Confédération des appellations et vignerons de Bourgogne
Garder les prérogatives des ODG
Le 14 avril à Beaune, la CAVB réunissait les représentants des ODG bourguignonnes en assemblée générale. Le négoce national et régional réclame actuellement que la “production” soit désormais gérée au niveau des interprofessions. La CAVB s’y oppose.
«On est rentrés à vitesse grand V dans la dématérialisation», expliquait le président, Jean-Michel Aubinel, lors de la dernière assemblée générale de la CAVB (Confédération des appellations et vignerons de Bourgogne), le 14 avril à Beaune. En effet, la CAVB cherche à accompagner la filière dans ce mouvement sociétal -avec l’interprofession, les organisations professionnelles agricoles, le négoce, les douanes et les fraudes, les services de l’État…- pour tout ce qui est déclaration, en ligne désormais. Une chance de «simplifier» à condition de réussir à échanger les données des viticulteurs entre les diverses plateformes web. Pour sa première année en 2015, «60 % des producteurs ont saisi en ligne» sur innov-bourgogne.fr. Ils ont pu effectuer leurs déclarations de récolte, de revendication, de conditionnement, de transaction vrac…
Le responsable de la commission Contrôle interne, Jérôme Chevalier, constatait ainsi un «gros surcoût de travail», avec 46 % de nouvelles identifications en 2015 (675), sans compter les bailleurs. Sur le terrain, 6 543 ha de vignes ont été contrôlés par les professionnels. «Une année tranquille» en terme de notifications aux vignerons, bien «aidés par le sanitaire». Si le «bon accueil» lors des audits de cuveries est toujours appréciable, la participation est «variable» lors des formations dégustations pour le SAQ. Enfin, l’«harmonisation» se poursuit avec Siqocert, l’organisme de contrôle externe. Un travail de concertation également «remis en route» avec l’Inao sur le cahier des charges de l’AOC Bourgogne «avec des modifications qui seront communes», par la suite, à toutes les appellations de Bourgogne.
Le sujet «explosif» des pesticides
Autre dossier régional, bien que concernant plus particulièrement la Saône-et-Loire, Jean-Hugues Goisot, pour la commission Technique, revenait sur le bon bilan du plan de lutte contre la flavescence dorée en 2015 grâce à une «meilleure» mobilisation lors de la prospection, et cela «même dans l’Yonne», confirmait l’Icaunais. Les arrêtés pour le plan 2016 sont actuellement en cours de consultation publique.
Suite aux polémiques médiatisées, deux autres dossiers sont suivis avec attention : les pollutions atmosphériques et les traitements phytosanitaires. Si dans le cadre du premier, trois prises d’échantillons d’air ont été effectués pour «faire un point zéro» de référence, le sujet des pesticides est, lui, «assez explosif». La CAVB adopte «une approche technique» pour tenter de «devancer les réglementations à court et moyen termes». A plus long terme encore, avec le reste de la profession, la CAVB participe aux réunions pour «sécuriser l’approvisionnement en matériel végétal» et sa «diversité adaptée aux terroirs» sur tout le bassin Bourgogne, Jura, Savoie et Beaujolais.
Le responsable de la commission Contrôle interne, Jérôme Chevalier, constatait ainsi un «gros surcoût de travail», avec 46 % de nouvelles identifications en 2015 (675), sans compter les bailleurs. Sur le terrain, 6 543 ha de vignes ont été contrôlés par les professionnels. «Une année tranquille» en terme de notifications aux vignerons, bien «aidés par le sanitaire». Si le «bon accueil» lors des audits de cuveries est toujours appréciable, la participation est «variable» lors des formations dégustations pour le SAQ. Enfin, l’«harmonisation» se poursuit avec Siqocert, l’organisme de contrôle externe. Un travail de concertation également «remis en route» avec l’Inao sur le cahier des charges de l’AOC Bourgogne «avec des modifications qui seront communes», par la suite, à toutes les appellations de Bourgogne.
Le sujet «explosif» des pesticides
Autre dossier régional, bien que concernant plus particulièrement la Saône-et-Loire, Jean-Hugues Goisot, pour la commission Technique, revenait sur le bon bilan du plan de lutte contre la flavescence dorée en 2015 grâce à une «meilleure» mobilisation lors de la prospection, et cela «même dans l’Yonne», confirmait l’Icaunais. Les arrêtés pour le plan 2016 sont actuellement en cours de consultation publique.
Suite aux polémiques médiatisées, deux autres dossiers sont suivis avec attention : les pollutions atmosphériques et les traitements phytosanitaires. Si dans le cadre du premier, trois prises d’échantillons d’air ont été effectués pour «faire un point zéro» de référence, le sujet des pesticides est, lui, «assez explosif». La CAVB adopte «une approche technique» pour tenter de «devancer les réglementations à court et moyen termes». A plus long terme encore, avec le reste de la profession, la CAVB participe aux réunions pour «sécuriser l’approvisionnement en matériel végétal» et sa «diversité adaptée aux terroirs» sur tout le bassin Bourgogne, Jura, Savoie et Beaujolais.