Territoires ruraux
Faucher ce qu’il faut, comme il faut, quand il faut…
Le conseil général de l’Yonne poursuit sa démarche en faveur du fauchage raisonné, initiée en 2011, avec la mise en circulation d’un second multiporteur innovant, qui allie respect de la biodiversité et sécurité routière.
[I]«Le multiporteur conjugue trois outils, un à l’avant, un autre à l’arrière et un dernier en bout de bras, qui sont capables de travailler indépendamment les uns des autres»[i], commente Patrick Toselli, employé l’Agence Territoriale Routière (ATR) de Tonnerre. L’année passée, il a expérimenté ce nouvel outil de fauchage, élaboré de toutes pièces par l’entreprise nancéienne, Noremat. [I]«Nous avons mis l’engin à l’épreuve pendant deux mois. Un temps pendant lequel nous avons pu demander des modifications comme l’ajout d’une caméra de recul avant que le conseil général en commande un second»[i], explique-t-il.
Outre un confort appréciable et apprécié par les agents routiers, le multiporteur [I]«Véhicule Service Fiabilité»[i] (VSV) respecte les trois grands axes de la politique de fauchage raisonné prôné par l’instance départementale. En effet, dans une volonté de respecter l’environnement et la biodiversité, le conseil général de l’Yonne a limité la hauteur de coupe à dix centimètres et la largeur de fauchage des bas côtés. En outre, la fréquence de fauchage, effectué entre les mois de mai et septembre, a également été limitée afin de préserver les habitats naturels des microorganismes qui peuplent les quelques 3 850 kilomètres d’accotement des routes départementales. Preuve de l’efficacité de l’engin : un seul passage est nécessaire, là où il faudrait deux tracteurs agricoles pour réaliser le même travail. Exceptions qui confirment la règle : les accotements des zones dangereuses et des carrefours sont fauchés dès que leur hauteur atteint une quarantaine de centimètres afin de ne pas mettre en péril la sécurité des utilisateurs des routes départementales.
Faisant partie des premiers départements à l’utiliser, l’Yonne est la seule circonscription bourguignonne à avoir adopté le multiporteur [I]«VSV»[i] de Noremat. Conseiller général de Villeneuve l’Archevêque et Président de la 3ème Commission, chargée de l’entretien des accotements, des chaussées, des bâtiments et de l’achat de matériel, Jean Pingal n’exclut pas la location ou l’achat futur d’exemplaires supplémentaires de ces machines révolutionnaires. [I]«Tout ceci se fera en fonction des deux engins que nous possédons déjà, de la configuration des terrains et de l’enveloppe budgétaire dont nous disposerons»[i], confie-t-il.
Outre un confort appréciable et apprécié par les agents routiers, le multiporteur [I]«Véhicule Service Fiabilité»[i] (VSV) respecte les trois grands axes de la politique de fauchage raisonné prôné par l’instance départementale. En effet, dans une volonté de respecter l’environnement et la biodiversité, le conseil général de l’Yonne a limité la hauteur de coupe à dix centimètres et la largeur de fauchage des bas côtés. En outre, la fréquence de fauchage, effectué entre les mois de mai et septembre, a également été limitée afin de préserver les habitats naturels des microorganismes qui peuplent les quelques 3 850 kilomètres d’accotement des routes départementales. Preuve de l’efficacité de l’engin : un seul passage est nécessaire, là où il faudrait deux tracteurs agricoles pour réaliser le même travail. Exceptions qui confirment la règle : les accotements des zones dangereuses et des carrefours sont fauchés dès que leur hauteur atteint une quarantaine de centimètres afin de ne pas mettre en péril la sécurité des utilisateurs des routes départementales.
Faisant partie des premiers départements à l’utiliser, l’Yonne est la seule circonscription bourguignonne à avoir adopté le multiporteur [I]«VSV»[i] de Noremat. Conseiller général de Villeneuve l’Archevêque et Président de la 3ème Commission, chargée de l’entretien des accotements, des chaussées, des bâtiments et de l’achat de matériel, Jean Pingal n’exclut pas la location ou l’achat futur d’exemplaires supplémentaires de ces machines révolutionnaires. [I]«Tout ceci se fera en fonction des deux engins que nous possédons déjà, de la configuration des terrains et de l’enveloppe budgétaire dont nous disposerons»[i], confie-t-il.
