Journées bâtiments de la Chambre d'agriculture
Gaec des Vallons : le confort de travail d'abord...
Dernières visites des journées bâtiments organisées par la Chambre d'agriculture, le contrôle laitier, le syndicat ovin et le GDS, deux bâtiments destinés à la production ovine. De quoi constater «que dans le mouton on se bouge» et apprécier les dernières innovations. Démonstration au Gaec des Vallons à Eringes.

[I]«Faciliter le travail et améliorer le confort des personnes et des animaux»[i] c'est ainsi que Sylvain Montenot présente le fil conducteur d'un projet de bâtiment ovins [I]«réfléchi très amont»[i]. Ils sont six associés à travailler dans ce Gaec familial situé à Eringes, à proximité de Montbard : les parents, Nicolle et Jacques, les deux fils Sylvain et Florent et les deux belles-filles, Nadine et Christine. La production ovine, c'est plutôt le domaine réservé de ces deux jeunes installées, car le Gaec des Vallons, avec un site en Côte d'Or et deux sites dans l'Yonne, est surtout orienté vers la production céréalière. Mais les ovins, c'est aussi une histoire de famille, l'exploitation des parents a toujours entretenue une troupe de brebis Ile de France. L'installation des belles-filles en 2008, la volonté de rationaliser et de développer cette production, ont nourri la réflexion d'un projet de bâtiment sur Eringes. Un projet qui a nécessité pour son aboutissement des échanges de parcelles avec une voisine. Au final la nouvelle bergerie bardée bois de 1120m2, est accolée à une ancienne bergerie bois, construite en kit en 1986. Elle est construite sur 25ha de pâtures et de petits bois d'un seul tenant et bénéficie d'un accès facile, grâce à la création d'un nouveau chemin.
[INTER]Des points positifs évidents[inter]
Nadine et Christine ont nettement influencé les choix techniques en donnant la priorité [I]«au confort de l'éleveur et au confort de l'animal»[i]. Pour le confort, le choix s'est porté sur un matériel innovant, utilisé à l'Inra : une auge mécanique. La distribution de l'aliment est mécanisée, l'installation occupe le centre de la stabulation, les lots de brebis étant répartis de part et d'autre avec une contention assurée grâce à des cornadis. Autre innovation, les passages d'hommes, aménagés dans les barrières (créées à la demande pour répondre à quelques contraintes techniques) facilitent les accès au troupeau [I]«sans contorsions risquées ni fatigue inutile»[i]. Le bâtiment comporte 288 places adultes, mais le système d'alimentation augmente la capacité d'accueil d'une quarantaine de brebis.
Tous les aménagements ne sont pas encore terminés, mais les choix techniques s'avèrent déjà économes en temps, puisque une seule personne peut assurer le soin aux brebis en une demi-heure. [I]«Les brebis ont pris possession des lieux en octobre, nous manquons donc de recul»[i] témoigne Sylvain Montenot, [I]«cependant les points positifs ressortent déjà»[i]. Ainsi l'auge mécanique facilite l'alimentation et permet de mieux apprécier le niveau de la ration, les cornadis limitent le travail manuel ([I]«la vaccination est assurée dans un temps record»[i]), l'ambiance saine du bâtiment bois, avec un gros volume d'air, produit un gain de paille substantiel.
Ramené au coût à la brebis, l'investissement reste conséquent mais, comme le remarquent Sylvain Montenot et Jean-Marc Bidoire, du Syndicat ovin qui menaient la visite, un tel bâtiment ne s'apprécie pas seulement par rapport à la seule production ovine. Il peut trouver de nombreuses autres destinations et s'adapter aux évolutions de la structure d'exploitation.
[INTER]Des points positifs évidents[inter]
Nadine et Christine ont nettement influencé les choix techniques en donnant la priorité [I]«au confort de l'éleveur et au confort de l'animal»[i]. Pour le confort, le choix s'est porté sur un matériel innovant, utilisé à l'Inra : une auge mécanique. La distribution de l'aliment est mécanisée, l'installation occupe le centre de la stabulation, les lots de brebis étant répartis de part et d'autre avec une contention assurée grâce à des cornadis. Autre innovation, les passages d'hommes, aménagés dans les barrières (créées à la demande pour répondre à quelques contraintes techniques) facilitent les accès au troupeau [I]«sans contorsions risquées ni fatigue inutile»[i]. Le bâtiment comporte 288 places adultes, mais le système d'alimentation augmente la capacité d'accueil d'une quarantaine de brebis.
Tous les aménagements ne sont pas encore terminés, mais les choix techniques s'avèrent déjà économes en temps, puisque une seule personne peut assurer le soin aux brebis en une demi-heure. [I]«Les brebis ont pris possession des lieux en octobre, nous manquons donc de recul»[i] témoigne Sylvain Montenot, [I]«cependant les points positifs ressortent déjà»[i]. Ainsi l'auge mécanique facilite l'alimentation et permet de mieux apprécier le niveau de la ration, les cornadis limitent le travail manuel ([I]«la vaccination est assurée dans un temps record»[i]), l'ambiance saine du bâtiment bois, avec un gros volume d'air, produit un gain de paille substantiel.
Ramené au coût à la brebis, l'investissement reste conséquent mais, comme le remarquent Sylvain Montenot et Jean-Marc Bidoire, du Syndicat ovin qui menaient la visite, un tel bâtiment ne s'apprécie pas seulement par rapport à la seule production ovine. Il peut trouver de nombreuses autres destinations et s'adapter aux évolutions de la structure d'exploitation.