Grandes Cultures
France: récolte en hausse ?
En dépit d'importants dégâts de gel en France cet hiver, notamment sur le Nord-Est, la sole de grandes cultures du pays pourrait donner de bons résultats lors de la récolte 2012 et grâce aux pluies tardives les rendements, en moyenne nationale, devraient être meilleurs qu'en 2011.
[I]«Il n'y a pas d'inquiétudes à avoir sur le blé tendre au niveau de la qualité»[i], indique Céline Sicard, analyste des marchés pour l'union InVivo, mais des craintes existent sur les taux de protéines en blé tendre, en raison des précipitations abondantes qui auraient dilué les concentrations de protéines dans les grains, avant les récoltes. Pour Céline Sicard [I]«peu de cas de fusariose ont été remarqués sur le blé tendre cette année, ce qui devrait limiter le risque de mycotoxines sur les grains stockés»[i]. Elle précise d'ailleurs que l'optimisation des traitements fongicides a joué aussi car [I]«les agriculteurs n'ont pas hésité à traiter en raison de perspectives de prix soutenus pour les grandes cultures en 2012»[i]. Le constat est le même pour les orges et d'hiver ou les colzas.
[INTER]«Tout n'est pas joué»[inter]
Les pluies tardives ont augmenté le poids de mille grains (PMG) et concernant les orges de printemps, ces pluies ont plutôt eu tendance à affaiblir le taux de protéines, ce qui permet de répondre au cahier des charges de la brasserie. En début de saison, les rendements semblent meilleurs, cependant, les taux d'humidité du blé tendre et des orges d'hiver pourraient être élevés en raison des pluies. Sur l'ensemble de la sole française, [I]«tout n'est pas joué»[i] cependant, précise Céline Sicard, qui indique qu'au 24 juillet, 5 à 10% du blé tendre était récolté en France, contre 50 à 60% à la même époque en 2011. Les dégâts du gel dans le Nord-Est pourraient réduire la moyenne nationale, mais, tempère Céline Sicard [I]«les rendements bons à très bons dans les autres régions devraient limiter cette baisse»[i]. Pour le maÏs et les orges de printemps, la spécialiste considère qu'il est encore un peu tôt pour se prononcer.
Dans le Nord-Est les premiers relevés de situations font état de rendements allant du simple au double en fonction des zones et des stigmates du gel et d'une très grande hétérogénité en termes de quantité comme de qualité.
[INTER]«Tout n'est pas joué»[inter]
Les pluies tardives ont augmenté le poids de mille grains (PMG) et concernant les orges de printemps, ces pluies ont plutôt eu tendance à affaiblir le taux de protéines, ce qui permet de répondre au cahier des charges de la brasserie. En début de saison, les rendements semblent meilleurs, cependant, les taux d'humidité du blé tendre et des orges d'hiver pourraient être élevés en raison des pluies. Sur l'ensemble de la sole française, [I]«tout n'est pas joué»[i] cependant, précise Céline Sicard, qui indique qu'au 24 juillet, 5 à 10% du blé tendre était récolté en France, contre 50 à 60% à la même époque en 2011. Les dégâts du gel dans le Nord-Est pourraient réduire la moyenne nationale, mais, tempère Céline Sicard [I]«les rendements bons à très bons dans les autres régions devraient limiter cette baisse»[i]. Pour le maÏs et les orges de printemps, la spécialiste considère qu'il est encore un peu tôt pour se prononcer.
Dans le Nord-Est les premiers relevés de situations font état de rendements allant du simple au double en fonction des zones et des stigmates du gel et d'une très grande hétérogénité en termes de quantité comme de qualité.