GDS 89
Et si demain l’Italie fermait ses frontières aux bovins non qualifiés en IBR ?
Un scénario, qui a servi de fil conducteur aux débats ayant rythmé l’assemblée cantonale organisée par le GDS 89, le 18 novembre dernier à Quarré-Les-Tombes, à laquelle étaient présente une vingtaine d’éleveurs de l’avallonnais.
Première des trois assemblées cantonales organisées par le GDS 89 et les autres partenaires départementaux de la santé animale, à destination des éleveurs icaunais, la réunion du 18 novembre dernier à Quarré Les Tombes a donné l’occasion de faire le point sur les actualités sanitaires et dresser un tableau des bilans et perspectives en matière de prophylaxie. Les plans d’accompagnement mis en place par le GDS 89 sont multiples : concernant la BVD (ou maladie des muqueuses), 9 plans sont actifs, avec 6 nouveaux plans ouverts lors de la dernière campagne, qui ont permis de détecter 26 IPI (animal Infecté Permanent Immunotolérant), contre 9 l’an passé. Le directeur du GDS 89, Pascal Arnac-Pautrel se veut alarmiste : «il est important d’être vigilant avec cette maladie, que l’on retrouve encore partout, car souvent non soupçonnée des éleveurs en 1ère intention…» Avec 29 plans actifs, la paratuberculose, «maladie insidieuse, longue et difficile à combattre…», s’est soldée par 91 animaux dépistés positifs , dont 72 encore présents dans les cheptels. La lutte contre la néosporose, maladie abortive se transmettant de mère en fille, se traduit par 3 plans actifs, pour 38 nouveaux cas dépistés positif : «1 résultat sur 12 lors des avortements enregistrés pendant la dernière campagne, ont fait ressortir un cas de néosporose…» Quant à la fièvre Q, une surveillance est maintenue lors des déclarations d’avortement, avec pour résultat, 6 PCR positives cette année, la lutte contre la maladie passant par le maintien de mesures sanitaires et d’hygiène sur les exploitations. Si la liberté de s’inscrire ou non dans ces plans reste totale et relève d’une démarche volontaire, les risques de ne pas le faire sont multiples, rappelle Pascal Arnac-Pautrel : «la liberté de ne pas s’engager dans des plans peut être risquée et vous coûter cher, non seulement à vous, mais aussi à tout le monde car pour ce qui est du sanitaire, vous travaillez tous en lien avec tout le monde. Un animal IPI au milieu d’un troupeau de vaches laitières, c’est un impact immédiat sur la production de lait, les taux cellulaires, les retards de croissance, les avortements, etc. Un impact financier certain et derrière aussi, des risques pour l’ensemble de la filière du fait des pâtures voisines…» Destiné à aider les éleveurs rencontrant des difficultés économiques suite à des problèmes sanitaires «graves et imprévisibles», le dispositif «Caisse coups durs » vient d’être réinstauré par le Conseil d’administration du GDS 89, son financement faisant l’objet d’un réexamen annuel.
61 % de cheptels certifiés
Et si demain l’Italie ne demandait que des bovins qualifiés en IBR… ? Un scénario envisageable, qui a conduit le conseil d’administration de GDS France, à adopter le 12 mars dernier, à l’unanimité, l’éradication de l’IBR sur le territoire national. Si on en arrive à se poser la question, c’est qu’aujourd’hui, trouver dans le bassin allaitant des animaux issus de cheptels indemnes d’IBR est devenu l’une des difficultés pour exporter vers l’Algérie. Certains de nos voisins européens, à l’image de la Belgique, ont déjà pris les devants, en présentant à la Commission un programme visant à éradiquer l’infection sur l’ensemble de son territoire. En France, les grandes lignes du projet passent notamment par : une limitation de la circulation des bovins positifs ou vaccinés ou négatifs non certifiés, avec des prises de sang supplémentaires des animaux, avant le départ et à l’arrivée. Envisagé également : la création de circuits commerciaux séparés, avec pour objectif une reconnaissance européenne du programme de lutte national. Le message est clair : «il ne faut plus attendre, s’assainir et se qualifier, avant qu’il ne soit trop tard…»
Face à la maladie, les conséquences sur l’exploitation, ne sont pas anodines : gestion des positifs, vaccinations, surveillance, déplacements vétérinaires… Mais elle a un impact également pour le GDS, représentant un coût mutualisé de 84 K€ pour la dernière campagne. Certains éleveurs présents dans la salle sont sceptiques quant à la véracité des tests effectués : «j’ai acheté deux taureaux chez un éleveur, tous les deux déclarés négatifs après prophylaxie et arrivés sur mon exploitation, ils étaient devenus positifs ! Après une 2e analyse, ils se sont retrouvés négatifs… C’est quand même impressionnant !» L’objectif d’éviter la propagation du virus de l’IBR passe toujours néanmoins par l’assainissement et la maîtrise des risques, tant à l’introduction, en isolant les bovins jusqu’à obtention des résultats d’analyse, qu’en prophylaxie ou en pâturages, en surveillant les animaux à risques (taureaux, génisses…). Quant aux foires et marchés : «vérifiez bien l’état sanitaire car avec des bovins invendus revenant sur les exploitations, préparez-vous à des catastrophes derrière… !»
Sur le département, la dernière campagne a enregistré 57 nouveaux cas positifs en intro, contre 349 en prophylaxie, pour 1979 animaux vaccinés. Un bon point : le taux de cheptels certifiés, passé en quatre ans, de 49 à 61%.
61 % de cheptels certifiés
Et si demain l’Italie ne demandait que des bovins qualifiés en IBR… ? Un scénario envisageable, qui a conduit le conseil d’administration de GDS France, à adopter le 12 mars dernier, à l’unanimité, l’éradication de l’IBR sur le territoire national. Si on en arrive à se poser la question, c’est qu’aujourd’hui, trouver dans le bassin allaitant des animaux issus de cheptels indemnes d’IBR est devenu l’une des difficultés pour exporter vers l’Algérie. Certains de nos voisins européens, à l’image de la Belgique, ont déjà pris les devants, en présentant à la Commission un programme visant à éradiquer l’infection sur l’ensemble de son territoire. En France, les grandes lignes du projet passent notamment par : une limitation de la circulation des bovins positifs ou vaccinés ou négatifs non certifiés, avec des prises de sang supplémentaires des animaux, avant le départ et à l’arrivée. Envisagé également : la création de circuits commerciaux séparés, avec pour objectif une reconnaissance européenne du programme de lutte national. Le message est clair : «il ne faut plus attendre, s’assainir et se qualifier, avant qu’il ne soit trop tard…»
Face à la maladie, les conséquences sur l’exploitation, ne sont pas anodines : gestion des positifs, vaccinations, surveillance, déplacements vétérinaires… Mais elle a un impact également pour le GDS, représentant un coût mutualisé de 84 K€ pour la dernière campagne. Certains éleveurs présents dans la salle sont sceptiques quant à la véracité des tests effectués : «j’ai acheté deux taureaux chez un éleveur, tous les deux déclarés négatifs après prophylaxie et arrivés sur mon exploitation, ils étaient devenus positifs ! Après une 2e analyse, ils se sont retrouvés négatifs… C’est quand même impressionnant !» L’objectif d’éviter la propagation du virus de l’IBR passe toujours néanmoins par l’assainissement et la maîtrise des risques, tant à l’introduction, en isolant les bovins jusqu’à obtention des résultats d’analyse, qu’en prophylaxie ou en pâturages, en surveillant les animaux à risques (taureaux, génisses…). Quant aux foires et marchés : «vérifiez bien l’état sanitaire car avec des bovins invendus revenant sur les exploitations, préparez-vous à des catastrophes derrière… !»
Sur le département, la dernière campagne a enregistré 57 nouveaux cas positifs en intro, contre 349 en prophylaxie, pour 1979 animaux vaccinés. Un bon point : le taux de cheptels certifiés, passé en quatre ans, de 49 à 61%.
Planning de collecte des DSARI, organisée par GDS 89
Lundi 15 décembre : Villeneuve La Dondagre - Parking Salle des Fêtes (de 8 h 30 à 9 h 30)
Cerisiers - Plateforme tri sélectif près du Centre de secours (de 10 h 15 à 11 h 15)
Jaulges - Place de l’Eglise (de 12 h 00 à 13 h 00)
Mardi 16 décembre : Charny - 110 Bg, parking du silo de Charny, 2 bis Rte de Saint Martin (de 8 h 30 à 9 h 30) Tannerre en Puisaye - Place de l’Eglise (de 10 h 00 à 11 h 00)
Saint-Sauveur-en-Puisaye - Déchetterie Zone Industrielle (de 11 h 30 à 12 h 30)
Courson Les Carrières - Clinique vétérinaire, 2 rue Montassy (de 13 h 30 à 14 h 30)
Mercredi 17 décembre : Auxerre - GDS 89, 10 avenue du 4e RI (de 8 h 30 à 9 h 30)
Tonnerre - Clinique vétérinaire, 12 Chemin des Jumériaux (de 10 h 45 à 11 h 45)
Noyers sur Serein - Point propreté, Rte d’Auxerre (de 12 h 15 à 13 h 15)
Etaules - Parking déchetterie, Rte de Tonnerre (de 14 h 30 à 15 h 30)
Cerisiers - Plateforme tri sélectif près du Centre de secours (de 10 h 15 à 11 h 15)
Jaulges - Place de l’Eglise (de 12 h 00 à 13 h 00)
Mardi 16 décembre : Charny - 110 Bg, parking du silo de Charny, 2 bis Rte de Saint Martin (de 8 h 30 à 9 h 30) Tannerre en Puisaye - Place de l’Eglise (de 10 h 00 à 11 h 00)
Saint-Sauveur-en-Puisaye - Déchetterie Zone Industrielle (de 11 h 30 à 12 h 30)
Courson Les Carrières - Clinique vétérinaire, 2 rue Montassy (de 13 h 30 à 14 h 30)
Mercredi 17 décembre : Auxerre - GDS 89, 10 avenue du 4e RI (de 8 h 30 à 9 h 30)
Tonnerre - Clinique vétérinaire, 12 Chemin des Jumériaux (de 10 h 45 à 11 h 45)
Noyers sur Serein - Point propreté, Rte d’Auxerre (de 12 h 15 à 13 h 15)
Etaules - Parking déchetterie, Rte de Tonnerre (de 14 h 30 à 15 h 30)