Cultures de printemps
Faire le choix du tournesol... et réussir son implantation
Les conditions climatiques humides à l’automne ont pénalisé les implantations de céréales d’hiver dans la plupart des régions et il reste des surfaces à semer (ou ressemer) au printemps. Dans ce contexte, le tournesol représente une possibilité de culture de printemps à ne pas négliger car il possède des atouts en termes de coûts de production et d’adaptation aux différents types de sol. Les mauvais souvenirs de 2013 ne doivent pas faire oublier que c’est l’ensemble des cultures d’été qui ont été pénalisées par un climat exceptionnel et pas seulement le tournesol.
Après 2012 et son climat favorable, on a pu observer un début de tardification de la gamme des variétés proposées aux producteurs. 2013 a rappelé que ce critère n’est pas un bon levier pour faire progresser les rendements et les marges avec des récoltes tardives (pertes) et humides (frais de séchage) en cas de variété inadaptée.
Le choix d’une variété précoce restent à privilégier hormis dans la vallée du Rhône où l’on peut aller jusqu’à des variétés mi-précoces voire du mi-tardives à tardives dans l’extrême sud du secteur.
Parmi les critères de choix, le bon comportement vis-à-vis du phomopsis est capital car cette maladie est présente dans tous les secteurs et le levier génétique (variétés PS ou mieux TPS ou R) permet de s’affranchir d’une intervention fongicide.
Le bon comportement au sclérotinia du capitule et au sclérotinia du collet est aussi à prendre en compte même si la génétique ne peut suffire à elle-même pour maitriser ces risques.
[INTER]Semer tôt[inter]
La date de semis représente un levier important pour récolter tôt dans de bonnes conditions : grains secs et faibles pertes en fin de cycle (maladie, climat, oiseaux). Si le conseil global est de semer dans des sols réchauffés (environ 8¨°c à -5 cm), on peut considérer qu’à partir du moment où on se situe dans la plage de date optimale de semis, le semis peut s’effectuer si les conditions de sol sont bonnes même en cas de conditions fraiches. La période optimale de semis se situe la première quinzaine d’avril mais il est possible de semer un peu plus tôt la dernière décade de mars notamment en Rhône-Alpes.
[INTER]Une structure de sol déterminante[inter]
Les cultures d’été ont une croissance extrêmement rapide et tout obstacle à l’enracinement se paie cash en terme de baisse de potentiel. Veiller à ne pas générer des tassements excessifs lors des préparations de sol. Limiter le nombre de passage et utiliser un équipent de type roues basse pression ou jumelage pour réduire les tassements. Travailler uniquement dans un sol ressuyé. Les préparations de sol très superficielles et le semis direct ne sont pas conseillés sur tournesol car ils conduisent le plus souvent à des échecs d’implantation.
[INTER]Densité : ni trop ni trop peu[inter]
Les densités faibles sont à éviter car elles produisent des plantes à maturité décalée ? peut-être préciser ce qui retarde la date de récolte.
Inversement des densités trop élevées produisent des plantes hautes, plus sensibles à la verse. Le bon compromis se situe au environ de 50 000 à 60 000 plantes levées/ha soit des densités de semis comprises entre 70 000 et 75 000 graines /ha.
[INTER]Le semoir monograine présente de nombreux atouts[inter]
Le semoir de type mono-graine est une sécurité pour des implantations réussies :
- Contrôle de la densité de semis
- Régularité de positionnement de la graine en profondeur
- Régularité de répartition des graines
- Qualité du contact sol - graine
- Qualité de fermeture de la raie de semis
Les peuplements et les stades sont plus réguliers pour une récolte optimisée (rendement, date de récolte, humidité des graines). En compléments on peut rajouter que les semoirs de précision laissent toute liberté pour recourir au binage !
Toutefois il est possible, en dernier ressort, de semer du tournesol au semoir à céréales et de réussir l’implantation du tournesol mais l’implantation au semoir monograine est à privilégier pour sécuriser l’implantation et optimiser la culture.
[INTER]Les oiseaux, principal souci à l’implantation[inter]
Les solutions pour limiter les dégâts d’oiseaux sont peu nombreuses à ce jour : effaroucheurs visuels ou sonores sont les plus répandus. La régulation de populations par piégeage ou par tir est aussi utilisée mais dans des proportions assez faibles. A noter que les parcelles situées à côté de zones urbaines ou de haies sont plus fréquemment concernées.
Le choix d’une variété précoce restent à privilégier hormis dans la vallée du Rhône où l’on peut aller jusqu’à des variétés mi-précoces voire du mi-tardives à tardives dans l’extrême sud du secteur.
Parmi les critères de choix, le bon comportement vis-à-vis du phomopsis est capital car cette maladie est présente dans tous les secteurs et le levier génétique (variétés PS ou mieux TPS ou R) permet de s’affranchir d’une intervention fongicide.
Le bon comportement au sclérotinia du capitule et au sclérotinia du collet est aussi à prendre en compte même si la génétique ne peut suffire à elle-même pour maitriser ces risques.
[INTER]Semer tôt[inter]
La date de semis représente un levier important pour récolter tôt dans de bonnes conditions : grains secs et faibles pertes en fin de cycle (maladie, climat, oiseaux). Si le conseil global est de semer dans des sols réchauffés (environ 8¨°c à -5 cm), on peut considérer qu’à partir du moment où on se situe dans la plage de date optimale de semis, le semis peut s’effectuer si les conditions de sol sont bonnes même en cas de conditions fraiches. La période optimale de semis se situe la première quinzaine d’avril mais il est possible de semer un peu plus tôt la dernière décade de mars notamment en Rhône-Alpes.
[INTER]Une structure de sol déterminante[inter]
Les cultures d’été ont une croissance extrêmement rapide et tout obstacle à l’enracinement se paie cash en terme de baisse de potentiel. Veiller à ne pas générer des tassements excessifs lors des préparations de sol. Limiter le nombre de passage et utiliser un équipent de type roues basse pression ou jumelage pour réduire les tassements. Travailler uniquement dans un sol ressuyé. Les préparations de sol très superficielles et le semis direct ne sont pas conseillés sur tournesol car ils conduisent le plus souvent à des échecs d’implantation.
[INTER]Densité : ni trop ni trop peu[inter]
Les densités faibles sont à éviter car elles produisent des plantes à maturité décalée ? peut-être préciser ce qui retarde la date de récolte.
Inversement des densités trop élevées produisent des plantes hautes, plus sensibles à la verse. Le bon compromis se situe au environ de 50 000 à 60 000 plantes levées/ha soit des densités de semis comprises entre 70 000 et 75 000 graines /ha.
[INTER]Le semoir monograine présente de nombreux atouts[inter]
Le semoir de type mono-graine est une sécurité pour des implantations réussies :
- Contrôle de la densité de semis
- Régularité de positionnement de la graine en profondeur
- Régularité de répartition des graines
- Qualité du contact sol - graine
- Qualité de fermeture de la raie de semis
Les peuplements et les stades sont plus réguliers pour une récolte optimisée (rendement, date de récolte, humidité des graines). En compléments on peut rajouter que les semoirs de précision laissent toute liberté pour recourir au binage !
Toutefois il est possible, en dernier ressort, de semer du tournesol au semoir à céréales et de réussir l’implantation du tournesol mais l’implantation au semoir monograine est à privilégier pour sécuriser l’implantation et optimiser la culture.
[INTER]Les oiseaux, principal souci à l’implantation[inter]
Les solutions pour limiter les dégâts d’oiseaux sont peu nombreuses à ce jour : effaroucheurs visuels ou sonores sont les plus répandus. La régulation de populations par piégeage ou par tir est aussi utilisée mais dans des proportions assez faibles. A noter que les parcelles situées à côté de zones urbaines ou de haies sont plus fréquemment concernées.
Le guide de culture
Le guide de culture «Tournesol 2014» est disponible gratuitement sur www.cetiom.fr
Retrouvez nos conseils ainsi que les tableaux des intrants disponibles sur la culture/
