Et si vous passiez le permis ?
La courbe démographique des chasseurs n’est pas favorable et l’évolution de l’agriculture a éloigné la pratique de la chasse du monde paysan. Les problématiques de dégâts de gibier incitent aujourd’hui les agriculteurs à passer le permis. Une nécessité qui peut aussi ouvrir à une autre connaissance du milieu et de la faune.

Certains agriculteurs sont chasseurs, mais beaucoup ne chassent pas. Pour un exploitant, passer le permis de chasser est une option qui mérite réflexion. Le goût pour ce sport et l’univers cynégétique est une motivation que beaucoup d’agriculteur-chasseurs partagent. Mais d’autres raisons amènent des exploitants à passer le permis, comme ce besoin de protéger les cultures contre les sangliers, corvidés, ragondins. Il y en a même qui y viennent désormais pour protéger leurs cheptels contre le loup… L’augmentation des dégâts occasionnés aux cultures par la faune sauvage pousse à ce que davantage d’agriculteurs deviennent chasseurs. Exemple en Saône-et-Loire : dans ce département, la fédération encourage elle-même les agriculteurs à passer le permis. Les dégâts de gibier sont un fléau dont le coût des indemnisations (en moyenne 500 000 € par an) est supporté par les chasseurs eux-mêmes, rappelle-t-elle. Pour prévenir ces dégâts co&uc...
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