Focus
Du vin au ciné
Le 14 juin un film de Cédric Klapisch est sorti, «Ce qui nous lie», un film qui pose un regard sur une histoire familiale dans un vignoble de Bourgogne, sur fond de reprise de l’entreprise familiale et d’interrogations de la fratrie, qui reprend cette activité.

Cette envie de Cédric Klapisch de réaliser un film sur la vigne remonte à dix ans. Il a choisi la Bourgogne comme une évidence par rapport aux problématiques qu’il voulait traiter. «D’une certaine façon, le choix d’une autre région viticole française aurait développé des thématiques bien différentes» précise-t-il dans le dossier de présentation du film. Une autre idée majeure est celle du temps qui passe, du rythme des saisons... Du fait que tout change, mais dans un mouvement d’ensemble d’éternel recommencement.
Dans «Ce qui nous lie», on suit la fabrication du vin pendant un an, mais le film a nécessité la mobilisation de toute l’équipe de tournage sur plusieurs saisons. En arrière plan d’une histoire sentimentale et familiale, le scenario pose les vraies questions induites par la production viticole : la succession, l’installation, le prix du foncier, la pression du voisinage, les caprices du temps... A l’épreuve du métier, les tempéraments se révèlent et celle qui deviendra la «patronne» du domaine, s’affirme aussi comme la «faiseuse» de vin. A tout moment le spectateur se trouve au plus près de la réalité du métier et de ce qui fait le quotidien d’un domaine viticole, avec une grande crédibilité du fait de la participation de professionnels du secteur.
Bien entendu, les images font la part belle au vignoble, l’agencement cadencé des rangs de vignes, l’expression du potentiel filmée en accéléré au printemps, la vigne développant alors sa superbe...
Sans oublier la transmission du savoir, savoir-faire mais savoir-être aussi du viticulteur-vignificateur en étroite symbiose avec sa vigne et son terroir, dont il sait tirer le meilleur et qu’il sait transmettre au travers des arômes et des saveurs de ses vins.
Dans «Ce qui nous lie», on suit la fabrication du vin pendant un an, mais le film a nécessité la mobilisation de toute l’équipe de tournage sur plusieurs saisons. En arrière plan d’une histoire sentimentale et familiale, le scenario pose les vraies questions induites par la production viticole : la succession, l’installation, le prix du foncier, la pression du voisinage, les caprices du temps... A l’épreuve du métier, les tempéraments se révèlent et celle qui deviendra la «patronne» du domaine, s’affirme aussi comme la «faiseuse» de vin. A tout moment le spectateur se trouve au plus près de la réalité du métier et de ce qui fait le quotidien d’un domaine viticole, avec une grande crédibilité du fait de la participation de professionnels du secteur.
Bien entendu, les images font la part belle au vignoble, l’agencement cadencé des rangs de vignes, l’expression du potentiel filmée en accéléré au printemps, la vigne développant alors sa superbe...
Sans oublier la transmission du savoir, savoir-faire mais savoir-être aussi du viticulteur-vignificateur en étroite symbiose avec sa vigne et son terroir, dont il sait tirer le meilleur et qu’il sait transmettre au travers des arômes et des saveurs de ses vins.