Assemblée générale du BIVB
Entre soulagement et vigilance
Le soulagement était manifeste lors de l’assemblée générale du BIVB, qui s’est tenue à Beaune dans un contexte viticole nettement amélioré, marqué par une certain «retour à la normale» en quantité comme en qualité. Les marchés sont porteurs, mais la vigilance restent de mise en 2015 pour maintenir un bon équilibre entre l’offre et la demande et assurer ainsi un «atterrissage en douceur» sur les prix.

Soulagement et vigilance.. deux mots qui reflètent l’état d’esprit au sein de l’interprofession de la vigne et du vin, tel qu’il ressort de l’assemblée générale du BIVB, qui s’est déroulée le 15 décembre dernier à Beaune. Soulagement car, après trois années difficiles, Louis Fabrice Latour, président délégué, apprécie «un heureux retour à la normale, avec une bonne récolte et un millésime de qualité». C’est «une bonne nouvelle», atténuée cependant par les dégâts des épisodes de grêle à Pommard, Volnay et sur le Mâconais. Mais la vigilance reste de mise pour 2015 car «la Bourgogne sous tension a certes réussi à passer des hausses de prix en 2014», mais ces hausses «ont laissé des traces et certains acheteurs ont limité leurs achats». Les volumes ont baissé de 25% aux USA et de 10% en Grande Bretagne. «Si une baisse des prix est possible, on tâchera d’en faire profiter nos clients» encourage Louis Fabrice Latour tout en précisant que l’année 2014 a été «une bonne année, mais souvent au détriment de la marge». En 2015 «on a tout pour réussir», mais il faudra «être raisonnable, rester attentif aux volumes et trouver le bon équilibre entre l’offre et la demande». Même appel à la modération de la part de Claude Chevalier, président du BIVB, qui remarque également que «malgré la hausse des cours, des problèmes de marge et de rentabilité se posent dans un certain nombre d’exploitations», surtout dans les appellations régionales qui nécessitent «travail de fond sur leur repositionnement» en «Bourgogne et «Mâcon».
Quantité et qualité pour le millésime 2014
Tous les indicateurs permettent en tout cas d’estimer «une belle récolte de qualité et de 1 500 000 hectolitres». Quantité et qualité seront donc au rendez-vous du millésime 2014. La recherche de la meilleure qualité possible, c’est le volet technique de la mission du BIVB, avec comme priorité la lutte contre les maladies et l’identification de tous les points de faiblesse qui peuvent entraver la capacité de production du vignoble et sa bonne santé. Prévenir quand c’est possible, guérir et mesurer les impacts économiques des maladies de dépérissement... pour Claude Chevalier, ces objectifs participent directement d’une orientation «durable» de la viticulture.
L’autre versant de la mission du BIVB c’est la communication, c’est aussi celui qui «mobilise la plus grande part de nos budgets et de nos moyens humains» pour «porter la réputation du vignoble», conforter et développer les débouchés actuels et construire un avenir économique à la filière. L’œnotourisme est ainsi porteur de valeur, tout comme le label «Vignobles et découvertes», mais les attentes se font plus fortes encore envers le futur classement des Climats de Bourgogne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco et l’aboutissement du grand projet de Cité des vins de Bourgogne, dont le financement reste à boucler.
Le BIVB réitère son attachement à la signature «Bourgogne», «tous les enfants de la Bourgogne (toutes les appellations) ont le droit de porter leur nom de baptême : Bourgogne et pas un autre nom», martèle Claude Chevalier en faisant référence à un règlement communautaire qui interdirait à certaines appellations comme Mâcon, Saint-Bris, Bourgogne Aligoté, Petit Chablis... d’inscrire leur origine sur la bouteille.
Quantité et qualité pour le millésime 2014
Tous les indicateurs permettent en tout cas d’estimer «une belle récolte de qualité et de 1 500 000 hectolitres». Quantité et qualité seront donc au rendez-vous du millésime 2014. La recherche de la meilleure qualité possible, c’est le volet technique de la mission du BIVB, avec comme priorité la lutte contre les maladies et l’identification de tous les points de faiblesse qui peuvent entraver la capacité de production du vignoble et sa bonne santé. Prévenir quand c’est possible, guérir et mesurer les impacts économiques des maladies de dépérissement... pour Claude Chevalier, ces objectifs participent directement d’une orientation «durable» de la viticulture.
L’autre versant de la mission du BIVB c’est la communication, c’est aussi celui qui «mobilise la plus grande part de nos budgets et de nos moyens humains» pour «porter la réputation du vignoble», conforter et développer les débouchés actuels et construire un avenir économique à la filière. L’œnotourisme est ainsi porteur de valeur, tout comme le label «Vignobles et découvertes», mais les attentes se font plus fortes encore envers le futur classement des Climats de Bourgogne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco et l’aboutissement du grand projet de Cité des vins de Bourgogne, dont le financement reste à boucler.
Le BIVB réitère son attachement à la signature «Bourgogne», «tous les enfants de la Bourgogne (toutes les appellations) ont le droit de porter leur nom de baptême : Bourgogne et pas un autre nom», martèle Claude Chevalier en faisant référence à un règlement communautaire qui interdirait à certaines appellations comme Mâcon, Saint-Bris, Bourgogne Aligoté, Petit Chablis... d’inscrire leur origine sur la bouteille.