». Ce dernier proposait une très belle exposition d'objets anciens, retrouvés dans les fermes du Châtillonnais. Un des autres objectifs de ce stand était de faire «revivre» l'image du mérinos précoce qui peuplait jadis le Châtillonnais. [I]«Avant 1920, il y avait 55 000 mères mérinos dans le Châtillonnais !»[i] commentait Jean-Marc Bidoire, technicien au syndicat d'élevage ovin. [I]«Désormais, il est quasi-certain que le dernier animal qui existe est celui qui est là, dans mes mains»[i] montrait Guy Tarteret, éleveur à Chemin d'Aisey.
[INTER]Yannick Salomon, meilleur présentateur[inter]
Le concours des jeunes présentateurs a vu la participation d'une douzaine de passionnés de l'élevage. Parmi eux, Yannick Salomon (Savoisy), qui s'est imposé chez les moins de 16 ans. Très heureux de cette seconde victoire en seulement trois participations, ce jeune de 14 ans se destine comme la plupart de ses concurrents du jour à l'élevage de brunes, une fois son cursus scolaire terminé.
[INTER]l'avis du juge [I]"Les éleveurs français sont sur le bon chemin"[i][inter]
Cette année, le juge était un Canadien. D'origine suisse, Frédéric Mathys effectuait son deuxième jugement en France, après Paris en 2001. Spécialisé dans l'élevage de brunes de haute sélection dans son pays, le juge du concours a pu apprécier les progrès enregistrés par les éleveurs de brunes. [I]«J'ai vu une très nette amélioration dans les mamelles»[i] commentait Frédéric Mathys, [I]«il y avait de très belles bêtes, surtout les 3-4 premières de chaque section. Des vaches de grande valeur. Cela prouve un bon choix du taureau fait par les éleveurs et une amélioration du travail dans les élevages. Les éleveurs français doivent continuer ainsi, ils sont sur le bon chemin»[i].
[INTER]Le mouton à l'honneur[inter]
Les ovins sont présents chaque année à Châtillon. Cette fois-ci, ils l'étaient encore plus car la filière était «à l'honneur». Sept races du département et toute la filière étaient exposées. Parmi les stands ayant recueilli le plus de succès, se trouvait le secteur «rétro». Ce dernier proposait une très belle exposition d'objets anciens, retrouvés dans les fermes du Châtillonnais. Un des autres objectifs de ce stand était de faire «revivre» l'image du mérinos précoce qui peuplait jadis le Châtillonnais. [I]«Avant 1920, il y avait 55 000 mères mérinos dans le Châtillonnais !»[i] commentait Jean-Marc Bidoire, technicien au syndicat d'élevage ovin. [I]«Désormais, il est quasi-certain que le dernier animal qui existe est celui qui est là, dans mes mains»[i] montrait Guy Tarteret, éleveur à Chemin d'Aisey.
[INTER]Yannick Salomon, meilleur présentateur[inter]
Le concours des jeunes présentateurs a vu la participation d'une douzaine de passionnés de l'élevage. Parmi eux, Yannick Salomon (Savoisy), qui s'est imposé chez les moins de 16 ans. Très heureux de cette seconde victoire en seulement trois participations, ce jeune de 14 ans se destine comme la plupart de ses concurrents du jour à l'élevage de brunes, une fois son cursus scolaire terminé.
[INTER]l'avis du juge [I]"Les éleveurs français sont sur le bon chemin"[i][inter]
Cette année, le juge était un Canadien. D'origine suisse, Frédéric Mathys effectuait son deuxième jugement en France, après Paris en 2001. Spécialisé dans l'élevage de brunes de haute sélection dans son pays, le juge du concours a pu apprécier les progrès enregistrés par les éleveurs de brunes. [I]«J'ai vu une très nette amélioration dans les mamelles»[i] commentait Frédéric Mathys, [I]«il y avait de très belles bêtes, surtout les 3-4 premières de chaque section. Des vaches de grande valeur. Cela prouve un bon choix du taureau fait par les éleveurs et une amélioration du travail dans les élevages. Les éleveurs français doivent continuer ainsi, ils sont sur le bon chemin»[i].