Point de vue
Enfin entendu grâce à votre mobilisation !
Vendredi dernier, Marie-Guite Dufay, la présidente de Région Bourgogne Franche-Comté a annoncé un plan exceptionnel de 10 millions d’euros pour faire face à la sécheresse.
Ce plan, voté à l’unanimité par l’assemblée permanente, a été obtenu grâce à la mobilisation de tous : FRSEA, Jeunes Agriculteurs et Chambres d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté. Cela fait plus de trois mois que nous nous mobilisons pour faire face à cette crise et nous savons tous que la situation sera tendue pendant encore plusieurs mois.
Si nous avons en «travers» le peu de considération que nous avons eu de notre ministre de l’Agriculture, nous ne pouvons que saluer l’écoute dont ont fait preuve la Région et tous les conseils départementaux qui, suite aux demandes des FDSEA, vont aussi contribuer à la mise en œuvre de ce programme ambitieux.
Ce plan répond à nos demandes. Il comprend deux volets : une aide d’urgence à l’animal (5 millions d’euros) et des aides pour la modernisation des bâtiments d’élevage permettant d’augmenter le stockage des fourrages ou d’autres aménagements (5 millions d’euros).
Le système est efficace ; toutes les collectivités vont dans le même sens. Avec la loi NOTRe, ce n’était pas évident de trouver le dispositif qui respecte les différentes contraintes réglementaires.
Les modalités de ce plan seront ajustées pour tenir compte de la diversité des situations.
Nous savons tous que cela ne permettra pas de compenser toutes les pertes. Mais ces mesures se complètent avec les autres dispositifs que nous avons mis
en place ou obtenus : achats groupés de paille, exonération partielle de la TFNB, assurance récolte… ou que nous devons encore obtenir: dossier «calamités», exonérations de charges sociales, fonds d’allégement de la dette agricole…
Ces réponses, même si elles restent partielles, nous démontrent, encore une fois, l’importance des démarches collectives et la place du syndicalisme agricole pour être défendu.
À l’heure où le monde agricole est injustement attaqué sous n’importe quel prétexte, on oublie un peu vite que l’agriculture permet, avant tout, de nourrir les hommes.
Avoir un soutien des collectivités locales pour faire face à cette calamité est une façon aussi de reconnaître notre rôle essentiel. Nous devons tous rester fiers de notre métier.
En espérant que la pluie revienne rapidement pour mettre fin à cette sécheresse redoutable.
Ce plan, voté à l’unanimité par l’assemblée permanente, a été obtenu grâce à la mobilisation de tous : FRSEA, Jeunes Agriculteurs et Chambres d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté. Cela fait plus de trois mois que nous nous mobilisons pour faire face à cette crise et nous savons tous que la situation sera tendue pendant encore plusieurs mois.
Si nous avons en «travers» le peu de considération que nous avons eu de notre ministre de l’Agriculture, nous ne pouvons que saluer l’écoute dont ont fait preuve la Région et tous les conseils départementaux qui, suite aux demandes des FDSEA, vont aussi contribuer à la mise en œuvre de ce programme ambitieux.
Ce plan répond à nos demandes. Il comprend deux volets : une aide d’urgence à l’animal (5 millions d’euros) et des aides pour la modernisation des bâtiments d’élevage permettant d’augmenter le stockage des fourrages ou d’autres aménagements (5 millions d’euros).
Le système est efficace ; toutes les collectivités vont dans le même sens. Avec la loi NOTRe, ce n’était pas évident de trouver le dispositif qui respecte les différentes contraintes réglementaires.
Les modalités de ce plan seront ajustées pour tenir compte de la diversité des situations.
Nous savons tous que cela ne permettra pas de compenser toutes les pertes. Mais ces mesures se complètent avec les autres dispositifs que nous avons mis
en place ou obtenus : achats groupés de paille, exonération partielle de la TFNB, assurance récolte… ou que nous devons encore obtenir: dossier «calamités», exonérations de charges sociales, fonds d’allégement de la dette agricole…
Ces réponses, même si elles restent partielles, nous démontrent, encore une fois, l’importance des démarches collectives et la place du syndicalisme agricole pour être défendu.
À l’heure où le monde agricole est injustement attaqué sous n’importe quel prétexte, on oublie un peu vite que l’agriculture permet, avant tout, de nourrir les hommes.
Avoir un soutien des collectivités locales pour faire face à cette calamité est une façon aussi de reconnaître notre rôle essentiel. Nous devons tous rester fiers de notre métier.
En espérant que la pluie revienne rapidement pour mettre fin à cette sécheresse redoutable.