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Créancey

Il n’y a plus qu’à

Les veaux sélectionnés par le GIE Charolais Évaluation ont fait leur rentrée en station le 25 septembre.
Par Aurélien Genest
Il n’y a plus qu’à
Les animaux seront mis en vente le 7 février.
Les 43 veaux du GIE Charolais, sélectionnés cet été dans 55 élevages de Côte-d’Or et départements limitrophes, sont arrivés à Créancey le 25 septembre. Ce nouveau millésime va suivre, comme chaque année, un protocole très bien ficelé pour assurer des garanties sanitaires et génétiques à ses futurs acquéreurs. La phase d’adaptation, dans un premier temps, va gommer les précédentes conduites d’élevage : tous les animaux seront mis « au même niveau » pendant un mois. La phase d’évaluation prendra le relais pendant trois mois, avec un objectif de GMQ de 1 400 g/j. Les rations seront distribuées individuellement pour que chaque animal soit sur un pied d’égalité. Tous les mois, les animaux seront pesés et les rations recalculées en conséquence. Les indices de valeur génétique seront calculés pour le potentiel de croissance, le développement musculaire, le développement squelettique, la facilité de naissance et les qualités de race. En fin de parcours, le GIE Charolais évaluation disposera d’une évaluation génétique complète de chaque reproducteur. Les bovins seront ensuite soumis à une analyse de sperme et différents tests sanitaires. La vente aux enchères est programmée vendredi 7 février 2020.

Un doublé pour une première

Françoise Loichot, éleveuse à Précy-sous-Thil avec 140 vêlages annuels, a vu trois de ses veaux rentrer en station le 25 septembre. Deux ont pris la direction du GIE Charolais évaluation, le troisième a rejoint le lot de l’UCC. « C’est une première pour moi », confie la Côte-d’orienne, « jusqu’à présent, je n’avais eu qu’un seul veau en station, c’était à l’UCC il y a deux ans. Celui-ci avait obtenu de bons résultats en croissance, il avait trouvé preneur chez un éleveur de la Creuse qui en est très content aujourd’hui. Cela m’a motivée à en proposer de nouveau cette année. J’ai reçu les conseils de Matthieu Javelle, technicien à Bovins Croissance, qui était venu chez moi pour les pesées ». Françoise Loichot affiche sa satisfaction à présenter des animaux à Créancey : « mon expérience d’il y a deux ans m’a prouvé qu’il était possible de rentrer dans la démarche. C’est une belle manière de comparer son élevage par rapport aux autres. Je préfère voir mes meilleurs veaux ici, à Créancey, valorisés par la génétique, plutôt que de les voir partir en Italie ! Depuis très longtemps, je choisis les taureaux de mon exploitation en station : l’achat de reproducteurs avec de bons index a permis de faire progresser mon élevage depuis plusieurs années. C’est aussi une manière de participer au progrès génétique de la race charolaise ».