Point sur les cultures
Échos du bureau
Retour d’une année «normale» ?
Que donnera la campagne 2014, après les inondations de l’an passé, le gel de 2012 et la sécheresse de 2011 ? Une année «normale» ou «moyenne» -pour reprendre l’expression de nombreux agriculteurs- fera t-elle enfin son retour ?
Que donnera la campagne 2014, après les inondations de l’an passé, le gel de 2012 et la sécheresse de 2011 ? Une année «normale» ou «moyenne» -pour reprendre l’expression de nombreux agriculteurs- fera t-elle enfin son retour ?
[I]«C’est tout ce que je peux souhaiter»[i] répond Vincent Lavier, pour qui une nouvelle année difficile ne serait pas la bienvenue dans les plateaux, après les difficultés de 2011 et 2012.
Pluies [I]«salvatrices», [i]mais pas partout
Le président de la Chambre d’agriculture se montre quelque peu mitigé sur le retour des pluies: [I]«c’est évident, elles ont fait du bien là où elles se sont manifestées. Mais cela ne concerne qu’une moitié de la Côte d’Or. Plusieurs secteurs de la zone plateau et du centre du département connaissent un début de sécheresse qui ne serait pas sans conséquences, notamment sur les orges d’hiver. Quelques pluies ont été salvatrices par endroit et les cultures repartent plutôt bien, mais pas pour tout le monde malheureusement...»[i]
[INTER]Bienfaits de l’irrigation[inter]
Pour François-Xavier Lévêque, le président du syndicat des irrigants de Côte d’Or, d’importantes différences de rendement devraient être observées à l’issue de la moisson, entre les parcelles irriguées et non-irriguées le mois dernier : [I]«je pense qu’il n’y aura pas photo, là où les débuts ont été particulièrement difficiles. Le potentiel des parcelles de céréales qui ont été irriguées a été maintenu mais pas les autres, cela se voit facilement aujourd’hui. Cet exemple démontre encore une fois l’avantage de l’irrigation dans les céréales»[i].
Interrogations sur la méiose
Damien Ronget, responsable du service [I]«grandes cultures»[i] à la Chambre, se méfie des [I]«quelques coups de gels»[i] ayant, peut-être, impacté les épis. La méiose des céréales attire aussi toute son attention : [I]«J’espère qu’elle s’est bien réalisée, pour que les grains puissent se remplir. La méiose s’est déroulée pendant une période de froid, ce qui n’est pas très favorable... A l’inverse, il y avait un bon rayonnement et ça, c’est une bonne chose. Nous en saurons davantage d’ici deux semaines dans la plaine dijonnaise et une quinzaine de jours plus tard dans le Châtillonnais»[i].
[INTER]Fourrages en baisse ?[inter]
Si les récentes pluies ont été bénéfiques aux céréales, la pluviométrie n’a pas été assez importante pour relancer la production d’herbe dans des proportions correctes. [I]«On ne se considère pas encore dans une année sèche mais nous nous tenons déjà en alerte»[i] signale Vincent Lavier, [I]«il y aura sans doute une petite production de fourrages cette année. Le point positif vient des stocks : ils sont visiblement importants suite à une campagne 2013 favorable aux fourrages»[i].
[INTER]Prix du blé[inter]
En ce qui concerne les prix, les conflits géopolitiques en Ukraine n’est pas sans conséquences sur la commercialisation du blé. [I]«Ce pays est un grand exportateur de céréales, il pèse sur le marché. Avec les incertitudes économiques, il se dit que les agriculteurs locaux n’auront pas suffisamment de moyens pour investir dans leurs cultures et devront peut-être réviser leur production à la baisse. Cela devrait tirer les prix du blé vers le haut»[i] commente Vincent Lavier.
Pluies [I]«salvatrices», [i]mais pas partout
Le président de la Chambre d’agriculture se montre quelque peu mitigé sur le retour des pluies: [I]«c’est évident, elles ont fait du bien là où elles se sont manifestées. Mais cela ne concerne qu’une moitié de la Côte d’Or. Plusieurs secteurs de la zone plateau et du centre du département connaissent un début de sécheresse qui ne serait pas sans conséquences, notamment sur les orges d’hiver. Quelques pluies ont été salvatrices par endroit et les cultures repartent plutôt bien, mais pas pour tout le monde malheureusement...»[i]
[INTER]Bienfaits de l’irrigation[inter]
Pour François-Xavier Lévêque, le président du syndicat des irrigants de Côte d’Or, d’importantes différences de rendement devraient être observées à l’issue de la moisson, entre les parcelles irriguées et non-irriguées le mois dernier : [I]«je pense qu’il n’y aura pas photo, là où les débuts ont été particulièrement difficiles. Le potentiel des parcelles de céréales qui ont été irriguées a été maintenu mais pas les autres, cela se voit facilement aujourd’hui. Cet exemple démontre encore une fois l’avantage de l’irrigation dans les céréales»[i].
Interrogations sur la méiose
Damien Ronget, responsable du service [I]«grandes cultures»[i] à la Chambre, se méfie des [I]«quelques coups de gels»[i] ayant, peut-être, impacté les épis. La méiose des céréales attire aussi toute son attention : [I]«J’espère qu’elle s’est bien réalisée, pour que les grains puissent se remplir. La méiose s’est déroulée pendant une période de froid, ce qui n’est pas très favorable... A l’inverse, il y avait un bon rayonnement et ça, c’est une bonne chose. Nous en saurons davantage d’ici deux semaines dans la plaine dijonnaise et une quinzaine de jours plus tard dans le Châtillonnais»[i].
[INTER]Fourrages en baisse ?[inter]
Si les récentes pluies ont été bénéfiques aux céréales, la pluviométrie n’a pas été assez importante pour relancer la production d’herbe dans des proportions correctes. [I]«On ne se considère pas encore dans une année sèche mais nous nous tenons déjà en alerte»[i] signale Vincent Lavier, [I]«il y aura sans doute une petite production de fourrages cette année. Le point positif vient des stocks : ils sont visiblement importants suite à une campagne 2013 favorable aux fourrages»[i].
[INTER]Prix du blé[inter]
En ce qui concerne les prix, les conflits géopolitiques en Ukraine n’est pas sans conséquences sur la commercialisation du blé. [I]«Ce pays est un grand exportateur de céréales, il pèse sur le marché. Avec les incertitudes économiques, il se dit que les agriculteurs locaux n’auront pas suffisamment de moyens pour investir dans leurs cultures et devront peut-être réviser leur production à la baisse. Cela devrait tirer les prix du blé vers le haut»[i] commente Vincent Lavier.