Emploi
Former la main d’œuvre viticole de demain
La viticulture icaunaise manque de main d’œuvre qualifiée. C’est pour y remédier qu’ont été créés les formations «Action Courte Qualifiante».

Il suffit parfois de quelques semaines de formation pour relancer un parcours en mal d’emploi ou se réorienter professionnellement. L’Action Courte Qualifiante [I]«Ouvrier Polyvalent Viticulture Travaux en vert»[i] qui s’est achevée il y a quelques semaines en est une nouvelle fois la preuve. Avec à la clé, pour un certain nombre de stagiaires, un premier retour à l’emploi par le biais d’un contrat en durée déterminée.
Entamée le 25 mars dernier, cette nouvelle formation ACQ avait pour particularité de se spécialiser pour la première fois dans les [I]«travaux en vert»[i]. Ses objectifs restant les mêmes : permettre à des personnes en difficultés d’insertion professionnelle ou en situation de reconversion professionnelle, d’accéder à des pré-requis afin de faciliter leur embauche dans le secteur de la viticulture, où le manque de main d’œuvre spécialisée est criant. Les débouchés sont multiples : ouvrier viticole, tâcheron indépendant, poursuite vers une formation longue, type BPA ou BPREA… Organisée conjointement par la FDSEA de l’Yonne et le CFPPA, elle est cofinancée par le Conseil régional de Bourgogne.
[INTER]Plus de 120 Km par jour en scooter[inter]
Suite à la réunion d’information collective et de recrutement qui s’est déroulée au CFPPA d’Auxerre La Brosse, 11 candidats ont été retenus et répartis parmi les 16 professionnels qui s’étaient positionnés pour les accueillir. De tous âges et venus d’horizons divers : BEP électromécanique, CAP espace vert, Bac L, Secrétariat… Les cours théoriques leur ont permis entre autres d’intégrer des notions de viticulture pour comprendre le système de conduite local, le cycle de la vigne, ou bien encore quelques notions d’œnologie pour assimiler la fabrication des vins. Côté pratique, plusieurs thèmes au programme : le baissage, la réparation de palissage, la complantation, l’essoumage, le relevage ou l’ébourgeonnage. L’avance de la végétation permettant de voir la quasi totalité de l’ensemble des travaux en vert. Avec le regret toutefois que la formation ne permette pas une rapide initiation de la taille, pour une meilleure compréhension du process.
Si la conjoncture actuelle du vignoble, particulièrement dans le Tonnerrois, a empêché certains maîtres de stage de pérenniser l’emploi au sein de leur entreprise, plusieurs stagiaires ont déniché un contrat à durée déterminée, passerelle indispensable pour espérer obtenir un jour un précieux CDI… Particularité de ce groupe : une motivation sans faille… A l’image de ce jeune, habitant Fulvy, aux confins du Tonnerrois, qui n’hésitait pas à faire plus de 120 km par jour et par tous les temps, en scooter, pour se rendre chez son Maître de stage à Beines… Chapeau !
Entamée le 25 mars dernier, cette nouvelle formation ACQ avait pour particularité de se spécialiser pour la première fois dans les [I]«travaux en vert»[i]. Ses objectifs restant les mêmes : permettre à des personnes en difficultés d’insertion professionnelle ou en situation de reconversion professionnelle, d’accéder à des pré-requis afin de faciliter leur embauche dans le secteur de la viticulture, où le manque de main d’œuvre spécialisée est criant. Les débouchés sont multiples : ouvrier viticole, tâcheron indépendant, poursuite vers une formation longue, type BPA ou BPREA… Organisée conjointement par la FDSEA de l’Yonne et le CFPPA, elle est cofinancée par le Conseil régional de Bourgogne.
[INTER]Plus de 120 Km par jour en scooter[inter]
Suite à la réunion d’information collective et de recrutement qui s’est déroulée au CFPPA d’Auxerre La Brosse, 11 candidats ont été retenus et répartis parmi les 16 professionnels qui s’étaient positionnés pour les accueillir. De tous âges et venus d’horizons divers : BEP électromécanique, CAP espace vert, Bac L, Secrétariat… Les cours théoriques leur ont permis entre autres d’intégrer des notions de viticulture pour comprendre le système de conduite local, le cycle de la vigne, ou bien encore quelques notions d’œnologie pour assimiler la fabrication des vins. Côté pratique, plusieurs thèmes au programme : le baissage, la réparation de palissage, la complantation, l’essoumage, le relevage ou l’ébourgeonnage. L’avance de la végétation permettant de voir la quasi totalité de l’ensemble des travaux en vert. Avec le regret toutefois que la formation ne permette pas une rapide initiation de la taille, pour une meilleure compréhension du process.
Si la conjoncture actuelle du vignoble, particulièrement dans le Tonnerrois, a empêché certains maîtres de stage de pérenniser l’emploi au sein de leur entreprise, plusieurs stagiaires ont déniché un contrat à durée déterminée, passerelle indispensable pour espérer obtenir un jour un précieux CDI… Particularité de ce groupe : une motivation sans faille… A l’image de ce jeune, habitant Fulvy, aux confins du Tonnerrois, qui n’hésitait pas à faire plus de 120 km par jour et par tous les temps, en scooter, pour se rendre chez son Maître de stage à Beines… Chapeau !