Miscanthus
Ensilé et prêt à l’emploi
La récolte de l’«herbe à éléphant» vient de s’achever dans le département. Le point avec Bourgogne Pellets.
Débutée fin mars, la récolte de miscanthus s’est terminée ces toutes dernières heures en Côte d’Or. L’entreprise Bourgogne Pellets a fait faucher ses 250 hectares de cultures autour d’Aiserey, propriétés d’une soixantaine de producteurs. Arrivé dans le département il y a cinq ans, le miscanthus évolue aujourd’hui à sa vitesse de croisière avec un rendement moyen de 14t/ha. Cette graminée vivace pérenne ne devrait pas connaître la moindre baisse de production pendant une vingtaine d’années. «La même surface en switchgrass venait tout juste d’être récoltée, cette fois-ci avec un rendement moyen de 4 à 5t/ha» souligne Philippe Béjot, chargé de mission à Bourgogne Pellets. Les grandes tiges broyées puis séchées s’orientent principalement vers la litière pour animaux ainsi qu’au paillage. Cette dernière utilisation aurait actuellement la cote avec un paillis issu d’une plante produite sans engrais ni pesticides et exempt de toute graine.
Malgré ces caractéristiques «naturelles», le miscanthus ne rentre pas en compte dans les surfaces d’intérêts écologiques de la nouvelle Pac. «On ne comprend pas du tout pourquoi. Ce problème a pourtant été évoqué au Ministère. Le miscanthus n’est présent en France que sur 3500 hectares et ne possède pas un lobbying important : il en paie sans doute la facture» confie Philippe Béjot.
Malgré ces caractéristiques «naturelles», le miscanthus ne rentre pas en compte dans les surfaces d’intérêts écologiques de la nouvelle Pac. «On ne comprend pas du tout pourquoi. Ce problème a pourtant été évoqué au Ministère. Le miscanthus n’est présent en France que sur 3500 hectares et ne possède pas un lobbying important : il en paie sans doute la facture» confie Philippe Béjot.
